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Miss Malaïka : Pourquoi pas une couronne continentale en Afrique du Sud ?

Publié le mardi 18 octobre 2005 à 07h43min

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Depuis le vendredi 30 septembre 2005, elle est sacrée Miss Malaïka nationale première édition. Belle créature que la nature a fait grâce "au Pays des hommes intègres", cette jeune fille défendra très prochainement les couleurs du Burkina Faso en Afrique du Sud, notamment au concours panafricain de beauté "Miss Malaïka".

Elle, c’est Odette Dabiré, nous l’avons rencontrée le mercredi 05 octobre dernier pour vous. Zoom sur cette nouvelle reine dont le sourire ne tarit pas aux lèvres.

Agée de 21 ans, née d’un père militaire et d’une mère enseignante, Odette Dabiré est actuellement étudiante en 1re année de droit à l’université de Ouagadougou. Du haut de son 1,78 m pour 76 kg, elle est un personnage visiblement calme, serein et réservé quand vous la rencontrez. Avec une forme physique taillée sur mesure serait-on tenté de dire, la Miss Malaïka nationale prend la vie avec beaucoup d’optimisme et de positivisme.

Cette jeune fille nourrissait, depuis belle lurette, l’ambition de se présenter à un concours de beauté ou de Miss, et à partir du fait qu’elle a toujours admiré les autres filles qui participent à de telles compétitions, "elle s’est dit pourquoi elle ne ferait pas comme ces dernières. C’est ainsi qu’après mon baccalauréat, je me suis décidée à me présenter à un concours de beauté, précisément à "Miss Malaïka nationale " confie-t-elle en substance pour justifier son option.

Par ailleurs Odette trouve que le concours "Miss Malaïka nationale", est une grande première, et l’initiative est à féliciter. Elle reconnaît en outre que la présente édition de l’événement fut une réussite, et elle tire son chapeau aux organisateurs. "J’espère que l’année prochaine, plus d’efforts seront faits pour que ce soit mieux", formule-t-elle comme vœu pour l’édition à venir de cette compétition, magnifiant la beauté de la femme burkinabè. Cette "fée" qui habitait jusqu’à une date récente au secteur 30 de la ville de Ouagadougou avoue trouver du plaisir à rester à la maison et à grignoter par-ci, par-là quand il s’agit de loisirs.

Le tô, mon plat préféré...

Parmi les plats ou mets qu’elle préfère, il faut noter en première position le tô. "J’aime beaucoup le tô. Etant une fille de la région du Sud-Ouest, on m’a appris à préparer très tôt, à mon enfance, ce mets que je trouve du plaisir à déguster", précise Miss Malaïka nationale. Côté cœur, Odette Dabiré n’est pas encore passée devant monsieur le maire, mais il n’en demeure pas moins que son cœur est pris et n’est donc plus à prendre. A la question de savoir qui est son Roméo, la Miss, le sourire aux lèvres, est très claire : "C’est un étudiant !". Elle a certes acquis le titre de Miss Malaïka nationale, mais le plus dur reste à venir dans les prochains jours en Afrique du Sud quand on sait qu’elle ira affronter d’autres "anges" en quête du titre de "Miss Malaïka" au plan continental.

Pour cela, Odette est déjà à pied d’œuvre en ce qui concerne les préparatifs avant de laisser entendre d’un air confiant ceci : "Je me prépare avec passion pour aller affronter les autres miss. Je ferai tous les efforts nécessaires. Rien ne se prépare sans passion. Une réelle passion et une volonté sans faille de gagner m’animent ; je crois à la victoire".

Elle qui entend donc faire parler d’elle au pays de Nelson Mandela, même si une date n’est pas encore fixée pour le concours, ne peut s’empêcher de louer les efforts consentis par la marraine Sally Nadège Hage, propriétaire d’une célèbre bijouterie de la place.

Cela d’autant plus que quand elle recevait officiellement sa moto Access, le 06 octobre dernier, cette dame, en plus des cadeaux (bijoux en or, jeu de sacs) qu’elle lui a déjà offerts après son sacre, a encore fait parler sa générosité : elle a pris l’engagement de lui fournir une garde-robe et d’assurer ses soins corporels dans le cadre du voyage sur l’Afrique du Sud. Avec un tel soutien, clairement affiché, vivement qu’Odette Dabiré nous ramène la couronne de "Miss Malaïka Afrique".

Kader Patrick Karantao (Stagiaire)
L’Observateur Paalga

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