Hôpital Souro Sanou : 24 mois de prison ferme et une amende de deux millions de FCFA à l’encontre du cogestionnaire du service de salubrité du restaurant
Suite à l’état d’insalubrité de la cuisine du Centre hospitalier universitaire Souro Sanou de Bobo-Dioulasso (CHUSS) qui avait défrayé la chronique, une enquête avait été ouverte.
Cette enquête a permis d’auditionner le cogestionnaire du service de salubrité du restaurant du CHUSS, Boukaré Wermé. Au cours de l’audition, le présumé coupable a essayé de soudoyer le commissaire en charge de l’enquête, en lui glissant une enveloppe de 300.000 FCFA.
Mais celui-ci a refusé ses avances. Mieux, le commissaire a dénoncé l’acte. Appelé à la barre ce mardi 4 mai 2021, lors d’une audience correctionnelle du tribunal de grande instance de Bobo- Dioulasso, M. Wermé a été reconnu coupable et condamné à 24 mois de prison ferme et une amende de 2.000.000 de FCA.
A la barre, le désormais coupable a répondu au fait de « tentative de corruption » qui lui est reproché. Mais à l’audience, le REN-LAC /Crac-Hauts-Bassins, constitué en partie civile, a défendu et obtenu la requalification en « corruption » au lieu de « tentative de corruption ».
Le tribunal a alors requalifié l’infraction et Boukaré Wermé a été reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés.
Source : Ren-Lac/ Crac Hauts Bassins
Vos commentaires
1. Le 4 mai 2021 à 19:20, par Ka En réponse à : Hôpital Souro Sanou de Bobo-Dioulasso : 24 mois de prison ferme et une amende de deux millions de FCFA à l’encontre du cogestionnaire du service de salubrité du restaurant
Avec tous les malades qui sont morts à cause de manque d’hygiène de ce dernier, la peine encourue est ridiculement légère en comparaison de la transgression du système sanitaire dans un hôpital et du désastre commis par les mis en cause. Ce qu’il a fait est criminel et il doit être traité comme tel. Souvent, les procureurs du Faso sont trop prompts à condamner de manière expéditive à des lourdes peines injustifiées aux petits malfrats pour des délits imaginaires, ils feront mieux de montrer leur rigueur et leurs efficacités dans ce genre cas qui est une optique de salubrité publique.
Le 5 mai 2021 à 07:43, par sans vénin En réponse à : Hôpital Souro Sanou de Bobo-Dioulasso : 24 mois de prison ferme et une amende de deux millions de FCFA à l’encontre du cogestionnaire du service de salubrité du restaurant
monsieur Ka,
Quand vous lisiez les écrits prenez le soin de comprendre sinon vous risquiez de faire toujours fausse route. ici, il est question de corruption et non de l’état de la cuisine de l’hôpital qui surement toujours en cours.
alors lisons, comprenons avant de réagir.
Le 5 mai 2021 à 12:05, par kks En réponse à : Hôpital Souro Sanou de Bobo-Dioulasso : 24 mois de prison ferme et une amende de deux millions de FCFA à l’encontre du cogestionnaire du service de salubrité du restaurant
M.KA vous aviez raison , les lieux ont été réfectionné mana mana.
2. Le 4 mai 2021 à 20:29, par Passakziri En réponse à : Hôpital Souro Sanou de Bobo-Dioulasso : 24 mois de prison ferme et une amende de deux millions de FCFA à l’encontre du cogestionnaire du service de salubrité du restaurant
Moi je dis bravo au policier qui a su resister et rester digne !! Comme quoi c#est pas tout le monde qui est corruptible.
J’espère maintenant que les responsabilités seront situées sur cette situation d’insalubrité en milieu sanitaire et les conséquences logiques tirées.
Passakziri
3. Le 4 mai 2021 à 23:26, par tinga En réponse à : Hôpital Souro Sanou de Bobo-Dioulasso : 24 mois de prison ferme et une amende de deux millions de FCFA à l’encontre du cogestionnaire du service de salubrité du restaurant
Faudra reconnaître qu’a matière de propriété la majeur partie des nos concitoyens sont comme s’ils vivaient toujours dans les faubourgs, comment faut il comprendre au 21 siècle qu’on remarque une cuisine d’un hôpital d’une capitale économique d’un pays qui est dans cet état comme une poubelle vraiment c’est pas sérieux !!! et si on vérifiait bien en profondeur les locaux là où les malades dorment ah là ! c’est un dépotoir hétéroclite, soyons sérieux !
mais tout ça ils construisent et après ça devient une poubelle c’est parce que ya pas de suivi adéquat , ses auteurs de ses actes de corruption doivent être pourchassés et condamnés au prix fort.
4. Le 5 mai 2021 à 08:29, par LE FORGERON En réponse à : Hôpital Souro Sanou de Bobo-Dioulasso : 24 mois de prison ferme et une amende de deux millions de FCFA à l’encontre du cogestionnaire du service de salubrité du restaurant
Bonjour,
Bravo à ce burkinabè digne de ce nom. Je souhaiterais, si cela est possible, que le REN-LAC et le Ministère de tutelle de ce commissaire , proposent une décoration à ce vaillant commissaire. Car c’est ce genre d’acte qui mérite une décoration. Refuser 300 000 FCFA en ce temps de vie chère n’est pas donné à n’importe quel fonctionnaire.
Ensuite continuer l’enquête dans tous les autres hôpitaux publics dans les grandes villes sans oublier le côté de la maintenance des équipements médicaux (scanner, radio, etc.). Car ces équipements ne sont pas bien suivis pour les maintenances et cela nous laisse croire à un sabotage.
Mais 24 mois de prison ferme pour ce monsieur , je trouve que cela est petite et c’est même une perte pour la nation entière. Je propose que le ministère de la justice revoit, si cela est possible, avec le MBDHP, que certains prisonniers , comme ce monsieur, partent à la prison de BAPORO, cultiver pendant 18 mois pour nourrir le Burkina, et ressortir avec une attestation et 100 000 FCFA en poche pour sa réinsertion dans la vie active pour les 6 mois restants.
Faites cela et vous verrez que l’autosuffisance alimentaire sera atteinte en moins de 4 ans. On emprisonne des délinquants qu’on nourrit et soigne gratuitement aux frais du contribuable, alors qu’il y a des honnêtes citoyens qui n’arrivent même pas à manger deux fois par jour. Créer des champs pour les prisons dans les 4 régions et tout condamné à prison ferme de plus d’un mois est transféré automatiquement vers ces champs pour des travaux champêtres et diminuer la durée de sa peine de 1/4. Il suffit de prendre dans chaque région un champ de 10 hectares au maximum , 1 ha pour leurs logements, 9 ha alimentés par 6 forages avec des chateaux d’eau fonctionnant avec l’énergie solaire (4 000 000 CFA/Forage), pour des cultures de contre saison. Vous verrez que les voleurs de la nation vont diminuer et les récidives aussi. Car beaucoup de prisonniers ne veulent plus quitter la prison , ils mangent et dorment gratuitement alors que dehors ils doivent travailler. C’est pourquoi nos prisons sont pleines. Vider les prisons et mettre les prisonniers dans des champs destinés à cet effet et vous verrez.
Bravo à tous les vrais burkinabè digne de ce nom.
Ensemble nous pourrions faire avancer le pays vers le développement.
Cordialement,
5. Le 5 mai 2021 à 09:32, par burkinameilleur En réponse à : Hôpital Souro Sanou de Bobo-Dioulasso : 24 mois de prison ferme et une amende de deux millions de FCFA à l’encontre du cogestionnaire du service de salubrité du restaurant
Maintenant il faut ouvrir l’œil sur les riverains qui jettent les ordures dans les caniveaux. Les communes et mairies doivent constituées des équipes pour sillonner les quartiers et villes du Pays pour dénicher ces insalubres pour qu’ils soient punis. En cas de vide juridique il faut combler rapidement ce vide.
6. Le 5 mai 2021 à 15:13, par Nekre En réponse à : Hôpital Souro Sanou : 24 mois de prison ferme et une amende de deux millions de FCFA à l’encontre du cogestionnaire du service de salubrité du restaurant
Felicitations à ce commissaire de Burkinbila. Un acte à saluer et à montrer en exemple.
J’aimerais revenir sur les responsabilités dans cette situation de cuisine insalubre.
Sous d’autres cieux, les sanctions seraient prises dans tous les echelons de la hierachie et ceux même qui ont un sens de l’honneur prendraient les devants et en tireraient toutes les consequences.
Mais helas, ici sous les tropiques, bien que manifestement fautifs, chacun est tapis dans l’ombre en priant Dieu que la bourrasque ne l’emporte pas pour qu’il puisse continuer à profiter des ses avantages legaux et surtout illegaux.
kato, comme dirait l’autre.