Les militants et militantes CDP (Congrès pour la démocratie et le progrès) des secteurs structurés du développement rural ont pris fait et cause pour la candidature de Blaise Compaoré à l’élection présidentielle de novembre prochain. Il s’agit des cadres et agents des ministères en charge de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources halieutiques, des Ressources animales et de l’Environnement.

Ils ont exprimé leur soutien en remettant une somme de 500 000 FCFA au directeur national de la campagne du candidat du CDP, M. Salif Diallo. C’était au cours d’un congrès tenu le dimanche 16 octobre 2005.
A travers ce geste, les secteurs structurés du développement rural veulent contribuer de façon symbolique au financement de la campagne du candidat Blaise Compaoré. Et cela, dans l’optique d’une victoire « éclatante et historique » au soir du 13 novembre.

Pour eux, il n’y a pas de doute, leur candidat est le meilleur au vu des actes d’envergure qu’il a posés en réponse aux aspirations du peuple burkinabè durant ses précédents mandats. Une certitude qui ne doit pas laisser la place au sommeil. Mieux, les militantes et militants des secteurs structurés du développement comptent battre la campagne auprès de leur candidat. Ils ont dit leur détermination à barrer la route à tout ce qui est susceptible de ternir la victoire très prochaine du candidat Balise Compaoré.

Ils disent avoir déjà mené des actions dans ce sens, notamment en incitant les populations à aller s’inscrire sur les listes électorales. Et l’heure est à la sensibilisation pour le retrait des cartes d’électeur et dans les jours à venir pour le vote du candidat.

Le parrain du congrès, Salif Diallo en réponse a dit toute sa fierté de l’engagement des agents et cadres des trois ministères à leurs côtés. Un soutien très important dans la mesure où ils sont les acteurs vivant au quotidien avec les populations laborieuses. Pour lui « avant la confrontation, il faut battre l’adversaire par le dispositif et cela est déjà fait du côté du CDP ».

Le bilan « largement positif » de Blaise Compaoré au septennat qui tire vers sa fin est un atout majeur de l’avis de Salif Diallo. La pauvreté rurale est en nette diminution. Sur dix campagnes agricoles, huit ont été excédentaires, la couverture en eau potable au Burkina a atteint 93 %, a-t-il cité entre autres. Avec ces performances, le directeur de campagne, Salif Diallo, pense que son candidat devra enregistrer un score plus important que celui de 68 % à lui attribué par les sondages du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) au premier tour.

Toutefois a-t-il fait remarquer, une chose est de reconduire Blaise Compaoré à la présidence du Faso, une autre est de réussir à mettre en œuvre avec lui son programme politique baptisé « un progrès continu pour une société d’espérance » pour le quinquennat à venir. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de la politique politicienne, mais de grands défis à relever avec le Burkina Faso, a rappelé Salif Diallo.

Une mission dans laquelle une synergie d’actions entre les trois (3) ministères clés du développement, sera nécessaire.

A.K.
Sidwaya