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Météorologie : Le Burkina Faso, pays modèle selon l’Organisation mondiale de la météorologie

Publié le mardi 23 mars 2021 à 21h30min

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Météorologie : Le Burkina Faso, pays modèle selon l’Organisation mondiale de la météorologie

La Journée météorologique mondiale a été célébrée ce mardi 23 mars 2021, sous le thème « L’océan, l’eau et le climat ». En ce jour symbolique, une réunion de haut niveau sur le CREWS s’est tenue par visioconférence à Ouagadougou autour du thème « Renforcement de la résilience de la population face au changement climatique par l’amélioration de l’alerte précoce et l’information climatique ». La cérémonie a été présidée par le ministre des Transports, de la Mobilité urbaine et de la Sécurité routière, Vincent Dabilgou.

C’est dans l’optique de célébrer les réalisations du Burkina Faso en matière de météorologie à large échelle que l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM) a désigné ce pays pour abriter la réunion de haut niveau sur le CREWS, un projet qui permet de faire les observations de surface et de pouvoir disposer de plusieurs stations météorologiques. Cette réunion s’est tenue le mardi 23 mars 2021 à Ouagadougou, par visioconférence.

Les participants du Burkina.

Au titre des avancées notables enregistrées, c’est avec satisfaction que le ministre des Transports, Vincent Dabilgou, a indiqué qu’au niveau africain, le pays des hommes intègres est le seul à avoir bénéficié du Fonds mondial climat. Cela, en vue de renforcer la démarche climat et l’ensemble des services météorologiques du pays. Egalement, dans le cadre du projet CREWS, le Burkina Faso peut s’enorgueillir d’être le seul pays à disposer de 270 stations météorologiques. S’appuyant sur ces réalisations, l’OMM estime que le Burkina Faso est un pays modèle. « C’est ce que nous sommes en train de célébrer en ce moment », se réjouit le ministre des Transports, qui avait à ses côtés ses collègues de l’Agriculture, Salifou Ouédraogo ; de l’Environnement, Siméon Sawadogo ; et le représentant du ministre de l’Eau.

Le ministre des Transports, Vincent Dabilgou, satisfait des efforts consentis par le Burkina Faso.

Ils ont, chacun dans son domaine de compétence, exposé aux participants à la réunion leurs réalisations dans le domaine de la météorologie et émis des recommandations. « Les remarques du ministre de l’Agriculture ont montré que notre pays est un pays modèle dans le domaine de l’agriculture. Le ministre de l’Environnement a été aussi invité pour montrer que dans le domaine du changement climatique, nous devons avoir de meilleurs comportements. A ce niveau, le ministre de l’Environnement a montré comment nous sommes en train de faire une démarche dans le sens de pouvoir maîtriser l’ensemble des dégradations de notre pays. Je pense qu’à ce niveau, nous avons montré que nous avons une démarche innovante. Le ministre de l’Eau, représenté par son directeur de cabinet, a montré que le Burkina Faso est un pays qui se bat pour maîtriser de plus en plus les eaux de surface », a résumé le ministre Dabilgou à l’issue de la réunion. De ce qui précède, il a affirmé que le Burkina Faso est en train de devenir, au niveau africain, un vrai modèle dans le domaine de la météorologie.

Des défis demeurent, selon le DG de l’ANAM, Joël Zoungrana.

De son côté, le directeur général de l’Agence nationale de la météorologie (ANAM) du Burkina Faso, Joël Zoungrana, a expliqué que la météorologie est une science qui permet de mettre à la disposition des décideurs et des utilisateurs finaux, des prestations de services transversaux qui constituent un levier de valeur socio-économique. Certes, aujourd’hui, les compétences de l’ANAM sont reconnues au niveau international, mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt.

Car des défis restent à relever. Ainsi, l’agence se concentrera dans un premier temps à maintenir en bon état de fonctionnement, le réseau de plus de 270 stations automatiques qui, faut-il le souligner, permet de recueillir en temps réel les données en provenance du réseau national, de les analyser pour la prestation de service et d’alimenter la base de données climatiques. Ensuite, il s’agira de développer les capacités de l’ANAM afin qu’elle puisse produire des prestations de services adaptées aux besoins spécifiques de tous les secteurs de la vie socio-économique sur le terrain. Pour terminer, l’ANAM devra accroître sa capacité en ressources propres.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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