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Province du Nahouri : Trois trafiquants de pointes d’ivoire mis aux arrêts et poursuivis devant les tribunaux

Publié le mercredi 5 mai 2021 à 11h10min

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Province du Nahouri : Trois trafiquants de pointes d’ivoire mis aux arrêts et poursuivis devant les tribunaux

Trois trafiquants ont été interpellés le jeudi 22 avril 2021 à Pô, dans la province du Nahouri, en possession deux pointes d’ivoire. L’opération a été menée par la Direction provinciale des eaux et forêts avec l’unité de gestion de Nazinga et les éco-gardes de l’ONG les Anges gardiens de la nature avec l’appui de l’ONG Conservation Justice/Eagle. Il faudrait également remercier l’ONG NITIDAE pour son accompagnement dans cette mission.

Les suspects ont été déférés devant le procureur du Faso de Manga. Ils seront à la barre de la même juridiction ce mercredi 5 mai 2021. Ils risquent des peines pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison et le paiement d’une amende pouvant atteindre cinq millions de francs CFA.

Il faut souligner que les éléphants font partie des espèces intégralement protégées, en raison des menaces qui pèsent sur eux et du risque de les voir disparaître à jamais. Le braconnage s’intensifie malheureusement chaque année. Entre 25 000 et 30 000 éléphants sont abattus illégalement chaque année afin de récupérer leurs défenses et alimenter le trafic international, principalement à destination de l’Asie. La population des éléphants d’Afrique a diminué au cours des années 2010 : le continent compterait en 2019 environ 415 000 spécimens, soit 111 000 de moins que lors de la précédente décennie.

Certaines populations d’éléphants sont particulièrement menacées, notamment les populations d’Afrique de l’Ouest. Elles sont en effet disséminées sur de vastes territoires et subsistent tant bien que mal dans quelques parcs nationaux. A ce sujet, les parcs nationaux d’Arly et du W au Burkina Faso renfermaient encore une faune assez abondante mais la situation sécuritaire rend leur protection plus ardue et ils deviennent régulièrement le repère de braconniers et groupes criminels.

Le trafic illicite des produits de la faune à la peau dure au Burkina Faso. En octobre 2020, la Direction des opérations du ministère en charge de l’Environnement avait mis la main sur trois suspects qui tentaient de vendre onze pointes d’ivoires.

Correspondance particulière

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