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Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

Publié le jeudi 22 avril 2021 à 09h30min

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Traite d’enfants : Ces mineures

Le besoin en filles de ménage, communément appelées ‘’bonnes’’ a favorisé le développement de la traite d’enfants surtout les mineures dans la ville de Ouagadougou. L’un des quartiers généraux de ce trafic se trouve à la gare de l’Est. Immersion dans ce marché des mineures !

« Ma patronne m’a dit au départ qu’elle voulait une fille pour l’aider à servir les clients dans un kiosque. Chaque matin, je me rends effectivement au kiosque. Mais en plus des services du kiosque, elle me demandait aussi de me charger des activités domestiques à la descente. Je ne peux pas tenir. Moi je ne peux pas. Je préfère aller ailleurs ». Il s’agit-là du témoignage d’Asséta, 15 ans, rencontrée à la gare de l’Est de Ouagadougou, le 18 septembre 2020. Dans sa main, elle tient un sachet de couleur bleue comme sac de voyage et se dirigeait vers le centre-ville.


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Elle vient de rompre unilatéralement avec sa patronne, cinq jours après avoir conclu un contrat verbal de travail. Cette décision lui a coûté un décoiffement et une restitution des anciens habits qu’elle avait reçus de sa patronne. « Je lui ai dit de défaire les cheveux que j’avais tressés et de me ramener tous mes habits que je lui ai donnés. Après cela, je l’ai ramenée où je l’avais prise », raconte la patronne, dans une colère noire qu’elle avait du mal à cacher. Comme pour se consoler, elle laisse entendre que de toute façon, ce n’est pas grave, parce que les enfants, elle en trouvera encore.

La petite Asséta est originaire de Gorgo dans la commune de Koupéla, province du Kouritenga, localité située à plus de 140 kilomètres de Ouagadougou. Depuis l’âge de 13 ans, elle est régulièrement « placée » dans des ménages. Pour ce contrat qui s’est achevé en queue de poisson, elle avait été placée pour une rétribution mensuelle de 20.000 francs CFA par mois. L’histoire d’Asséta n’est pas un cas isolé.

Un groupe de femmes en attente de l’arrivée des filles chez Yaaba et compagnie

Un réseau de trafiquants

A la gare de l’Est de Ouagadougou, située sur la route nationale numéro 4, à une centaine de mètres de l’École nationale des régies financières (ENAREF), plusieurs activités connexes se sont développées à côté du transport. Parmi elles, une entreprise de placement d’enfants dans les ménages. Tout commence à la fin des travaux champêtres. Après ces travaux, les fillettes quittent leurs localités respectives pour un ailleurs meilleur. Certaines le font à l’insu de leurs parents et d’autres au vu et au su de ceux-ci. Direction, « l’eldorado » de Ouagadougou, la capitale burkinabè, à la recherche d’un mieux-être.

Le trajet est fait avec la complicité de certains conducteurs qui transportent ces mineures jusqu’à la gare de l’Est, en échange d’un billet de 1000 ou de 2000 francs CFA par enfant. Sur place, elles sont confiées à des personnes, constituées en réseau, qui font du placement des filles de ménages dans les familles leur business. Ces ‘’commerçants’’, uniquement des hommes selon nos données, ont parfois des listes de potentiels demandeurs, majoritairement de femmes, sous la main. Ils deviennent des tuteurs pour ces mineures sans forcément savoir si leurs parents sont ou pas au courant de leur départ du domicile familial.

Ils sont bien connus de nombreux Ouagavillois et Ouagavilloises. Car c’est auprès d’eux que la plupart des femmes embauchent les filles de ménage. A la tête du réseau se trouve, celui que plusieurs personnes qui travaillent à la gare et aux alentours, ainsi que les clientes (les femmes qui viennent embaucher les filles) appellent affectueusement « Yaaba, Baba, ou le vieux ». Septuagénaire, il est très effacé, discret et calme. Yaaba semble incontournable dans le circuit de placement des filles de ménage à Ouagadougou. Il mène l’activité en collaboration avec deux hommes, la quarantaine d’années, aux corpulences imposantes. L’un est surnommé Zimafo et l’autre Silmiga. Ils sont chargés de coordonner l’arrivée et le placement des filles.

Pour Yaaba, ce travail de placement est une aide qu’il accorde à ces mineures bien que leurs parents ne soient pas souvent informés. Cette « aide » dont le vieux dit rendre, il la monnaie à sa guise sans rendre compte à personne. Ses journées sont rythmées de « Reggya ! », c’est-à-dire « tenez ! », en langue locale mooré. Ses deux poches sont remplies de billets de 10 000 et de 5 000 FCFA qu’il exhibe aux yeux de tous, lorsqu’il doit rendre la monnaie à ses clientes. Yaaba n’a pas une seule entrée d’argent issue de ce « commerce des mineures ». Sur chaque fille qu’il « place », il encaisse une somme de 5000 francs CFA. Hormis cette caution, il perçoit de temps en temps des primes de reconnaissance de la part de ses clientes et même des mineures placées dans les ménages.

Somè Sagnon, le directeur régional de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Centre

Amie, l’indésirable

Zalissa, 13 ans, rencontrée également dans ce marché de mineures, le vendredi 22 septembre 2020, est, elle-aussi, l’une des victimes du circuit de Yaaba. Elle vient d’arriver à Ouagadougou pour la première fois pour chercher du travail. Pour cette originaire de Mogtédo, commune rurale de la province du Ganzourgou dans la région du Plateau central, son jeune âge un critère prisé. « Je préfère les plus petites, parce qu’elles sont plus dociles », laisse entendre une cliente de Yaaba à la vue de la fillette. La petite Zalissa décroche aussitôt du travail. Elle est vite embarquée après la conclusion du contrat : 15 000 FCFA par mois pour surveiller des enfants.

Amie, elle, dit avoir 14 ans. Elle est originaire de Zorgho, localité située à une centaine de kilomètres de la capitale burkinabè. Le réseau de Yaaba et certaines clientes l’ont surnommée « bi-yoogo », « mauvais enfant » en langue locale mooré. Le lundi 2 octobre 2020, elle se faisait remonter les bretelles par Yaaba et compagnie à la gare de l’Est. Son surnom « bi-yoogo » vient du fait qu’elle a été renvoyée par plusieurs employeuses en l’espace d’une semaine après son arrivée.


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L’histoire de la petite Amie était sur toutes les lèvres des femmes qui ont élu domicile dans cette gare de l’Est dans l’attente de l’arrivée des filles de ménage. « Toi, tu es quel genre de fille, tu n’es plus une enfant, 14 ans. On te prend et on te ramène. Pas une seule fois, plusieurs fois. Moi en tout cas, je ne veux pas celle-là », murmurait, en mooré, l’une des clientes. Avant même qu’elle termine ses propos, une autre, Mme Koudrema (nom d’emprunt), lui coupe la parole. « Moi non plus. J’ai vraiment besoin de fille en ce moment pour surveiller mon enfant au bureau mais je ne veux pas celle-là ». Pendant qu’elle essaie de s’expliquer, une autre éclate de rire en se lâchant : « Vous voyez, est-ce que moi, je parle », interroge-t-elle, avant de répondre elle-même à sa propre question : « C’est mieux d’attendre pour avoir de bonnes filles ».

Entre temps, Yaaba reçoit un coup de fil. A peine dix minutes et voilà une femme d’environ 50 ans qui se présente dans une voiture 4x4 avec son chauffeur. Quelques minutes d’échange et le marché est conclu à 20 000 francs FCA. C’est le salaire que bi-yoogo recevra chaque fin de mois. Pendant ce temps, Yaaba a déjà encaissé ses 5000 francs CFA en guise de caution. Mais avant d’embarquer, Zimafo, l’un des hommes de Yaaba, lui lance ceci : « Hey toi là, si tu pars cette fois-ci, tu sais ce que tu dois faire, n’est-ce pas ? ». Puis, il la met en garde : « Tu sais ce qui va se passer, si ça arrive. Tu repartiras d’où tu es venue ».

Asséta, Amie et Zalissa ne sont pas les seules « victimes » de ce trafic qui s’est développé en pleine capitale burkinabè. Car elles sont des dizaines de filles des provinces du Ganzourgou et du Kouritenga qui descendent chaque jour dans cette gare de l’Est qui a pris l’allure d’un marché trafic d’êtres humains. Ces filles arrivent sous la tutelle de Yaaba et compagnie avec un seul objectif, trouver un travail. Les moins âgées sont aussitôt embarquées à leur arrivée car elles sont la préférence des personnes intéressées.


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Quand un « partenariat » pervertit la protection de l’enfant

« Les gens pensent que le travail que nous faisons ici, nous le faisons tout seul. Non, nous travaillons ensemble avec l’action sociale et l’ONG Terre des hommes. C’est même l’ONG Terre des hommes qui nous a donné le registre sur lequel nous enregistrons toutes les personnes qui viennent chercher les enfants chez nous », lâche Zimafo, avant de se renfermer dans une sorte de mutisme face aux autres questions, lorsque nous lui avons décliné notre identité de journaliste. « Comme je viens de vous le dire, l’activité nous la menons avec l’action sociale, des ONG et moi-même je suis aussi membre d’une association. Mais nous ne pouvons pas prendre la responsabilité de répondre à vos questions sans une autorisation préalable des personnes avec qui nous travaillons », déclare-t-il. Selon lui, ne pas parler aux journalistes sans autorisation est une recommandation de ces structures.

Élisée Birba, le responsables adjoint du programme de protection de l’enfance à l’ONG Terre des hommes

Pour obtenir l’autorisation de discuter avec eux, il nous conseille de ne pas faire cas de notre rencontre avec lui. « Si vous partez, dites seulement que vous faites un reportage sur le placement des filles de ménages et que comme ce sont eux qui s’occupent du domaine, vous voulez des informations et si possible avoir une autorisation pour interviewer les acteurs sur le terrain », préconise-t-il, avant de nous rassurer : « S’ils vous en donnent, vous revenez, je vous réponds sans problème ». Sauf que ce partenariat sur lequel il dit s’adosser pour mener cette activité n’existe pas, du moins, c’est ce que disent les concernés lorsque nous les avons rencontrés.

Le directeur régional de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Centre, Somè Sagnon, que nous avons rencontré à cet effet, semble étonné. Car, selon lui, si un tel partenariat existait entre l’action sociale et des personnes menant une telle activité, il serait le premier à être informé. « C’est vous qui nous apprenez cela. Si cela existe vraiment, c’est illégal. Faire venir des mineures dans les gares et puis récupérer de l’argent en les plaçant dans les familles, c’est illégal ». De son avis, c’est une pratique qui se ferait à l’insu ou en complicité, peut-être, avec certains acteurs de la zone mais pas avec les services techniques ou publics chargés de la protection. « Ce n’est pas possible », confie-t-il, catégorique.

« En général, nous n’avons pas une collaboration formelle avec les acteurs sur le terrain, mais c’est avec les services des arrondissements que nous avons un partenariat en termes de suivi et nous sommes accompagnés dans cette tâche par les ONG comme Terre des hommes qui travaille directement avec les acteurs sur le terrain et qui essaie de les organiser », explique le directeur régional de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire du Centre.
Même son de cloche ou presque au niveau de l’ONG Terre des hommes (TDH). Même si l’ONG dit au moins connaître ces structures au sein des gares, elle précise ne pas avoir de partenariat formel avec elles. « Dire que nous ne connaissons pas ces personnes qui sont au niveau des gares, ce sera mentir. Oui, nous les connaissons mais nous n’avons pas un partenariat formel avec elles », explique l’un des responsables chargés de la coordination du programme de protection de l’enfance à TDH, Elisée Birba.

D’après lui, TDH les accompagne à travers des séances de sensibilisation. « C’est une situation que nous avons trouvée et nous essayons d’apporter notre contribution afin de permettre que les droits des enfants puissent être respectés. C’est pourquoi, nous leur demandons de prendre les contacts des personnes qui viennent chercher les enfants à leur niveau, au besoin avoir une copie de leurs pièces pour qu’au cas où il y a un problème, l’on puisse remonter à la personne », explique-t-il.

Mathieu Lompo, le juge pour enfants

Cependant, son adjointe, Lausanne Tall, déclare que l’ONG n’est pas informée de l’argent que les acteurs du réseau encaissent sur le compte de chaque enfant. « Ça ressemble un peu à du trafic et la loi condamne cette pratique. Même ceux qui se portent volontiers de faire venir les enfants et de les placer dans les familles moyennant quelque chose, ça aussi c’est interdit par la loi », argumente-t-elle. « Toutefois, indique-t-elle, il ne faudrait pas que l’on oublie que ces personnes contribuent beaucoup à la protection de ces enfants surtout à la sensibilisation des femmes en cas de non-paiement des salaires, de maltraitance, de violence ».

C’est de la traite

Cependant, l’aide que Yaaba et compagnie disent apporter aux enfants dans cette gare de l’Est est jugée par le directeur régional de l’action sociale comme une traite. « Il faudra qu’on avise les structures habilitées, dit-il, mais d’habitude ces genres de pratique sont mis dans le domaine de la traite. Ce genre d’agissement, dans l’informel, a été organisé pour violer les droits de l’enfant ». Il préconise le démantèlement rapide de « ces entreprises ».


Lire aussi la LOI N°015-2019/AN PORTANT ORGANISATION JUDICIAIRE AU BURKINA FASO


Interrogé sur la question, le juge des enfants, Mathieu Lompo, soutient que si les informations données sont vérifiées, elles sont classées dans la traite d’enfants. Car dans ce cas précis, argumente-t-il, les enfants ont été extraits de leur milieu normal pour un autre endroit et vu leur âge, c’est interdit par la loi. Selon lui, c’est dans ces circonstances qu’on aboutit souvent à des phénomènes incontrôlables notamment le travail forcé, l’exploitation, la prostitution ou l’esclavage.

Le code pénal punit la traite d’enfants d’une peine d’emprisonnement allant de 5 à 10 ans et d’une amende d’un à cinq millions de FCFA. Mais s’il s’agit d’une traite concernant un enfant de tout au plus de 15 ans, la peine d’emprisonnement est de 11 à 20 ans et l’amende de 2 à 10 millions de FCFA. La prison ferme 11 à 20 ans est également appliquée si l’enfant a fait l’objet de travail forcé ou de pires formes d’exploitation sexuelles.

Yvette Zongo
Lefaso.net

NB : Cet article a été réalisé en collaboration avec la CENOZO, dans le cadre du projet Autonomisation des femmes journalistes du Burkina Faso

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Vos commentaires

  • Le 21 avril 2021 à 16:26, par A qui la faute ? En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    ça ne choque aucune autorité du pays, puisque tout le monde exploite cet esclavage tranquillement. Aucun droit pour eux/elles
    Après on vient critiquer les occidentaux de nous exploiter.
    La vérité est que nous sommes des vrais esclavagistes. Si un pays revient acheter des esclages, il y aurait un ministère de l’esclavage ici pour les vendre.
    Trop d’hypocrisie dans nos pays ; les ministres qui se sont succédés pour méthodiquement entretenir la pauvreté chez les moins chanceux de nos populations sont des criminels

    • Le 21 avril 2021 à 21:08, par Tonton Razo En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

      Mr a qui la faute j ai toujours lu et apprecié vos postes mais sur ce sujet je suis pas tout a fait d accord avec vous.Le Mot esclavagisme est un gros mot.L esclavagisme etant l etat de ceux qui sont sous une domination tyranique.Cherchons plutot a encadrer ces "agence de placement" qu a vouloir jetter le bb avec l eau du bain.Oui ....c est le service qui est vendu et non la personne.Combiens d enfants ont pu poursuivre leurs cours grace a ce petit argent gagné en travaillant dans des familles ?C est bien de dire que ces enfants ne doivent pas travailler mais quelle institution doit s occuper d eux.

  • Le 21 avril 2021 à 18:05, par Amadoum En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Que celui qui n a jamais peché jette le premier la pierre.Le gros français c est bien mais il est mieux d aider ces enfants a trouver de bonnes personnes capables de les aider a avoir de quoi subvenir a leurs besoins.La responsable de L ong ne dit pas moins.Toutes les filles qui ont travaillé chez moi ont gardé de bonnes relations avec ma famille.Copions le blanc mais allons y doucement.

    • Le 22 avril 2021 à 08:14, par Le fou En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

      Il ne s’agit pas de copier le blanc, la place d’un mineur de 13, 14 ; 15 ans n’est pas dans une cuisine comme aide de ménage et surtout payé en dessous du SMIG mais à l’école. Toutes les filles qui ont travaillé chez vous ont gardé de bonnes relations avec la famille ?? Je suppose qu’elles étaient déclarées à la CNSS et qu’elles avaient l’âge légal.
      Votre discours est le même que certains esclavagistes blancs qui refusaient d’être traité d’esclavagiste parce que selon eux, ils traitaient bien leurs esclaves et leur accordaient même un jour de congé dans la semaine….

      • Le 22 avril 2021 à 14:39, par Sidnoma En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

        Merci à Le Faso.net d’avoir levé le lièvre ; merci à l’internaute Le Fou pour la pertinence de son intervention !...
        C’est cruel comme pratique !

      • Le 22 avril 2021 à 18:24, par Amadoum En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

        Heureusement ou malheureusement tu es fou.Donc ma reponse est pour les normaux.Le patron meme n a pas souvent le smig.Comme je l ai dit plus haut le mieux est d encadrer ces gens.Personne ne souhaite que son enfant travail avant l age meme pas le fou mais quand sa subsistance en depand on fait comment. ah j oubliais meme nos fous ont besoin d asiles sauf que tout est prioritaire pour nous.

  • Le 21 avril 2021 à 18:43, par rabo En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Nous attendons avec impatience une auto-saisine des autorités compétentes pour traduire les fautifs en justice.

  • Le 21 avril 2021 à 19:14, par Internaute En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Il faut trouver des solutions réfléchies à cette pratique et aux dérives qui peuvent en découler.
    Il y a des africains qui ont regretté le départ des colons. Des exclaves sont très attachés à leurs maîtres et leur sont reconnaissants.
    Des dictateurs sont adorés par une partie des populations...
    Cette pratique de bonnes mineurs ne peut pas être promue.

  • Le 21 avril 2021 à 19:30, par jeunedame seret En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    « Car, selon lui, si un tel partenariat existait entre l’action sociale et des personnes menant une telle activité, il serait le premier à être informé. « C’est vous qui nous apprenez cela. Si cela existe vraiment, c’est illégal. Faire venir des mineures dans les gares et puis récupérer de l’argent en les plaçant dans les familles, c’est illégal ». De son avis, c’est une pratique qui se ferait à l’insu ou en complicité, peut-être, avec certains acteurs de la zone mais pas avec les services techniques ou publics chargés de la protection. « Ce n’est pas possible », confie-t-il, catégorique. » Si cela n’existait pas vraiment, vous auriez dépêché des arrestations et des tribunaux contre les auteurs et compagnie, pour diffamation et atteinte à la loi. Le renier sans action concrète n’est que consentement hypocrite.

  • Le 22 avril 2021 à 09:15, par arsène bamogo En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Que l’Action sociale dise ignorer l’existence d’une telle pratique est le signe évident que cette structure ne joue pas son rôle. Qui n’est pas au courant de ce commerce d’enfants à la gare de l’Est avec ce septuagénaire qui se fout comme d’une guigne de l’avenir de ces petites esclaves qui l’ont rendu riche comme Crésus ? En quoi aide-t-il ces pauvres mineures en les jetant souvent dans la gueule de louves que sont certaines dites patronnes ? Maintenant que tout le monde sait, le ministère, et les autres ONG soit dit en passant, on les attend sur le terrain. Et pas en 2025, mais dans les toutes prochaines semaines...

  • Le 22 avril 2021 à 10:29, par PEGWENDE ! En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Avons-nous besoin d’autant de Gros Francais pour changer certaines pratiques !? Pourquoi cette exode que seule la Revolution a pu freiner ou stopper !? Creons de vraies opportunites agro-sylvo-pastorales avec de bonnes pratiques culturales de contre-saison dans toutes les communes !?

    Dans les localites ou le Gouvernement et ses PTF ont fait l’effort de creer ces opportunites, c’est le contraire qui est en train de se produire : les jeunes filles et garcons au lieu de venir etre "Bonne" des "Boy" ou "Vendre des gateaux ou les jus et la glace", retournent chez eux car ceux qui y sont restes vallent maintenant mieux que eux sur tous les plans.

    Coupons la racine et ce n’est visiblement pas du tout impossible. Meme quand tu n’es pas parti a l’ecole, tu vois que c’est bien possible pour peu que la volonte soit REELLE !

    "Tous le monde connait le nom du Vieux ou la Vielle mais on s’accorde avec la complicite, de presque nous tous, a l’appeler Yaaba !".

    Bonne Chance au Faso et que Dieu suscite Beaucoup plus d’Hommes et de Femmes Assez Courageux pour Accelerer ce debut de changement.

  • Le 22 avril 2021 à 12:38, par Saw En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Esclavagisme est un mot trop fort. A qui la faute ? Si ces enfants ne travail pas, qui va les prendre en charge ? Et puis les je connais mes droits qui parlent de payer au SMIC. Quand on parle du planning familiale c’est pour éviter toutes cette misère. Ce sont les parents même qui placent leurs enfants et récupérent l’argent. Donc arrêtons les gros français pour accuser les pauvres dames qui les embauchent. Moi je pense qu’il faut travailler à encadrer le domaine. Convaincre les patronnes à les libérer pour les cours du soir.

  • Le 22 avril 2021 à 13:09, par saam En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Heyy ! Allons mollo ! Les pays qui parlent d travail ou d’exploitation des mineurs ont les moyens de leurs politiques. Ils savent comment prendre en charge ces enfants. Et ici ? Les parents n’ont pas les moyens pour scolariser les enfants, la marmite ne bout pas tous les jours à la maison. Ces enfants ont-ils d’autres choix que de venir chercher à travailler pour s’en sortir ? Ou préférez-vous qu’ils restent oisifs au village en créant tous les vices ? Certains viennent après les travaux de champs, d’autres pendant les vacances pour se faire un peu d’argent et repartir.
    Ya t’il un mal pour un mineur de se faire de l’argent en apprenant que seul le travail paye ? En occident, leur enfants font des jobs de vacances, qui dit quoi (baby sitting, vente, etc.
    Personnellement j’ai eu une servante que j’ai inscrite à la couture vu qu’elle n’était pas très chargée à la maison. Au bout de 2 ans, elle cousait ses propres tenues. Elle a dû partir ensuite mais est restée en contact avec nous et vit de sa couture (son frère lui a offert une machine).
    Je voulais faire pareil avec celle qui a suivi mais elle a dû être rappelée au village pour se marier.
    J’ai ensuite eu une troisième. Etudiante elle est venue travailler pour 3 mois afin de s’acheter un vélo et ses fournitures scolaires. je l’ai accompagné comme je peux. Aujourd’hui, elle a une moto, s’est mariée et continue ses études et ne rate pas une occasion pour passer nous voir. mais sans sa volonté de se battre, elle ne serait pas là.
    Je suis à la recherche d’une servante et je ferai pareil car je ne les vois quand même pas finir leur vie comme servante. Il faut bien qu’elles apprennent un métier.
    Saluons cet esprit de battante en elles, sensibilisons les patronnes,aidons-les à s’en sortir. Tout le monde y gagne.
    Ne venez pas parler de traite parce que même si je dois faire venir une fille du village directement, je paierai le transport et un petit quelque chose pour son accompagnant. je reste consciente que cette personne ne m’appartient pas et est libre de partir quand elle le veut. alors, il n’y a pas d’achat. Juste un petit merci africain pour service rendu.

    • Le 22 avril 2021 à 15:58, par A qui la faute ? En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

      Vous personnellement êtes de bonne foi, mais il faut reconnaitre que les termes "servantes", "bonnes", etc ne se rencontrent qu’à l’époque de l’esclavage et des monarchies. Et aujourd’hui seuls les pays où la loi est utilisée comme un jouet continue à perpétuer cette pratique.
      Nous avons dit que nous vivons en république, ça veut dire que l’enfant a des droits, tel que le droit à l’éducation. Les autorités ferment les yeux et nous essayons de développer le pays par l’aumône ; ce n’est pas possible. Peut-être que si n’aviez pas de "servante" vous travailleriez moins et votre servante aurait eu un travail.
      Des gens arrivent à la retraite et ils s’accrochent parce qu’ils ne sont pas fatigués, tandis que des étudiants sont au chômage et doivent compter sur la bonté d’un maître comme vous. Parallèlement nos ministres détournent chaque mois la valeur d’un collège pour s’arroser en extra-salaire. Et après on va acheter des "servantes" pour aider à développer le pays. Non ! c’est tout ce que je dénonce.
      Je parle du pays en tant qu’entité, qui doit s’organiser pour éviter cette situation. Nous en avons largement les moyens

    • Le 22 avril 2021 à 16:42, par Lawagon En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

      Bravo ! à vous l’internaute Sam. Vous avez fait la meilleure analyse, selon moi. Il faut aider ces petites mains à s’en sortir et se dire qu’il y a une vie après celle d’être domestique.
      Pouvons-nous imaginer nos propres enfants être traités de la sorte ? Donc soyons bienveillants à l’endroit de ceux des autres. Personne ne choisi ses parents et encore moins d’être né pauvre. Quand on dit de limiter les naissance à travers le planning familial. C’est aussi vrai.

  • Le 22 avril 2021 à 14:09, par Arthur En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Barvo à l’internaute « saam » pour votre humanisme, c’est tout e$ce qu’on demande dans notre société, traitons les autres avec humanisme.

  • Le 22 avril 2021 à 15:20, par Ka En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Indépendamment de l’aspect moral, sur lequel je ne me hasarderai pas à porter un quelconque jugement de valeur sur ce sujet qui était prévisible depuis qu’on sait que les villes Africaines deviendront des cimetières de toutes sortes, ce genre d’analyse ne devait avoir ce titre, sauf qu’en Mauritanie ou les porteurs de couleur noire sont traités en vrais esclaves.

    Rien ne sert de préconiser des mesures Draco tiques contre ce phénomène, tant qu’il n’y a pas de régulation au niveau des employés de maison avec un contrôle rigoureux suivis des sanctions si les employeurs négligent les règles à suivre pour la protection et le bonheur de ces employées de maison.

    Et la réussite de la lutte contre ce phénomène est uniquement une question de volonté politique, surtout du ministère concerné. Malheureusement, dans la plupart des cas, on n’assiste à une lâcheté totale, car le problème vient de ceux qui devaient réguler cette affaire, la preuve est d’aller chez chacun d’entre eux et voir comment ils traitent leurs employées de maison a l’exception de quelques bons samaritain comme mon jeune internaute ‘’’saam.’’’’
    Je partage entièrement le commentaire de mon jeune ‘’’saam’’’ pour plusieurs raisons. ‘’’’Les villes Africaines sont des cimetières de plans mort-nés ? », caricaturait Philippe Hugon en 1985.’’’’’ Et comme je le disais dans un de mes commentaires, ‘’’d’après les prévisions des Nations Unies et de l’OCDE, en 2050, environ 60 % des Africains devraient vivre dans des villes. Les villes s’urbanisent à outrance, car elles sont perçues comme des lieux d’opportunités économiques et sociales, comme des eldorados qui offrent des conditions de vie meilleures aux populations modestes, provenant principalement des zones rurales (plus de 50 % des ruraux migrent vers les villes : exode rural). Cette forte urbanisation massive qui prend forme depuis 1960 - date à laquelle plusieurs pays africains sont devenus indépendants n’est pas proportionnelle au niveau de développement économique des villes concernées. Ainsi se pose le problème de nos jeunes filles, disons les enfants mineurs qui cherchent coute que coute à s’en sortir de la misère. Et cette jeunesse a raison.

    Car, la majorité des grandes villes a une configuration spatiale d’ un pôle urbain qui abrite les principaux services publics, privés et les quartiers résidentiels aux alentours pour les riches et d’autre part une périphérie qui s’étale horizontalement, animée par des habitations sans lotis éparpillées d’une couche de population modeste qui sert de main d’œuvre bon marché, à ne pas dire un bon marché d’esclaves.

    Conclusion : Les problèmes de ce phénomène et de la jeunesse en particulier, même si on l’évoque avec nos décideurs, sont à long terme et dépasse donc l’horizon politique qui est celui de la prochaine élection. Tant qu’on aura affaire à des dirigeants, "cadres" et autres décideurs, dépourvus de toute VISION (malgré les chants des griots (grillons ? qui essaient de nous faire croire qu’ils en ont une), les problèmes de la jeunesse ne feront que perdurer et même s’aggraver et prendre de l’ampleur. Heureux de te lire mon jeune internaute ‘’’saam’’’ et merci pour des bonnes actions citoyenne et patriotique.

  • Le 22 avril 2021 à 15:30, par Natti halidou En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Merci pour cet article que j’attendais personnellement.
    Mais je le trouve incomplet, la gare de l’Est n’est qu’une partie cachée de l’affaire.

    Le quartier zogona, dapoya, larlé, wayalguin, zongo et j’en passe.
    Dans ces lieux, les meme pratiques se font durant les 12 mois de l’année.
    Je demande sincèrement aux autorités de reflechir sur la question afin de reglementer ce secteur.

    Nous sommes tous conscient qu’en ville nos mamans, soeurs auront toujours besoin de l’aide de ces filles dans leur taches ménagères etc.
    Aussi nos jeunes soeurs , compte tenu de la galère que vive nos parents dans les campagnes, elles se présenteront toujours dans les grandes ville pour chercher de quoi subvenir à quelques de leur besoins.

    Et comme l’Etat tout comme des particuliers ne sont pas encore prêts à investir dans des actions de développement dans nos campagnes, je suggère qu’il y est une réflexion et une communication profonde sur la question
    afin que ces filles soient traitées comme il se doit.

    Et s’ils ont besoin d’une tête supplémentaire pour réfléchir, des mains et pieds pour passer à l’action, je ne suis pas loin.
    Je vous remercie !

    Bon temps de carême a tous et que Dieu bénisse le Burkina Faso. amin

  • Le 22 avril 2021 à 16:47, par Sam En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Merci pour cet article très intéressant qui vient rappeler à juste titre les conditions de travail combien difficile des filles de ménages de surcroit mineures. Au délà des filles de ménages, cet article peut nous améner à d’autres interrogations portant sur le travail des enfants de moins de 15ans. Et la situation des enfants apprentis (qui sont souvent des travailleurs de part ce qu’ils font en entreprise) dans les ateliers de soudure, de mécanique, de couture, de lieu de commerce ? Ils sont nombreux les enfants de moins de 15ans au Burkina Faso qui travaillent au vue et au su de tout le monde, mais personne n’en dit mot. Je suis sûr que parmi certains internaute qui ont eu la critique facile sur cet article, ont fait réparé par moment leurs engins par des enfants de 14 ou 15 ans dans les garages auto ou atelier de réparation de moto. Bref, avançons méthodiquement pour une bonne résolution de ce problème.

  • Le 22 avril 2021 à 19:52, par KABORE En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Vous voyez, ce qui fait le lit du retard socio-économique burkinabè, c’est notre profonde hypocrisie et notre insouciance énervante.Tout le monde est dans quelque chose et est prêt à critiquer cette chose sans proposer de réelles solutions et surtout en jouant les bons et les saints. Qui n’a pas besoin de fille de ménage ? Il faut seulement encadrer cela à cause de certaines dérives de certaines familles (surtout les femmes qui ne considèrent pas ces filles comme leurs enfants et qui les maltraitent). que fait le ministère en charge de l’action sociale pour accompagner ces filles et ces familles qui les embauchent ? Rien ! On se sucre sur ces pauvres filles en répétant et en exhibant bêtement les niaiseries sur les droits de l’enfant qui sont aux antipodes de nos réalités et de nos traditions. Qui de nous n’a pas reçu une parente pour qu’elle soit un garde bébé ou une aide-ménagère ou n’a pas été témoin de son frère ou de sa soeur qui a reçu de telles petites filles de nos parents du village pour les aider à faire grandir leurs petites filles ou même leurs jeunes garçons ? Quel mal y a-t-il à cela ? En étendant cela aux autres familles qui reçoivent des filles de ménage (ou "bonnes"), cela revient à la même chose si tant est que notre motivation est d’embaucher cette fille pour qu’elle nous aide en l’aidant, elle et ses parents, à s’en sortir ? Nous savons tous qu’en Afrique, il y avait l’initiation pour aider les enfants à grandir et à devenir des ADULTES de demain. C’est la même chose lorsqu’on héberge une jeune fille ou un jeune garçon chez soi afin qu’ils nous aident dans quelque domaine que ce soit en l’amenant aussi à apprendre et à grandir. Il n’y a ici, aucune exploitation ni aucun trafic d’enfants, Il n’y a que de l’humanisme. SEULEMENT, il faut encadrer tout cela pour éviter les dérives en exigeant des personnes qui reçoivent et qui places ces filles un certain nombre d’exigences comme par exemple l’établissement d’un certificat à établir à l’action sociale et qui montre que la fille et ses parents sont d’accord pour qu’elle soit accueillie par une famille pour servir de fille de ménage ou par exemple aussi un document à établir à l’action sociale par la famille accueillante et qui montre qu’elle traitera l’enfant dans le respect de son intégrité physique, moral, intellectuel et psychique et que toute transgression lui sera punissable par la loi en cas d’existence de preuve matérielle sérieuse et vraie. Mais de tout ça, rien ! L’action sociale brille par son silence, son laxisme, son incompétence et son manque d’humanisme en transformant ces cas de filles de ménage en business et en choux gras car grâce à cela, elle a des financements (vite détournés par de faux papiers avec souvent même la complicité des bailleurs) d’un occident naïf et pourri qui ne comprend rien à nos valeurs culturelles et socio-économiques ou qui sait mais fait tout pour désaxer nos valeurs avec l’aide même de nos administrations de l’action sociale et de la justice.

  • Le 23 avril 2021 à 09:37, par Assétou En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Un sujet très pertinent, mais à qui la faute ? Ses enfants sont laissés à eux même depuis la base sinon à cet âge leur place est à l école.si à défaut elles viennent à Ouaga aider les ménages, l essentiel est de s’assurer qu’ elles soient bien protégé,nourri et logé convenablement car la plupart d’ entre elle prépare leur panier de mariage avec l’ argent économisé dans les ménages. Que Dieu protège ces jeunes filles car elles n’ ont pas voulu cette situation,c est la responsabilité des parents.

    • Le 23 avril 2021 à 13:58, par Nattih En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

      Mercia Assetou pour votre réflexion mais quand vous attaquiez les parents directement, je me vois obliger de rembourser de chemin.

      Prenez le temps et menez une réflexion sur les zones d’où viennent ces jeunes filles, s’il ya le minimum des services sociaux de base fonctionel à temps plein dans ces localités ?

      Conscient que toutes ne viennent pas de ces localités mais aussi, n’oubliez pas que l’école n’est pas fait pour tout en terme de moyen. Car vous allez voir que grand nombre d’entre elles ont au moins un niveau CE1 voir CM2.
      Donc ce n’est pas la question de l’école qui pourrait résoudre ce problème d’autant plus que l’école elle même n’a pas encore fini de recycler les dechets qu’elle produit sur le marché du chômage.
      La tragédie du diplomé sans eemploi.
      Nous sommes tous d’accord que le mal est fait alors cherchons à minimiser les dégâts en proposant un plan de sorti de crises.

  • Le 23 avril 2021 à 11:58, par COB En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Nous qui bénéficions des services de ces mineures, corviables, aux soins de nos enfants impolis, ne souhaitons pas qu’elles soient à l’école. Comment ferons-nous alors ? Prions donc Dieu pour que la misère persiste dans une frange de la population. On aura le beau rôle de les sauver de la misère pour un salaire de 15 000 FCFA.

  • Le 28 avril 2021 à 18:18, par SANOU En réponse à : Traite d’enfants : Ces mineures "vendues" comme du bétail à Ouagadougou

    Un phénomène de société très sensible dans les grandes agglomérations que celui des bonnes et servantes. Je pose le phénomène en terme d’offre et de demande.
    En préalable je n’aime pas les termes bonnes, servantes ou domestiques, je préfère le terme d’aide familiale.
    De la demande : de nombreuses familles ont besoin d’aide pour la garde de leurs jeunes enfants, et pour les taches ménagères, surtout si la mère de famille a une activité professionnelle.
    De l’offre : de nombreux jeunes filles déscolarisées ou non scolarisées sont à la recherche de moyens de subsistance, elles n’ont à offrir en échange que leurs mains pour un peu de travail manuel (fille de ménage, garde bébé, vendeuse).
    On pourrait parler d’un partenariat gagnant - gagnant.
    De nombreuses initiatives existent pour mettre en contact les demandeuses et les potentiels employeurs. Cependant il y a de nombreux abus, d’où la nécessité d’un encadrement. Ceci est un appel à l’action sociale, qui peut créer une filière professionnelle d’aides familiales avec une formation de base notamment sur l’hygiène qui est souvent médiocre chez ces filles, et les droits de la personne.
    Les revenus de la majorité des ménages sont modestes ce qui ne permet pas d’employer des salariés avec au moins le SMIG. Cependant les quelques billets de banque concédés aux filles sans aucun revenu s’il sont bien gérés peuvent servir de base au démarrage d’une activité qui permettra l’autonomisation financière de ces filles. Ma contribution pour la réflexion.

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