Coopération au développement : La France et la Banque mondiale, premiers partenaires du Burkina en 2019 en matière d’aides bilatérale et multilatérale
L’aide publique au développement au Burkina Faso s’est établie à 1 549 millions de dollars US en 2019 soit 900 milliards de FCFA environ. Cette aide a été octroyée sous forme de dons pour 65,6% et de prêts pour 34,4% et a été absorbée par cinq secteurs de planification dont l’environnement ; eau et assainissement ; la santé ; la production agro-sylvo-pastorale ; le travail, l’emploi et la protection sociale, et enfin le secteur de l’éducation. Mais qui sont ces partenaires en 2019 qui ont été d’un grand appui pour le Burkina ?
En 2019, l’aide publique au développement a atteint environ 900 milliards de F CFA, contre environ 860 milliards en 2018. Le rapport de la direction générale de la coopération a fait ressortir les dix premiers bailleurs de fonds du Burkina en 2019. En première position arrive la Banque mondiale avec un portefeuille de 331,90 millions de dollars, soit 21,4% de l’aide publique obtenue par le Burkina en 2019.
Elle est suivie dans l’ordre par le Système des Nations-Unies (11,4%), l’Union européenne (11,4%), la France (6,8%), le Fonds mondial (5,9), l’Allemagne (4,8%), les Etats-Unis (4,7), la Banque islamique de développement (4,3%), le FMI (3,2%) et enfin Banque africaine de développement (3,1%). L’ensemble de ces dix premiers détiennent 77,3% des parts contributives à l’aide publique au développement, soit environ 1196,33 millions de dollars.
Les partenaires techniques et financiers sont repartis en trois catégories d’aide suivant la source de financement, dont l’aide multilatérale, l’aide bilatérale et les aides provenant des ONG/AD (Associations de développement).
L’aide multilatérale a représenté 64,5% des aides
L’aide multilatérale représente 64,5% de l’aide publique au développement en 2019 au Burkina Faso. Au premier rang se trouve naturellement la Banque mondiale, qui a apporté à elle seule dans le cadre de l’aide multilatérale, plus de 331,90 millions de dollars en 2019. Elle est suivie dans cette catégorie par le Système des Nations-Unies et l’Union européenne avec respectivement 179,58 millions de dollar et 176,24 millions de dollars d’apport.
Le top 5 des partenaires techniques et financiers multilatéraux est clôturé par le Fonds mondial et la Banque islamique de développement. Les institutions financières panafricaines et sous régionales telles la BAD et la BOAD, occupent respectivement les sixième et septième places avec des contributions qui s’élèvent à 48,74 millions de dollars pour la BAD et 25,51 millions de dollars pour la BOAD.
Au niveau de l’aide bilatérale, la France passe devant avec une contribution à hauteur de 105,55 millions de dollars en 2019. Elle est suivie de l’Allemagne (74,10$), les Etats-Unis (73,23$), la Suède (36,35$), la Suisse (29,43$), le Canada, le Danemark, le Luxembourg, la Belgique et la Banque de Chine.
Quant aux ONG, le montant total de leur contribution s’élève à 76,09 millions de dollar en 2019, contre 64,61 millions de dollars en 2018. Dans l’ordre ce sont Compassion internationale, Plan international, Catholic reliefs services (CRS), Save the children, Wateraid, Helvetas Burkina Faso, Hellen keller international et Res Publica.
L’Allemagne, le chef de file des assistances techniques
En termes d’assistance technique dans la catégorie des autres formes de coopération, le nombre a plus que doublé en 2019, s’établissant à 334 contre 159 en 2018. L’Allemagne arrive en tête avec près de la moitié des assistances techniques soit 166. Elle est suivie du Canada (78 assistances techniques), du Luxembourg (34), du Danemark (25), de l’Union européenne (16), de l’UNFPA (10), de la France (03), de l’Autriche (01) et de l’Italie (01). Les assistances techniques sont encore appelées coopération technique pure ou autonome. En 2019, sa valeur a été d’environ 15,15 millions de dollars.
La course est relancée en 2020 et 2021. Qui va le plus apporter de l’aide au Burkina ? Quels seront les nouveaux partenaires qui viendront s’ajouter ? Le rapport de 2020 est attendu dans les mois qui suivent. Avec la crise liée au covid-19 et l’insécurité qui sévit, l’aide publique en 2020 est partie pour dépasser son niveau en 2019. Fort heureusement pour l’économie burkinabè, en 2019 des 1549 millions de dollars, les dons ont représenté 65,6% de l’aide totale.
Etienne Lankoandé
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 16 février 2021 à 14:46, par Lw En réponse à : Coopération au développement : La France et la Banque mondiale, premiers partenaires du Burkina en 2019 en matière d’aides bilatérale et multilatérale
Quant nous allons arreter de rescevoire les aides au lieu de travailler ? Les aides tuent mentalement. Les donnent la paresse. Les aides sont les sources de notres pauvretes. Enfin les aides detruisent les innovations. La mandicite est un phenomen de retard.
Travaillez !! Travaillez et copier ce que vous n’avez pas. Toute les grands pays ont copie.
Lw
2. Le 16 février 2021 à 16:21, par Maria de Ziniaré En réponse à : Coopération au développement : La France et la Banque mondiale, premiers partenaires du Burkina en 2019 en matière d’aides bilatérale et multilatérale
Du bla bla pour embrouiller les Burkinabè. En français facile les 900 milliards l’aide publique au Burkina en 2019 est constitué de prêts remboursable pour 34,6% soit 309,6 milliards et de dons non remboursables pour 65,6% soit 590,4 milliards.
Ce qui veut dire que notre Burkina dont on est si fier n’a pas fière allure parce que c’est un état garibou qui recoit dans sa besace plus de 1,61 milliard par jour de la bienveillance et la générosité des autres peuples du monde.
Alors reconnaissons que nous sommes un pays pauvre et retroussons nous les manches pour sortir de cet état de miskin pour ne plus recevoir de don et être en posture de faire des dons à d’autres pays.
3. Le 16 février 2021 à 16:27, par OCy En réponse à : Coopération au développement : La France et la Banque mondiale, premiers partenaires du Burkina en 2019 en matière d’aides bilatérale et multilatérale
Ceux qui parlent toujours de l’argent du contribuable doivent après ces chiffres reconnaître que l’argent du contribuable, je me demande si ça pourait payer les agents publics, les charges de fonctionnement et il va rester quelque chose ? Soyons tout simplement modestes et humble et reconnaissons que nous sommes parmi les derniers de la planète