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Côte d’Ivoire : Qui était Hamed Bakayoko, le « grand père de la Chine » ?

Publié le jeudi 11 mars 2021 à 16h50min

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Côte d’Ivoire : Qui était Hamed Bakayoko, le « grand père de la Chine » ?

La rumeur n’a duré que quelques jours pour se transformer en une information : Hamed Bakayoko est décédé. Le Premier ministre ivoirien a rendu l’âme, le mercredi 10 mars 2021 en Allemagne suite à un « cancer du foie ». Il était d’abord admis à l’hôpital américain de Paris avant son transfert de l’Hexagone. Qui était cet homme que la Côte d’Ivoire et les Africains pleurent aujourd’hui ?

Né le 8 mars 1965 à Abidjan, Hamed Bakayoko est un homme avec un parcours assez atypique. En 1985, après son baccalauréat série D obtenu au Collège Notre Dame d’Afrique, une année plus tôt, celui qu’on appelait affectueusement « HamBak » avait posé ses valises à l’Institut de math physiques (IMP) de l’Université de Ouagadougou. Il passera ses trois prochaines années pour la médecine à l’Ecole Supérieure des Sciences de la Santé (ESS.SA) de la même université.

Son amour pour le journalisme finira par prendre le dessus. Lorsqu’il faisait le Cours moyen deuxième année (CM2), il crée et dirige le journal de son école. En 1991, il crée le journal « Le Patriote » dont il est le directeur de publication. Deux ans plus tard, Hamed Bakayoko prend les commandes de « Radio Nostalgie », la première radio privée commerciale de Côte d’Ivoire. Il devient le Président directeur général (PDG) de ce groupe de 2000-2003.

Vie politique

Hamed Bakayoko est l’un des membres fondateurs du Rassemblement des républicains (RDR). C’est sous cette bannière qu’il devient ministre des Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) dans le gouvernement de réconciliation nationale formé après les accords de Linas-Marcoussis en 2003, sous le président Laurent Gbagbo.

Avec l’arrivée au pouvoir du président Alassane Ouattara en 2011, HamBak est nommé ministre de l’Intérieur. Un poste qu’il va conserver sous trois gouvernements jusqu’en 2017.
En juillet 2017, il est nommé ministre d’Etat, ministre de la Défense, et devient le numéro deux du gouvernement, où il avait eu la lourde tâche de gérer plusieurs mutineries dans l’armée.
En 2018 il avait été élu maire d’Abobo, l’une des deux grandes communes populaires d’Abidjan.

Suite au décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly le 8 juillet 2020, Hamed Bakayoko assure son intérim à la tête du gouvernement. Une nomination qui sera confirmée dès la formation du premier gouvernement du troisième mandat d’Alassane Ouattara en novembre 2020.
Quatre jours avant sa mort, HamBak a été réélu député dans son fief de Séguéla (Nord) aux législatives du 6 mars.

Père de quatre enfants

La popularité d’Hamed Bakayoko n’était pas seulement du milieu politique. En effet, l’homme avait su développer une familiarité avec le monde des artistes de la Côte d’Ivoire et hors de ses frontières. « Mon fils », c’est ainsi qu’il appelait affectueusement feu Dj Arafat, « le père de la Chine ». Aujourd’hui, « la Chine », les fans de Dj Arafat ont perdu leur « grand père ».

Hamed Bakayoko était marié à Yolande, une avocate, chrétienne originaire de l’Est, avec laquelle il a eu quatre enfants (trois fils et une fille). Le lundi 8 mars 2021, HamBak avait soufflé sur sa 56e bougie…

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 11 mars 2021 à 17:52, par Alexio En réponse à : Côte d’Ivoire : Qui était Hamed Bakayoko, le « grand père de la Chine » ?

    Cryspin Masneang Laoudiki, Vous avez oublier de mentionner que Hamed Bakayoko etait le grand maitre de la Franc-maconnerie en Cote D Ivoire. Les rumeurs qui courent en Cote D Ivoire parlent de son empoisonnement par le petit frere du president ADO. Tene Birahima dit photocopie. En fait victime d une lutte interne pour la succession a lhorizon de l actuel president.

  • Le 11 mars 2021 à 18:14, par Sidnoma En réponse à : Côte d’Ivoire : Qui était Hamed Bakayoko, le « grand père de la Chine » ?

    ..."En 1985, après son baccalauréat série D obtenu au Collège Notre Dame d’Afrique, une année plus tôt, celui qu’on appelait affectueusement « HamBak » avait posé ses valises à l’Institut de math physiques (IMP) de l’Université de Ouagadougou. Il passera ses trois prochaines années pour la médecine à l’Ecole Supérieure des Sciences de la Santé (ESS.SA) de la même université...."
    C’est vraiment ambigu comme récit M. Laoundiki !

  • Le 11 mars 2021 à 21:05, par Ka En réponse à : Côte d’Ivoire : Qui était Hamed Bakayoko, le « grand père de la Chine » ?

    Mon ami Abou Touré, je sais que tu lis cette analyse, ’’’Qui était Hamed Bakayoko’’’ de Cryspin Masneang Laoundiki : Et tu diras comme moi que pourtant, ne déplaise à ceux qui en veulent a cet homme, c’est bien grâce a lui qui a tout fait pour être adopté par l’ex madame Kaboré- Henriette Diagri-Diabaté du RDR, et après plus proche a la première dame Dominique Ouattara, qu’ADO est président actuellement.

    Personne ne peut le nier, sauf des amnésiques qui ne l’ont pas vu à l’hôtel du Golf au moment de la crise Ivoirienne, et qui était trés furieux quand un pro-GBAGBO s’est permis de déchirer les résultats de l’élection présidentiel devant les caméras des télés, et vu à travers le monde entier, dont HAMBAK confirmait : ‘’’’Quand on est arrivé au point d’arrogance et d’ingratitude et que le geste est considéré comme une "impolitesse" en clair, le pouvoir reviendra à qui de droit, car, c’est à cause de ces gestes qui ont inciter le peuple à voter massivement pour ADO.’’’

    Oui je me rappelle de ce jeune destiné au journalisme, qui m’a fait découvrir dans les années 1983 le quartier de 220 logement d’Adjamé, en suite quand je lui ai demandé de me conduire à l’Usine UNIWAX de production des pagnes. A l’époque il fallait traverser le Banco ou tous les habits de la ville sont lavés par les Nigériens, et traversé Yopougon qui était une banlieue pour arriver dans cette Usine qui était dans la Foret et gérer par des hollandais. Et ce que j’avance ce n’est pas notre ami Bouabré qui me dirait le contraire, car le jeune Bouabré Jr. n’avait que 2 ans, aujourd’hui devenu un vrai ami du Burkina sur FACEBOOK et quelques sites des réseaux sociaux.

    Revenant à l’homme du nom Hamed Bakayoko, je me suis demandé pourquoi le choix de Gon comme dauphin d’ADO et pas HAMBAK ? Car, le choix de Gon comme candidat, ADO, en toute connaissance de la précarité de sa santé, était d’emblée un mauvais choix de sa part, et je pense que le peuple Ivoirien savait que ce dernier avait lui aussi motivé par un agenda caché. Sinon la maladie de GON est bien connue de tous.

    Que tous ceux qui dise que c’est une malédiction sa disparition sachent que sans les tests, on peut considérer que 40% de la population du continent est atteinte des cancers de tous sortes qu’on ne peut pas imaginer. Prostate, foie, seins, excet. Et je conseille à nos décideurs de ne pas avoir honte de faire des tests, et le faire savoir au peuple qui compte sur eux. J’en suis sûr que les deux n’étaient pas les seuls malades de l’entourage d’ADO. Mais à cause du fatalisme et la religion et divers croyances qui demeure dans la tête de tout Africain, l’homme a un sort prédéterminé, c’est pourquoi j’ai lu quelques commentaires qui confirme que la mort d’HAMBAK n’est pas de maladie.

    Oui la mort d’HAMBAK est une grande perte pour la Cote d’Ivoire et surtout pour son père adoptif ADO. Car, en s’engageant dans son troisième mandat d’œuvrer pour la résolution de la crise, née de la présidentielle du 31 octobre dernier" il comptait sur HAMBAK, pour ne pas être qualifié comme un pompier pyromane. Car en forçant pour un troisième mandat, c’est lui qui a créé cette crise. Et il sait qu’il ne peut pas gouverner un pays dont la moitié du peuple le déteste profondément. Et HAMBAK le chouchou D’ABOBO et du peuple Ivoirien, était la lampe puissante de la gouvernance d’ADO. Que Dieu te reçois dans son royaume HAMBAK et bénisse ta famille.

  • Le 11 mars 2021 à 22:53, par Manuel En réponse à : Côte d’Ivoire : Qui était Hamed Bakayoko, le « grand père de la Chine » ?

    Bonjour
    Je constate que depuis hier tout le monde loue l’action du défunt. Comme quoi dans nos contrées, la mort efface tout !
    Son décès nous rappelle à tous et à toutes que nous sommes égaux devant la mort : Président, premier ministre, directeur de cabinet... Nous restons tous mortel !
    Bon courage à sa famille biologique, car tout le reste n’est que opportunisme, car dans quelques jours, on passera à autre chose seule sa famille ressentira véritablement le vide qu’il laisse, car perdre un père ou un mari est une épreuve difficile à vivre.
    Certains se réjouiront de cette disparition car cela fera la promotion de minables supporters d’un régime mafieux incarné par un capitaliste apatride au service de la Coloniale !

  • Le 12 mars 2021 à 12:03, par bamba En réponse à : Côte d’Ivoire : Qui était Hamed Bakayoko, le « grand père de la Chine » ?

    Beaucoup de courage pour sa famille biologique. Que son âme repose en paix.

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