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Symposium national sur l’industrie : Les acteurs font le bilan de la mise en œuvre des recommandations issues de l’édition de 2018

Publié le dimanche 31 janvier 2021 à 19h30min

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Symposium national sur l’industrie : Les acteurs font le bilan de la mise en œuvre des recommandations issues de l’édition de 2018

Le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, en collaboration avec la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, a organisé, les 28 et 29 janvier 2021 à Bobo-Dioulasso, une rencontre bilan du Symposium national sur l’industrie tenu en 2018. Cette rencontre a servi de cadre à l’administration et au secteur privé, d’échanger sur les actions menées par le gouvernement dans le cadre de la stratégie de relance de l’industrie burkinabè et d’envisager des perspectives.

« Mise en œuvre des recommandations issues du Symposium national sur l’industrie 2018, état de mise en œuvre, bilan et perspectives pour une industrialisation réussie du Burkina Faso ». C’est le thème retenu par les acteurs du secteur de l’industrie pour ces deux jours de travaux, afin de dresser le bilan des activités du Symposium national sur l’industrie, lancé il y a de cela trois ans. Durant les 48h de travaux, il s’est agi pour les participants de faire l’état de mise en œuvre des différentes recommandations du Symposium national sur l’industrie tenu en 2018. Ce, afin de mettre en exergue l’ensemble des reformes et actions entreprises. Ils ont travaillé également à identifier les insuffisances pour que de nouvelles orientations soient prises pour réussir la politique de mise en œuvre desdites recommandations.

Les acteurs du secteur industriel présents à la rencontre bilan du Symposium

En effet, lors du Symposium national sur l’industrie organisé en 2018, les acteurs avaient établi une liste de 49 recommandations et d’un certain nombre d’actions à mettre en place. Les thématiques étaient liées au cadre institutionnel et règlementaire ; au financement et au renforcement des capacités ; aux facteurs de production d’énergie et d’infrastructures de soutien à l’industrie ; et à la gouvernance économique et au système d’information. L’objectif était de pouvoir donner un nouveau souffle au secteur de l’industrie burkinabè.

Trois ans après, force est de constater que certaines de ces recommandations ont connu une mise en œuvre et d’autres sont toujours en instance compte tenu du contexte sécuritaire et sanitaire du pays. « Trois ans après, nous avons réussi, avec l’ensemble de nos partenaires, à mettre en œuvre un certain nombre d’actions et de recommandations dont nous apprécions positivement le niveau atteint », s’est réjoui Harouna Kaboré, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.

Harouna Kaboré, Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat

C’est ainsi qu’après cette évaluation sur le terrain, le Ministère de l’Industrie a jugé opportun de réunir l’ensemble des acteurs pour discuter de manière objective, afin d’en tirer les enseignements de la mise en œuvre de ces recommandations. Et certainement, pour trouver des stratégies de mise en œuvre pour celles qui n’ont pas pu avoir satisfaction et envisager aussi l’avenir en traitant des perspectives.

Vers la renaissance de l’industrie burkinabè

Pour le ministre Harouna Kaboré, beaucoup de choses ont été faites, cependant des défis restent à relever également. En termes de perspectives, il a noté que l’un des défis majeurs à relever, c’est de continuer à faire la promotion des industries, en appliquant rigoureusement le mécanisme d’accompagnement à l’investissement. Mais aussi, en faisant en sorte que la contrefaçon et la fraude ne viennent pas détruire tous les efforts. Pour cela, il a exprimé la volonté du gouvernement à travers son département, à accompagner les entreprises avec les normes, avec la certification pour qu’elles soient davantage compétitives surtout avec des produits de qualité.

Pour le président de la Délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Lassiné Diawara, représentant le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina, des réformes institutionnelles ont été faites, notamment le code des investissements, depuis le début du Symposium. Ce qui a permis de renforcer les réseaux de PME et en même temps la création de nouvelles industries. « Il y a eu des efforts dans le cadre de l’aménagement de nouvelles zones industrielles et des améliorations à celles existantes, des réformes institutionnelles dans le nouveau code des investissements, le renforcement des réseaux de PME et la création de nouvelles industries dans le domaine de l’anacarde et de la cimenterie à Bobo-Dioulasso. En plus des restrictions règlementaires à certaines importations frauduleuses », a-t-il laissé entendre.

Le président de la Délégation consulaire régionale des Hauts-Bassins, Lassiné Diawara

Il a par ailleurs salué le ministre de l’Industrie pour cette rencontre qui, selon lui, démontre son engagement à soutenir fortement le secteur industriel et de l’artisanat. La Chambre de commerce s’est également engagée au côté du ministère dans le cadre de la lutte contre la fraude.

Romuald Dofini
Lefaso.net

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