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Covid-19 : Le port du cache-nez en milieu scolaire, le lycée Philagora-Remalia, un exemple à suivre

Publié le mercredi 20 janvier 2021 à 11h57min

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Covid-19 : Le port du cache-nez en milieu scolaire, le lycée Philagora-Remalia, un exemple à suivre

La propagation du Covid-19 est une réalité au Burkina depuis mars 2020. Le respect des gestes barrières est une mesure édictée par le ministère de la Santé. Ce mardi 12 janvier 2021, nous avons sillonné quelques établissements secondaires au quartier Samandin de Ouagadougou pour faire le constat. Le lycée Philagora-Remalia est l’unique établissement qui a instauré une discipline sur le port du cache-nez parmi les établissements visités.

Il est 7h au lycée Philagora-Remalia, un gardien assis devant le portail, vérifie si les élèves portent leur masque. A tour de rôle, les élèves défilent avec des cache-nez sur leur visage. A la question de savoir pourquoi ils en portent, Théodore Nikiema, élève en classe de troisième affirme : ‘’Nous portons des masques parce que le coronavirus tue et sévit dans notre pays. Nous respectons les mesures édictées par le ministère (de la Santé)". Sonia Compaoré, élève en classe de Terminale, pense que porter un masque est un acte citoyen. Il réduit la propagation du Covid-19.

Même constat à l’intérieur des classes. Avec l’accompagnement du proviseur du lycée, tous les élèves portent leur masque pour suivre le cours. En classe de Terminale D, M. Gon enseigne la philosophie. Il pense que nul n’est censé ignorer la loi. Il emprunte le philosophe Jean Jacques Rousseau qui déclare que "l’obéissance à la loi qu’on s’est prescrite est liberté". Pour lui, les élèves qui refusent d’obtempérer n’ont pas accès à la salle.

Le proviseur du lycée, Souleymane Bamba, visage masqué, salue la mesure gouvernementale contre la maladie du Covid-19. Pour lui, le Covid-19 est une question de santé publique et les élèves sont invités à une discipline individuelle. Il invite tous les élèves à une prise de conscience car, dit-il, la santé n’a pas de prix.
Quant aux autres établissements visités, aucune mesure barrière n’est respectée. On se demande si nos écoles ne vont pas se transformer en foyer de transmission, malgré l’interdiction des activités culturelles au sein des établissements.

Gérard BEOGO / Collaborateur
Lefaso.net

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