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Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

Publié le jeudi 6 mai 2021 à 23h30min

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Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

Les nouvelles réformes éducatives entreprises par le gouvernement burkinabè continuent de faire de gorges chaudes. Depuis quelques temps, des élèves manifestent dans certaines villes du pays pour dire non à des « innovations majeures » dans l’organisation des examens de fin d’année et la suspension des activités culturelles dans les établissements scolaires. Cependant, pour le président de l’Association des élèves et étudiants pour l’émergence du Faso (AEEEF), ces réformes sont essentielles pour le système éducatif burkinabè. D’où son appel à l’endroit de ses camarades élèves à savoir raison garder et à prôner le dialogue.

Elvis Somda est le président de l’Association des élèves et étudiants pour l’émergence du Faso (AEEEF). Cette structure qui a été créée en 2011 suite à la « crise Justin Zongo », regroupe les élèves et étudiants, ainsi que la coordination des délégués généraux des élèves de la région des Hauts-Bassins. Elle veut ainsi être un cadre d’échanges entre les élèves, les autorités administratives et les acteurs du monde éducatif, afin d’éviter les grèves notoires en milieu scolaire. Aussi, elle permet, à travers ses membres, d’interpeller les autorités pour qu’elles travaillent dans l’intérêt général des élèves et étudiants, dans le cadre scolaire et estudiantin. Selon son président, Elvis Somda, ces dernières grèves des élèves observées dans certaines localités du pays sont dues à une désinformation.

« Nous pensons qu’il y a une désinformation ou incompréhension, c’est pourquoi nous invitons nos camarades à aller à la source de l’information. A Bobo-Dioulasso, nous avons pu approcher la direction régionale de l’enseignement post-primaire et secondaire des Hauts-Bassins pour mieux comprendre ces nouvelles réformes éducatives. A l’issue des échanges avec le directeur régional et ses techniciens, nous avons compris que ces réformes ont plus d’avantages que d’inconvénients pour les élèves. Bien avant cette rencontre, les élèves racontaient partout qu’il n’allait plus avoir de second tour au BEPC et au Bac alors que ce n’est pas la vérité », déplore Elvis Somda.

A l’en croire, cette rencontre a permis aux membres de l’AEEEF de comprendre beaucoup de choses sur ces nouvelles réformes éducatives. « Concernant la suppression des sujets au choix au BEPC, parce qu’au Bac c’est maintenu, c’est bénéfique pour l’élève. Parce que souvent le choix du sujet prend assez de temps. L’élève peut prendre environ 15 minutes souvent pour lire un sujet et comprendre. Si pour chaque sujet il faut 15 minutes, déjà il perd 30 minutes en lisant les deux sujets alors qu’il n’a que deux heures pour travailler. Aussi, lorsqu’il commence à traiter le sujet et qu’il est bloqué à un moment, l’élève ne pousse plus la réflexion et décide de changer de sujet. Alors que cela le met en retard et le perturbe même souvent », a-t-il expliqué.

Elvis Somda invite les manifestants à la recherche de l’information juste

Il estime que lorsque c’est un seul sujet, cela permet à l’élève d’avoir plus de temps et de mieux se concentrer sur ce sujet. Selon lui, lorsqu’on prend cette réforme sous cet angle, elle a plus d’avantages pour les élèves. C’est pourquoi, il a invité tous les acteurs et particulièrement les élèves à savoir raison garder. Il a rappelé ainsi qu’avant, il y a eu des réformes sur le système éducatif, notamment au niveau du Bac où, il fallait passer un premier et deuxième tour avant de valider son examen. « Il faut que les gens se calment afin que nous puissions faire l’expérience et à la suite nous pourrions juger et voir ce qu’il y a lieu de faire », a souhaité Elvis Somda.

Bientôt un panel pour expliquer les nouvelles réformes aux élèves de Bobo
Pour le président de l’AEEEF, Elvis Somda, « aucune perturbation ne peut résoudre une crise ». D’où son appel à l’endroit des autorités et particulièrement des élèves à promouvoir le dialogue, la communication. « Il est important que les autorités du pays puissent communiquer plus sur ces nouvelles réformes et être réceptives, afin de recevoir les élèves qui ne comprennent pas, pour mieux leur expliquer. Aux élèves aussi d’approcher les personnes qui peuvent leur donner les informations justes parce que, généralement, certains s’informent auprès des personnes qui ne sont pas compétentes », a-t-il insisté. Avant d’annoncer l’organisation d’un panel à Bobo-Dioulasso pour bientôt, au profit de 1500 élèves et membres d’associations de parents d’élèves, pour mieux communiquer sur ces nouvelles réformes éducatives.

« Toutes les manifestations auxquelles nous assistons dans les autres villes sont au compte de la désinformation. Pour prévenir ces grèves à Bobo-Dioulasso, nous avons décidé d’accentuer sur la communication. Ce, dans le but de sensibiliser plus d’élèves et surtout prôner le dialogue. C’est l’un des objectifs visés à travers ce panel que nous allons organiser bientôt », a-t-il dit.

Il a par ailleurs salué la disponibilité et le sens d’écoute des acteurs de l’éducation dans la région des Hauts-Bassins, à savoir la direction régionale, les responsables d’établissements, etc. Elvis Somda a aussi déploré la mort de l’élève à Kongoussi, pendant les premiers jours de manifestation. Il a ainsi adressé ses condoléances à l’ensemble du monde éducatif.

Lefaso.net
Romuald Dofini

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Vos commentaires

  • Le 6 mai 2021 à 13:05, par Daouda Ouedraogo En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    Au Burkina Faso seul la violence est source de libération dans certains cas . La sensibilisation se fait avant l’application et non l’inverse. Si certains élèves ne veulent le nouveau format,je pense que c’est mieux faire balle à terre et bien passé l’information avant de soumettre son application. La violence ne résout pas la violence, pour c’est du mytho sinon au Burkina Faso c’est le meilleur moyen pour se faire comprendre.

    • Le 6 mai 2021 à 19:24, par TRAORÉ Sondé Adama En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

      Dire qu’au Burkina rien ne s’obtient sans violence serait un abus de langage. Imaginons un peu notre système éducatif dont enseignants et élèves parlent de sa dureté jour et nuit. Donc il est nécessaire pour nous d’en arriver à des réformes. Ou est il possible d’avoir un résultat différent si on ne veut jamais changer notre façon archaïque de faire ? Soyons perplexes et laissons nos autorités travailler pour un avenir meilleur du pays.

  • Le 6 mai 2021 à 13:10, par Daouda Ouedraogo En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    Il faut aussi comprendre que les élèves qui contestent sont les principaux concernés par contre ceux qui l’applique n’ont pas leurs enfants Ici. Donc s’ils ne veulent pas,ça sert à quoi de vouloir les en imposés ?

  • Le 6 mai 2021 à 14:20, par BACH En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    Monsieur SOMDA, vous vous entendez parler
    « Concernant la suppression des sujets au choix au BEPC, parce qu’au Bac c’est maintenu, c’est bénéfique pour l’élève. Parce que souvent le choix du sujet prend assez de temps. L’élève peut prendre environ 15 minutes souvent pour lire un sujet et comprendre. Si pour chaque sujet il faut 15 minutes, déjà il perd 30 minutes en lisant les deux sujets alors qu’il n’a que deux heures pour travailler. Aussi, lorsqu’il commence à traiter le sujet et qu’il est bloqué à un moment, l’élève ne pousse plus la réflexion et décide de changer de sujet. Alors que cela le met en retard et le perturbe même souvent ». Je tombe des nuits autre explication je peux comprendre mais celle ci ne tient pas. un bon élève assidu qui suit régulièrement les cours n’a pas besoin de 5 minutes pour faire son choix. Entre deux et un choix où se trouve la meilleure probabilité. Vous connaissez déjà nos programmes qui ne sont pas circonscrit avec des programmes non terminé dans certains établissements. s’il arrive que l’élève n’a aucune idée du chapitre parce que simplement il n’a pas terminé son programme qu’est ce qu’il fait ? il rend sa copie et sort c’est bien cela j’imagine. Veuillez trouver d’autre arguments SVP.

  • Le 6 mai 2021 à 15:59, par Amidou cheick Bahdra Ouattara En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    Moi je pense que, en t’en que élèves nous devons avoir l’esprit de discernement. Nous sommes à 3 mois des examens, pensez vous que grevée peut-il résoudre le problème ? Il faut avoir l’esprit de dialogue. Il faut que les élèves cherche a bien s’informer avant d’entamer quoi que se soit. Il faut que nous sachions que les grèves nous met toujours en retard, concernant ces nouvelles réformes il ya une désinformation total, parce-que au tout début, moi on m’a dit qu’il n’yau plus de seconde tour ni au BAC ni au BEPC, qu’il n’yau plus de sujets au choix ni au BEPC ni au BAC, c’est après avoir pris par a quelques réunions avec les autorités provinciales et régionale que j’ai compris que c’est nouvelles réformes étaient en notre faveurs, sinon je crois qu’elle a plus d’avantages que d’inconvénient...

    • Le 7 mai 2021 à 00:50, par Huuuummm En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

      C’est pas a 3 mois npon plus qu’ i ;l faut faire des reformes. Ne serait-ce que psychologiquement, certains eleves peuvent se sentir mal deja. Du reste, ils ne se sont pas inscrits pendant l’ annee scolaire 2020- 2021 pour ce genre de changement. L’ etat aussi aime trop les precipitations.
      Du reste, ce n’ est meme pas d’ une reforme qu’ il s’ agit. On ne peut pas reformer le systeme des examens sans avoir reformer le systeme des enseignements. ca n’ a pas de sens. Tout est lie. Pour moi, proposer un seul sujet en Histoire ne fait pas probleme. Maias l’ etat ne peut pas changer le format des examens en pleine annee. Mais comme les conseillers sont payes pour garder leur postes, ils ne diront rien. Sinon, si c’ est bien prepare a l’ avance, cette reforme, les eleves ne peuvent la contester de facon legitime. mais se lever brusquement, soudain, en avriol pour vouloir changer les regles du jeu, arretez cette cacophonie, Mr. Le Ministre. Mauis je le repete. Ce n’ est meme pas une reforme. En quoi confier le bac aux professeurs du secondaire est une reforme ? en quoi retrancher un sujet des deux sujets d’ histoire - geo est- elle une reforme ? Ca veut dire que tout est mal ense, et dans la precipitation. Je renvoies dos a dos eleves et Ministere. Mais le ministere est plus respponsable du chaos pour vouiloir changer les choses sans murir les tenants et aboutissants. Maintenant, tout le monde est bloque par l’ ego. La seule solution,. c’ est le dialogue. Sinon, ca peut devenir autre chose. Le President doit donner des instructions fermes au Ministre pour qu’ il discute. Le bras de fer avec des genitos n’ arrangera pas les adultes.

  • Le 6 mai 2021 à 16:13, par Amidou cheick Bahdra Ouattara En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    Il faut savoir qu’il ya une désinformation total, les élèves n’ont pas chercher à comprendre davantage et ont commencé à descendre dans les rues. Pensez vous qu’à 3 mois des examens grevée peut-il résoudre le problème ?? Il au fau avoir l’esprit de dialogue, et chercher à bien s’informer, c’est très important. C’est nouvelles réformes viennent pour renforcer la capacité des des élèves. La violence n’a jamais résolu quelques choses de bon. Les grèves nous met toujours en retard.

  • Le 6 mai 2021 à 16:34, par Amidou cheick Bahdra Ouattara En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    La violence ne résout pas la violence, il faut avoir l’esprit de dialogue, je pense que c’est nouvelles réformes viennent pour renforcer là capacité des élèves. Déjà dans les manifestations ya un élève qui a perdu la vie, pensez vous que sais ça la solution ?? On peut se faire entendre et avoir gain de cause, sans descendre dans les rues avec des cailloux pour grevée, mais par une dialogue. Nous sommes des élèves soyons conscient que les grèves nous met beaucoup en retard.

  • Le 6 mai 2021 à 16:46, par Emmanuel Lanko Isidore Soro En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    Les élèves manifestant sont au service d’une mal information en effet. Une fois que le fond de a réforme sera clairement explicité ceux-ci se rendront compte que la réforme a plus d’avantage pour eux qu’elle ne présente d’inconvénients. Aux élèves aussi il faut qu’on arrive à dire que :
    - déposer un préavis de grève ne donnent pas une autorisation de greve
    - une grève ne veut pas dire une’ marche

    que les différents acteurs privilégient le dialogue ce qui assura une sortie plus sereine de cette situation.

  • Le 6 mai 2021 à 19:09, par karfala En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    Ceux qui pensent à la sensibilisation pour résoudre ce problème sont certes de bonne foi parce qu’ils ne connaissent pas l’esprit du syndicat qui ne dort pas donc ne peut pas être réveillé. Le syndicat veut seulement le chaos quitte à se servir de nos enfants en les tuant cadeau comme a Koungoussi.

  • Le 6 mai 2021 à 22:16, par Manuel En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    Bonjour
    Que l’on me dise dans quel état au monde les élèves ont décidé de comment ils doivent être évalué ?
    Franchement, pourquoi ils ne réclament pas deux sujets dans toutes les disciplines si les deux sujets les arrangent ?
    Pendant qu’on y est, que l’association des élèves et des parents soient dans les commissions de choix des sujets !
    Je demande aux syndicats de l’éducation de lancer un mot de grève pour soutenir les élèves, on verra le taux de participation !
    Ceux qui sont dans la rue sont ceux qui ont des moyennes epsilon, allez demander à Saint Viateur ou à la Salle si les élèves veulent boycotter les examens.
    Honte aux manipulateurs et autres renégats en perte de vitesse !

    • Le 7 mai 2021 à 10:59, par ciceron IIème du nom sur la toile En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

      Dire péremptoirement que nul part au monde les élèves n’ont decidé de comment ils doivent être évalués est un mensonge. Vous avez connaissance de quelle autre réalité éducative pour tenir ceci pour vrai. Je vous invite juste à voir du côté de la France de nos ancêtres dont est issu notre systême édicatif. Vous verez que maintes fois des réformes ont été reformées sinon tout simplement abandonnées du fait de contestation et protestations des élèves et étudiants avec le soutien d’Associations (les vraies) de parents d’élèves et des syndicats de travailleurs de l’Education.
      Ce qui est clair, c’est qu’il y a problème ! Et dans ce cas d’espèce, surseoir à l’application de ces "réformes" dès maintenant, les expliquer ensuite et envisager la suite avec plus de responsabilité me paraît assez sage.
      Amablement ciceron IIème

  • Le 7 mai 2021 à 01:26, par Dakouri Raphael En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    « Nous pensons qu’il y a une désinformation ou incompréhension, c’est pourquoi nous invitons nos camarades à aller à la source de l’information. A Bobo-Dioulasso, nous avons pu approcher la direction régionale de l’enseignement post-primaire et secondaire des Hauts-Bassins pour mieux comprendre ces nouvelles réformes éducatives. A l’issue des échanges avec le directeur régional et ses techniciens, nous avons compris que ces réformes ont plus d’avantages que d’inconvénients pour les élèves. Bien avant cette rencontre, les élèves racontaient partout qu’il n’allait plus avoir de second tour au BEPC et au Bac alors que ce n’est pas la vérité », déplore Elvis Somda.

    A qui la faute ? Qu’ on ondeveloppe des politiques, il faut les expliquer pour qu’ on se les approprie. Vous restez dans les bureaux climatises et vous prenez des decisions comme si ca allait etre appliquees sur des margouillats ! Meme si ca parait bien fonde de votre point de vue, encore faut- ils que les recepteurs voient la meme chose comme vous.

  • Le 7 mai 2021 à 08:19, par Saïd ZOMBRA En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    Les rumeurs ont eu la force, les élèves se sont laissés guidés par des mots insensés et mensongers ce qui explique les manifestations à ne pas finir. Mais s’il y’a bien un facteur non à négliger dans cette crise, c’est bien aussi notre État qui n’a pas sû tenir des propos conciliateurs, directs, clairs, nets, concis, et concordants, en gros il leur a failli un projet de communication approprié.
    C’est tout ceci donc qui a amené des mauvais esprits à saisir l’opportunité pour déclencher des mouvements d’humeur. Prendre soins de véhiculer une information est importante mais travailler à ce qu’elle soit comprise et acceptée est capitale ! Que les camarades élèves partent vers la vraie information, qu’ils l’analysent et ils comprendront la pertinence d’une telle réforme car notre État ne court nullement vers l’échec de la relève explicitement !

  • Le 7 mai 2021 à 09:11, par vik En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    Au regard de ce qui se passe actuellement dans les universités publiques, où il faut 6 ans pour avoir une licence ou bien attendre une année après le BAC pour commencer les cours en 1ère année suite à l’application du LMD ; je ne fais plus confiance au gouvernement pour une quelconque reforme dans le système éducatif. Surtout, lorsque cette reforme n’est pas préalablement expliqué aux différents acteurs, c’est qu’il y a anguille sous roche. Que les élèves ne baissent pas la garde.
    Tous ceux qui entreprenne ces reformes farfelus ont les moyens d’inscrire leurs enfants dans les privés dont les programmes sont carrément différents des autres établissements du pays.
    Quand on n’a plus confiance en vous, travaillez à rétablir cette confiance au lieu de vouloir toujours imposer des reformes bizarres au bas peuple.

  • Le 7 mai 2021 à 10:05, par pablo En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    il faut simplement ajouter une heure de plus a chaque composition au lieu de réduire
    le nombre de sujets . c est absurde et non sens

  • Le 7 mai 2021 à 11:08, par arsène bamogo En réponse à : Manifestation des élèves : « Aucune perturbation ne peut résoudre une crise », lance Elvis Somda, président de l’AEEEF

    A force de trop tirer sur la corde, elle se casse et bonjour les dégâts. J’encourage cette association à poursuivre sur cette voie de recherche de dialogue. Car quelle que soit l’issue du problème, les élèves grévistes seront perdants à cause du temps mis à battre le pavé pendant que les autres bossent d’une manière ou d’une autre. Et quand je vois de probables futurs dirigeants de ce pays caillasser une ambulance transportant un malade, mes larmes coulent de désespérance.

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