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Cinéma : Le réalisateur Yacouba Napon dit MCZ projette « Madi Ligdi 2 »

Publié le mercredi 3 mars 2021 à 13h30min

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Cinéma : Le réalisateur Yacouba Napon dit MCZ projette « Madi Ligdi 2 »

Yacouba Napon dit MCZ a présenté en avant-première, le mardi 2 mars 2021 au ciné Burkina, son nouveau film « Madi Ligdi 2 ». Un mois après « Madi Ligdi 1 » qui parlait de l’ingratitude, la deuxième partie dépeint ses conséquences.

Après « Madi Ligdi 1 », le réalisateur MCZ est revenu avec « Madi Ligdi 2 ». Dans la première partie, c’est l’ingratitude de Madi (interprété par Souleymane Oueremi) qui était projetée. Après des sacrifices de ses parents pour lui assurer de bonnes études, le jeune leur a tourné le dos quand il a réussi. Il se faisait désormais appeler « Madi le riche ». Il avait honte de ses parents. Son père, sa mère et ses frères et sœurs sont traités comme des mendiants. Pourtant, il s’occupe bien de sa belle-famille.

Les parents de Madi, tentant de le sauver

Cette belle vie sera de courte durée dans la deuxième partie du film. « Madi le riche » deviendra pauvre. Il se fera arnaquer. Sa femme, ne pouvant pas vivre dans la misère, l’abandonne. Au passage, elle lui annonce que leur garçon n’était pas en réalité le sien. Les biens de Madi sont saisis par sa banque. Il est mis à la rue. Comme le malheur ne vient jamais seul, il est victime d’insuffisance rénale. Ses parents et amis qu’il avait rejetés lui viennent au secours. Malgré son comportement indigne, son père (joué par Gustave Sorgho) lui donne même un de ses reins pour la transplantation.

Yacouba Napon dit MCZ, le réalisateur du film Madi Ligdi

Film émouvant

C’est un film émouvant, à entendre les cinéphiles, qui l’ont visionné. Stéphanie Yaméogo dira que l’histoire racontée l’a touchée. Elle a révélé avoir eu des larmes aux yeux. La cinéphile a aussi apprécié l’amour des parents malgré tout ce que leur enfant leur a fait subir. MCZ, le réalisateur du film, dit avoir voulu transmettre une leçon. Pour lui, la famille est importante et il ne faut pas la rejeter. Selon MCZ, les hommes doivent rester humbles.

Quelques comédiens en compagnie de Wahabou Bara, directeur général du BBDA

L’auteur dit avoir voulu dépeindre aussi un véritable problème qui est l’insuffisance rénale. La production de l’œuvre n’a pas été une chose facile. MCZ a révélé l’avoir réalisée sans financement. Il poursuit ses travaux selon lui, par patriotisme. Il espère qu’un jour, ses efforts seront reconnus. La saga des « Madi Ligdi » ne s’arrête pas là. « Madi Ligdi 3 est en route ». En attendant, le film sera projeté jusqu’au 7 mars 2021, au ciné Burkina.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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