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Transparence climatique au Burkina Faso : Le comité d’orientation et de suivi scrute les activités

Publié le mardi 6 avril 2021 à 16h20min

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Transparence climatique au Burkina Faso : Le comité d’orientation et de suivi scrute les activités

Le comité d’orientation et de suivi de l’Initiative de renforcement des capacités sur le système de transparence au Burkina Faso en matière d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques (CBIT) a tenu sa première session au titre de l’année 2021, ce mardi 6 avril 2021, à Ouagadougou. L’ouverture des travaux été présidée par le secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, Augustin Kaboré.

Le projet « renforcement de capacité pour la transparence du Burkina Faso en matière d’atténuation et d’adaptation aux changements climatiques (CBIT) » est une initiative de la Convention cadre des Nations-unies sur les changements climatiques. Dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord de Paris, le Burkina Faso a reçu un appui financier et technique du Fonds pour l’environnement mondial via le Programme des Nations-unies pour l’environnement.

Le secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, Augustin Kaboré, a souligné que cet appui financier et technique vise à renforcer les capacités institutionnelles du Burkina afin qu’il puisse montrer des indicateurs de transparence en matière d’atténuation et d’adaptation. L’initiative a été lancée le 3 septembre 2020 et le comité d’orientation et de suivi a pu tenir sa première session. Cette année, la tradition a été respectée. Les membres dudit comité se sont réunis le mardi 6 avril 2021, à la faveur de la première session au titre de l’année 2021.

Les participants

Cette session a permis aux participants non seulement de dresser le bilan des activités de l’année 2020 et de procéder à sa validation mais aussi de définir le programme d’activités de l’année en cours et recueillir des recommandations pour une mise en œuvre efficiente de ce projet. Le renforcement des capacités institutionnelles pour la transparence climatique, de l’avis du SP du CNDD, n’est pas seulement l’affaire du ministère de l’Environnement. Tous les acteurs sont impliqués notamment les structures publiques de l’Etat, la société civile, le privé, les partenaires techniques et financiers.

Ce cadre a été mis en place pour jeter un coup d’œil sur les activités de cette initiative de transparence climatique, selon le SP du CNDD, Augustin Kaboré

« Dès que l’autorité a lancé l’initiative en 2020, nous nous sommes organisés pour mettre en place non seulement les organes, mais également à renforcer les capacités de ces différents acteurs. C’est une thématique émergente qui n’est pas encore maitrisée par les différents acteurs. Nous l’avons fait en 2020. Mais il faut se dire que le renforcement des capacités institutionnelles est un processus à long terme parce que ce n’est pas aussi évident de maitriser ce concept en si peu de temps », s’est exprimé M. Kaboré.

Le conseiller technique principal du CBIT invite les participants à des échanges fructueux

Partant du constat que le changement climatique est transversal, le conseiller technique principal du CBIT, Dr Tiga Neya, dit avoir rencontré l’ensemble des différents départements ministériels, les autres organisations qui œuvrent aussi dans le sens du changement climatique pour voir dans quelle mesure ils peuvent travailler ensemble et développer une synergie pour être plus efficace et efficient.

Cette initiative a permis d’identifier des points focaux dans chaque département ministériel ou institution bilatérale et multilatérale. Les membres se retrouveront régulièrement pour échanger autour de la question. Répondre aux exigences du changement climatique et de la Convention cadre des Nations-unies sur le changement climatique, telle est la mission qu’ils se sont assignée.

Aïssata laure G. Sidibé
Lefaso.net

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