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Investir au Burkina Faso : Le ministère en charge de l’Industrie et du Commerce veut intéresser la diaspora

Publié le dimanche 21 mars 2021 à 15h10min

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Investir au Burkina Faso : Le ministère en charge de l’Industrie et du Commerce veut intéresser la diaspora

Le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (MCIA) a organisé un webinaire, le samedi 20 mars 2021, à l’endroit des investisseurs de la diaspora burkinabè. Objectif, informer cette diaspora des opportunités d’investissement et les mesures incitatives au Burkina Faso. Le webinaire organisé à travers l’Agence de financement et de promotion des Petites et moyennes entreprises (AFP-PME) a été parrainé par le ministre en charge des Burkinabè de l’extérieur, Maxime Koné.

Informer la diaspora sur le cadre juridique, institutionnel, économique ainsi que les opportunités d’affaires au Burkina Faso, c’est l’objectif du forum organisé en ligne par le ministère en charge de l’Industrie et du Commerce, à l’intention de l’Agence de financement et de la promotion des PME (AFP-PME), à l’intention des Burkinabè de la diaspora.

Présidé par le ministre Harouna Kaboré, c’est un webinaire qui entre dans le cadre du Projet d’appui à l’entrepreneuriat de la diaspora du Burkina Faso (PAED-BF) dont le but principal est de contribuer à l’accroissement des investissements de la diaspora par la création et le développement de petites et moyennes entreprises et industries au Burkina Faso.

Le ministre Harouna Kaboré au centre, à gauche le directeur des Burkinabè de l’extérieur représentant du parrain et à droite le directeur de l’AFP-PME, Honoré Kietyeta

Plus concrètement, informe le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Harouna Kaboré, il s’agit de présenter le dispositif PAED-BF, la plateforme www.diasporaburkina.bf et les services offerts, les opportunités d’investissement et les mesures incitatives au Burkina, le dispositif de promotion des exportations, le dispositif de création des entreprises en ligne ainsi que quelques accords commerciaux tels que la ZLECAF, l’UEMOA, l’APE, etc.

Vue des participants locaux au webinaire

Le directeur général des Burkinabè de l’extérieur, Mamoudou Ilboudo, représentant son ministre, le parrain de la cérémonie, a déclaré que ce projet est en phase avec les actions entreprises au département des Affaires étrangères en vue d’optimiser la contribution de la diaspora burkinabè au développement. Il vient en complément, précise-t-il, d’un vaste chantier en cours d’opérationnalisation au niveau du ministère des Affaires étrangères, et qui comprend entre autres, la Stratégie nationale de gestion de la diaspora, le Haut Conseil des Burkinabè de l’extérieur, la Stratégie de mobilisation et de promotion des investissements de la diaspora et le Fonds d’appui aux investissements des Burkinabè de l’extérieur. C’est pourquoi, il se dit convaincu qu’une synergie d’actions entre le département des Affaires étrangères et celui du Commerce permettra de booster et de renforcer l’entrepreneuriat de la diaspora au Burkina Faso.

Le ministre du Commerce avait à ses côtés le Directeur général de l’AFP-PME, Honoré Kietyeta, qui a communiqué sur le PAED-BF, la plateforme www.diasporaburkina.bf et les services offerts. Le PAED-BF a été initié après le Forum national de la diaspora tenu du 11 au 13 juillet 2018 à Ouagadougou. Sa plateforme numérique a été lancée officiellement le 27 octobre 2020 après examen du document de projet en juillet de la même année. Il était prévu dans le cadre de ce projet une série de rencontres d’information à l’endroit de la diaspora.

Etienne Lankoandé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 21 mars 2021 à 12:36, par même chanson tout le temps En réponse à : Investir au Burkina Faso : Le ministère en charge de l’Industrie et du Commerce veut intéresser la diaspora

    Oui, même chanson tout le temps. Y a eu plusieurs tentatives d’aplanir le chemin pour l’investissement, mais rien. Prob : le laxisme et la lenteur inexplicable ds l’administration ; ensuite rien n’est fixe sur les dossiers à fournir (tu envoie tout ce qu’on demande, et on te dit, ah il manque tel papier ; tout ça souvent pour t’amener à comprendre le language, qu’il faut laisser quelque chose). En réalité, ce ne sont pas seulement les Diaspos qui en sont victimes, mais aussi les citoyens de l’intérieur. Pourtant, les blancs gagnent facilement gain de cause : soit juste grâce à la couleur de peau dû à notre complexe, soit parce qu’ils sont de mêche avec les autorités. C’est ainsi que les nationaux sont découragés, et les grandes entreprises sont entre les mains d’expat européens et arabes. Vendre son pays ne dépasse pas cela. Et c’est l’oeuvre des autorités et inconsciemment aussi l’oeuvre de citoyens de l’administration. C’est malheureux pour l’Afrique et surtout pour le Burkina Faso de Thom Sank :-(

    • Le 22 mars 2021 à 09:54, par Issa Jones Traore En réponse à : Investir au Burkina Faso : Le ministère en charge de l’Industrie et du Commerce veut intéresser la diaspora

      Comment pouvez vous convince la diaspora en disant de payer les frais de mission d’une equipe qui vient de Ouaga pour une etude d’impacte environmental ? Il n’y a meme pas un montant fixe pour cette etude. J’invite le Ministere de l’environnement a’ donner ici le montant exacte fixe’ pour cette etude. J’invite aussi le Ministere de tourisme a’ donner le montant exacte fixe’ a’ payer pour l’ouverture d’une auberge. La dispora ne viendras jamais avec ces lourdeurs administratives, (ici c’est comme ca).

  • Le 22 mars 2021 à 13:18, par Prudence En réponse à : Investir au Burkina Faso : Le ministère en charge de l’Industrie et du Commerce veut intéresser la diaspora

    En général, nos autorités ne s’intéressent à la diaspora que comme une vache à lait pour transferer des sous de l’extérieur vers l’intérieur. Quand il s’agit de leur faire profiter de quoique ce soit, on jette le regard ailleurs.

    Des simples dossiers de recrutement où on fixe des délais et exigent des documents que la diaspora ne peut pas satisfaire, à l’impossibilité d’acquérir une propriété foncière sans une présence physique à plusieurs reprises en passant par toutes les mesures administratives prises uniquement en fonction de ceux qui sont à l’intérieur, on prive la diaspora de la possibilité d’exercer la moindre activité au pays. Quand on leur parle, ils font sembler d’écouter et rien ne bouge.

    Ils prétendent que c’est eux qui connaissent les réalités du pays mais c’est une réalité où c’est lent, lourd et flou.

  • Le 23 mars 2021 à 21:09, par Un diaspo En réponse à : Investir au Burkina Faso : Le ministère en charge de l’Industrie et du Commerce veut intéresser la diaspora

    Encore faut-il impliquer et ecouter ce que la diaspoa vous dit. Lorsque l’on propose des solutions et des idees, vous faites carrement autre chose. Pas etonnant que depuis le temps on tourne en rond.

  • Le 24 mars 2021 à 15:06, par Passakziri En réponse à : Investir au Burkina Faso : Le ministère en charge de l’Industrie et du Commerce veut intéresser la diaspora

    Je pense personellement que le ministre Kaboré est de bonne foi dans ses intentions du ministre Kaboré sont bonnes , mais seront-elles süffisantes pour déclencher un déclic ? Il aurait peut-être été bon de communiquer sur la tenue de ce Webinaire au préalable afin de ratisser large. Si ``a la fin vous vous retrouvez Avec une poignée de compatriotes de la Diaspora, l’impact aurait été moindre. En tous cas, en lecteur fidèle de lefaso.net, je n’ai Pas pris connaissance d’une telle initiative ;
    Félicitations malgré tout pour l’initiative, car les défis sont nembreux . En première place la création d’emplois décents pour la jeunesse, ce qui passera forcement par un secteur privé dynamique et productive aussi quantitativement que qualitativement. Pour ca , les investissements extérieurs sont à encourager ! Seulement ne nous cachons pas les choses car la corruption dans nos Administrations est un grand problème qui freine les investissements parce que ca finit par décourager beaucoup. Imaginez vous que pour un acte administratif qui coûte 10 000 FCFA, le fonctionnaire attende 25 000 FFCA de la part d’un bénéficiaire local, et il attendra même 250 000 de la part de l’expatrié parce qu’il pense que lui son matelas est fait de Billets de Dollars ou d’euros, alors que ceux qui vivent à l’extérieur ne laissent pas leur cerveau dans leur pays de résidence pour venir investir au pays ! Donc combat N°1 combattre ces fonctionnaires indélicats qui font de la surenchère sur les actes administratifs pour leurs intérêts égoistes aux dépens de la Nation.
    Après interessez vous aux burkinabè de l’extérieur sincèrement en vous raprochant d’eux. Vous voyez que le ministre délégué n’a même pas eu le temps d’y prendre part et a préferé envoyer le DG des burkinabé de l’extérieur ( je me démande ce que ca veux dire même) ? Sans le respect et la confiance reciproques, ca risque d’être pénible.

    Passakziri

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