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Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

Publié le dimanche 17 janvier 2021 à 23h00min

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Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

Enseignant dans des Universités occidentales, africaines (y compris au Burkina où il enseigne, depuis quelques temps, en diplomatie et relations internationales), Windata Zongo ne manque aucune actualité sur son pays, le Burkina. Analyste-consultant en géopolitique et relations internationales, il est également, et entre autres, spécialiste des questions de gouvernance des institutions et des organisations politiques. Chargé de programmes au Centre africain d’analyses et recherches diplomatiques et stratégiques (CAARDIS), Dr Zongo, fréquemment sollicité par Lefaso.net sur des questions liées à ses domaines de spécialité, revient, à travers cette interview réalisée en ligne, sur les élections du 22 novembre 2020, le nouveau gouvernement, la position de Zéphirin Diabré sur l’échiquier politique, la question de la réconciliation nationale, etc.

Lefaso.net : On a assisté à une année 2020 bouleversante avec le coronavirus qui a tout mis en veille. Avez-vous pu malgré cela exercer vos activités au niveau du CAARDIS ?

Windata Zongo : C’est assez prémonitoire parce que pour l’année 2020, on avait une série d’activités sur la diplomatie digitale comme je vous l’avais dit lors de la dernière interview. Il était prévu de mettre en lumière le digital dans l’activité diplomatique au vu de certains impératifs de plus en plus contraignants pour les acteurs de ce champ. Finalement le corona est venu imposer cette tendance qu’on a vue avec les chefs d’Etats de la CEDEAO par exemple, ainsi que leurs ministres qui ont vite basculé dans cette norme. Au finish tous les rendez-vous et activités diplomatiques de 2020 ont été virtuels. Nous aussi à CAARDIS (Missions – caardis) avons basculé naturellement dans le télétravail et cela ne nous a pas rendus moins efficaces.

Et du coup, quels sont les projets prévus cette année ?

Les engagements contractés et qui avaient été reportés à cause du coronavirus sont ce qu’on va d’abord évacuer avant de se projeter, à partir du second semestre, sur les activités de 2021 qu’on a déjà planifiées. Il s’agit principalement de la question sécuritaire dans son aspect humain et ses implications diplomatiques. Le site va encore subir des retouches dans l’objectif d’être encore plus pratique.

Au plan national, l’année 2020 aura été une année électorale. Quelles leçons, en rapport avec l’encrage démocratique, peut-on tirer ?

Effectivement, 2020 était une année électorale qui devait mettre en épreuve la bonne santé de notre démocratie et comme vous l’avez constaté, cela a été confirmé non seulement par tous les acteurs de cette campagne, mais aussi par la population burkinabè qui se sera une fois de plus illustrée par sa maturité. Et c’est tout ça qui nous a donné des élections apaisées.

Le ton de l’opposition pendant la campagne, de même qu’à l’annonce des premiers résultats, était suffisamment ferme sur les éventuelles insuffisances et fraudes, pour finalement faire unanimité autour du verdict final et allégeance à Roch Kaboré. Qu’est-ce qui pourrait expliquer ce prompt revirement et quelle peut être la conséquence d’une telle ‘’harmonie’’ politique pour l’avenir de la démocratie burkinabè ?

Bon, le ton était effectivement monté durant la campagne, mais cela a toujours été le cas durant ces périodes-là. Mais maintenant, c’est la communication de masse qui permet d’amplifier et de théâtraliser cela. C’est d’ailleurs normal, parce que durant ces périodes, les politiques sont ‘’dans le match’’ et c’est de bonne guerre, tant que c’est dans le symbolisme. Après, le discours sur les fraudes n’a pas pris, car les Burkinabè ont une culture politique élevée maintenant et savent décerner les stratégies subversives et les instrumentalisations dont ils peuvent être victimes de la part des acteurs politiques, de l’intérêt national. Vous avez même vu qu’un député d’un parti politique de l’opposition a été contraint de s’excuser après avoir tenté en vain d’inciter la population à la défiance vis-à-vis de l’autorité. Au finish, on a assisté à un défilé de candidats malheureux pour féliciter le président Kaboré et c’est ce qui participe dans la forme, à consolider notre démocratie que les médias de plusieurs pays voisins ont citée comme exemple à suivre.

On a enregistré de nombreux regroupements d’indépendants à ces législatives, malgré tout, aucun n’a pu s’arracher un seul élu, quand bien même un sondage de 2018 révélait que les partis politiques perdent en crédibilité auprès des populations. Comment peut-on expliquer ce combat infructueux pour ces indépendants ?

Oui, mais il n’y a pas d’improvisation ni de spontanéité en politique. La conquête du pouvoir exige bien plus que de la volonté et de l’ambition. C’est un travail de longue haleine et de profondeur qui ne s’illustre pas seulement dans le virtuel. Ces indépendants n’avaient pas d’encrage, parce qu’ils ne disposaient pas pour la plupart, de la manne financière nécessaire, d’outils politiques conséquents sur lesquels s’appuyer et encore moins de machines de campagne persuasives ; donc les résultats obtenus sont logiques.

Le président Roch Kaboré est à son dernier mandat. Pensez-vous que cette posture va le conduire à un changement de style de gouvernance, notamment en termes de fermeté sur des questions ?

Je ne sais pas ce que vous entendez par fermeté dans la mesure où il ne peut gouverner qu’en tenant compte du modèle érigé depuis l’insurrection et qui accorde son indépendance à la justice en diminuant de facto, la capacité coercitive de l’exécutif. On peut toutefois espérer la culture de la rigueur et des résultats ainsi que la promotion de la probité, parce que ces valeurs là ne sont plus une réalité ici au Burkina Faso. Mais dans ce cas, chacun de nous y a un rôle à jouer dans ses prérogatives. Le président l’a d’ailleurs affirmé dans son discours après sa réélection et comme les calculs politiques sont derrières lui maintenant, on espère qu’il mettra cela en application, notamment dans les champs de la lutte contre la corruption et la culture du résultat.

Le Premier ministre Christophe Dabiré est reconduit, et avec lui, plusieurs ministres des gouvernements précédents. Qu’est-ce qu’une telle configuration peut expliquer ou annoncer ?

Le Premier ministre avait instauré dès son arrivée, une bonne dynamique que le président a jugée utile de poursuivre au vu des résultats obtenus. Et vous conviendrez avec moi que les ministres reconduits avaient fait du bon boulot. Donc, la logique veut qu’ils soient toujours là pour poursuivre leurs œuvres. Je pense que c’est ce qui justifie cette configuration.

Le ministère de l’Intégration africaine et des Burkinabè de l’extérieur rejoint le département des Affaires étrangères, alors que sa création était perçue comme une façon de mieux prendre en compte la diaspora. N’était-ce finalement pas pour le besoin du vote que ce ministère a été créé et n’est-ce pas également un mauvais message envoyé aux Burkinabè de l’extérieur ?

Non, on ne peut pas dire cela. Il y a des réalités que nous, citoyens de la plèbe, ignorons, mais qui concourent à la prise de décision des gouvernants. Ça peut être lié à une cohérence administrative, à des contraintes de budget… Dans tous les cas, je ne crois pas que les Burkinabè de la diaspora soient lésés, puisqu’un ministère délégué à eux destiné, a été créé. Pour moi, tout ce qui compte est que leurs doléances soient prises en compte et qu’ils sachent à quelle structure s’adresser.

On observe, au fil des gouvernements, que des ministères sont marqués par un changement perpétuel d’intitulés, des suppressions, reconstitutions, élagages, rajouts. Comment une telle instabilité peut-elle s’expliquer et quel est l’enjeu d’un tel mouvement pour l’administration et, partant, pour le pays ?

C’est lié à la feuille de route qui définit les champs de compétence.

Le départ du Chef de file de l’opposition, Zéphirin Diabré, donnant au pouvoir une majorité écrasante surtout à l’Assemblée nationale, ne va-t-il pas tirer la dynamique démocratique burkinabè vers le bas ?

Non, puisque c’est la volonté du peuple qui est ainsi illustrée. Et puis, fondamentalement, cela ne change rien pour le pouvoir ; puisqu’avec ou sans l’UPC, les partis de la majorité présidentielle disposaient déjà d’une majorité absolue.

Qu’est-ce qui peut expliquer cette contre-performance de l’UPC ?

Je pense que cela s’explique par deux facteurs : la radicalisation du discours et les incohérences de son leader, facteurs auxquels s’ajoutent les querelles internes de leadership. Vous vous rappelez qu’après les élections législatives de 2015, l’UPC qui a choisi de prester dans l’opposition a radicalisé son discours contre le président Kaboré, sans doute par zèle, et s’illustrant dans une virulence parfois injustifiée, notamment dans le fameux sujet de la réconciliation nationale, et surtout celui de la gouvernance sécuritaire pour lequel son apathie et son instrumentalisation de la mort des soldats à des fins politiques, ont été unanimement critiquées.

A cela s’ajoute son alliance avec le CDP, pour laquelle, il légitime le contraire de ce qu’il avait combattu durant la gouvernance du président Compaoré lors d’une manifestation de ce parti au palais des sports. Après cela, il s’est approprié la lutte de ce parti, y compris son aspect contestable. Cette incohérence a été perçue comme une trahison par beaucoup de militants qui ne se reconnaissaient plus en lui et s’est avérée contre-productive. Au plan interne, on a vu des dissensions internes qui ont d’abord entraîné une première vague de départ de cadres du parti, puis une seconde juste avant les élections. Le parti était donc, avant les élections, en partie, vidé de sa substance et ne pouvait pas espérer mieux que ce désaveu.

Zéphirin Diabré sera chargé de piloter la réconciliation nationale, n’est-ce pas une mauvaise option que de confier une telle mission à un homme politique, acteur de batailles partisanes ?

Franchement, ce qui me gêne dans cette histoire n’est pas le fait de savoir qui est nommé dans ce ministère, mais plutôt l’usage même de cette notion de réconciliation nationale, tant cela ne correspond pas empiriquement à la réalité burkinabè. La réconciliation nationale est une action publique conceptualisée et introduite dans les discours politiques pour les Etats ayant subi des conflits internes et qui sont en situation de reconstruction ou de consolidation comme ce fut le cas dans plusieurs pays africains comme la Côte d’Ivoire, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Burundi, le Niger, l’Ethiopie, Togo…

De nos jours, c’est devenu une notion fourre-tout que des politiques utilisent en fonction de leurs intérêts. Ici, après l’insurrection de 2014, des acteurs exclus du jeu politique ont ainsi introduit ce concept dans leur discours pour légitimer leur remise en selle dans le champ politique et c’est de bonne guerre. L’Etat, sans doute par souci de véhiculer une image de rassemblement a joué le jeu en y ajoutant des dossiers sociaux et de justice pendants tels que celui des radiés de 2011, les célèbres exilés politiques, les dossiers Sankara et Norbert Zongo… et a créé une structure qui devait les évacuer.

On se disait qu’on allait maintenant en finir avec cette fabrique que maintenant, on nous l’institutionnalise à travers un ministère. Mais dites-moi, a-t-on assisté depuis 2014 à un conflit politique qui a fracturé la société burkinabè et fait même des centaines de déplacés et de morts ? Y a-t-il eu un conflit ethnique ou politique suite à cette insurrection ? Les militants des partis politiques chassés du pouvoir ont-ils été obligés de fuir le pays et de s’exiler dans les pays limitrophes comme ce fut le cas par exemple en Côte d’Ivoire, au Mali et au Niger ? Les militants restés au pays sont-ils stigmatisés et ostracisés ou vivent-ils toujours au sein de la communauté ?

La résolution des dossiers Sankara ne relève-t-elle pas plus d’un devoir de justice réclamé depuis des années par le peuple et promis par le candidat Kaboré qu’autre chose ? En quoi la résolution du dossier Zongo participe-t-elle à une réconciliation nationale ? Les exilés dont il est question sont des élites politiques qui, pour la majorité, sont rentrés au pays dans l’indifférence générale s’ils n’ont pas d’ennuis judiciaires et ceux qui ne sont pas encore rentrés peuvent le faire en passant bien-sûr par la case justice et cela doit être non négociable. Donc, en définitive, de quelle réconciliation nationale on parle pour légitimer la création d’un ministère ?

De mon point de vue, le Haut Conseil de la réconciliation peut traiter ces dossiers dits de ‘’réconciliation nationale’’ qui se situent tous dans les champs social et judiciaire. Le discours de la réconciliation nationale ici est une fabrique pour les élites politiques et ne correspond pas, en termes d’envergure, avec la réalité socio-politique du pays. Heureusement d’ailleurs ! Donc, c’est la création de ce ministère là me gêne.

Dans cette nouvelle alliance, qu’est-ce que Zéphirin Diabré et son parti jouent comme risques et/ou gains ?

En tout cas, pour moi, il s’illustre toujours dans cette incohérence qui le caractérise depuis son alliance avec le CDP et risque gros. Je pense qu’il aurait dû demeurer dans l’opposition et travailler à reconstruire son parti avec une stratégie durable. J’ai même trouvé maladroit qu’il dise que le fait de rejoindre la mouvance est un choix des Burkinabè, alors qu’en réalité le choix a juste été de ne pas voter son parti. Ce genre de discours sert juste à légitimer son choix de rejoindre la majorité et de ne pas admettre en toute objectivité, son échec. Mais je crains que cela ne soit pas accepté par ceux qui l’ont voté et qu’il finisse par subir le même sort politique que Me Hermann Yaméogo qui avait en son temps, trahi les militants de l’ADF en rejoignant le CDP du président Blaise Compaoré dans la majorité présidentielle. Cet acte avait été l’élément déclencheur du déclin de celui-ci dans le champ politique.

Revenons à la maladie à coronavirus et ses implications pour les Etats. Comment le CAARDIS appréhende-t-il cette donne en termes de bouleversements socio-politiques ?

Ce sont surtout ses conséquences dans le modèle de gouvernance qui est important à analyser pour nous. Comment ce modèle s’accorde avec le coronavirus et surtout, comment se projeter face à de telles réalités pour ne pas impacter structurellement le modèle actuel ? C’est dans ce fil conducteur que nous allons travailler à construire les ateliers à venir dans les champs politique et surtout, pour ce qui nous concerne, diplomatique.

Faut-il s’attendre à nouvel ordre mondial notamment en termes de changements de rapport de forces politique, économique… ?

Est-ce que le coronavirus a occasionné l’hégémonie d’un Etat ? La réponse est non. Il était question d’un phénomène nouveau qui a permis de mettre en lumière la forte capacité réactive et de résilience de certains Etats par rapport à d’autres. Donc, même si cela doit désormais être pris en considération dans la définition de la notion multi-dimensionnelle de la puissance, ça ne remet pas structurellement en cause, la place des hégémons régionaux et mondiaux. Est-ce que le fait que les Etats-Unis d’Amérique aient mal appréhendé cette maladie contrairement à l’Allemagne et la Chine qui en ont profité pour faire une démonstration de puissance, signifie que ce pays est en déclin ? L’Allemagne ou le Canada peuvent-ils en profiter pour contester la domination américaine dans l’ordre multilatéral ? Je ne pense pas.

Comment l’Afrique, qui semble moins impactée par cette épidémie, peut-elle se renforcer au plan du développement et de rayonnement international ?

Je ne sais pas comment, structurellement, l’Afrique va pouvoir profiter du coronavirus pour profiler un rayonnement international ou un quelconque développement. Le continent est certes moins impacté que le reste du monde sur le plan humain et c’est très bien, mais dans le champ économique, il subit lui aussi le corona. Tous les pays de ce continent ont vu des secteurs de leurs économies déjà fragiles, touchés par le coronavirus et l’Union africaine a mis en place un comité de compétences composé de Tidjane Thiam, Donald Kaberuka, Ngozi Okonjo-Iweala et Trevor Manuel pour voir quelles solutions l’Afrique peut-elle trouver pour atténuer l’impact du corona sur les économies. Pour le reste, vous voyez vous-même que c’est un bouleversement structurel de l’ordre mondial auquel, l’Afrique, partie intégrante même périphérique, n’échappe pas. Les tentatives telles que l’initiative malgache de traitement du corona, qui a été instrumentalisée dans le champ diplomatique en tant qu’outil d’un panafricanisme médical, n’ont pas contribué à un quelconque rayonnement.

Pour conclure ?

Ce que je retiens de l’année 2020 au Burkina Faso, outre le coronavirus et ses impacts sociétaux, c’est que cela aura été une année de confirmation de l’élan très positif pris par nos forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme. Les élections ont été une terrible mise à l’épreuve pour elles, mais elles ont relevé le défi et c’est l’occasion pour nous tous de leur dire bravo pour le travail abattu depuis que le pays est confronté au terrorisme. De même, ceux qui sont à Ouagadougou, et je crois savoir que c’était le cas dans les autres grandes villes, ont constaté le travail abattu par la police pour que les citoyens puissent passer les fêtes de fin d’année en toute quiétude. Sur les routes, la police a vraiment fait un boulot extraordinaire et je n’oublie pas les sapeurs-pompiers que l’on a sentis prêts à parer à toute éventualité par leurs positionnements stratégiques dans la ville de Ouaga. Je voulais donc dire un grand merci à tous ces acteurs et souhaiter à tout le peuple burkinabè une bonne année 2021.

Interview réalisée en ligne par Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 17 janvier 2021 à 13:25, par Touré En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Monsieur ZONGO a parfaitement raison, nos hommes politiques oublient l’élément social et psychologique dans leur stratégie électorale. Le CDP a amené l’UPC à cette radicalisation du discours pour tirer les dividendes, ce que monsieur Zéphirin Diabré n’a pas compris. Le peuple burkinabè est confronté à une adversité naturelle et à divers conflits que les discours de radicalisme ne passe pas, il applaudit, mais il n’est pas prêt à confier son destin aux gens qui ont ce genre de discours. L’analyse sur la question est très pertinente et il faut que Zéphirin Diabré l’accepter pour rectifier le tir, rien n’est encore tard.

    • Le 17 janvier 2021 à 15:35, par YAAM SOBA En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

      Mon ami Touré s’il vous plaît, il faut diluer votre vin. Si le peuple burkinabé était conscient de leur malheur, le régime MPP n’allait pas gagner au premier tour. Zéphirin Diabré n’a rien à se reprocher parce qu’il a fait ce qu’il fallait faire, sans lui Blaise serait toujours au pouvoir. Ce monsieur a beaucoup apporter à l’édification d’un Etat démocratique, mais le peuple a préféré suivre les princes du moment, donc ce n’est pas de sa faute s’il a obtenu ce score. C’est Laurant Bado qui avait raison quand il parlait de peuple mout¨¨¨¨¨n.

      • Le 17 janvier 2021 à 22:31, par Laafi-nooma En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

        Ce que qu’il faut savoir, c’est que ce peuple qui a préféré suivre les princes du moment, est un peuple qui préfère habituellement suivre les princes du moment, princes qui le sont par le volonté du même peuple. En choisissant au sortir des élections de 2015 d’être dans l’Opposition, Zeph a clairement montré qu’il n’était pas d’accord avec le peuple qui fait et défait les prince. C’était un affront. Pire encore, au lieu de proposer sagement et respectueusement au peuple son alternative, il s’est illustré dans le mépris et l’insulte des princes que le peuple a faits. Pouvait-il, avec cela espérr que le peuple fasse de lui son prince ? Il faut que les politiques qui cherchent le pouvoir comprennent que le peuple peut être immature, ignorant, mouton... mais peuple est souverain et par le vote, il défendra avant tout son amour propre et son honneur.

      • Le 18 janvier 2021 à 10:34, par Le Vigilent En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

        YAAM SOBA, le peuple burkinabé est beaucoup plus conscient que vous ne le pensez, et certainement bien plus conscient que vous même et tous ceux qui vous ressemblent. L’erreur de Zephirin Diabre a été de croire que le peuple prend pour argent comptant les discours de ceux qui se réclament opposants plus vertueux et plus soucieux du bien-être des populations que les tenants du pouvoir. Le fait d’avoir plusieurs expériences internationales et avoir fréquenté les Universite les plus prestigieuses du monde et surtout y avoir enseigné ne pourrait amener un peuple à avoir confiance à un leader politique. Le peuple juge les hommes politique sur des œuvres concrètes et non pas sur des programmes et autres intentions. Il faut reconnaître que malgré les critiques acerbes du CFOP, le pouvoir en place a fait beaucoup de réalisations qui ont changé le quotidien des burkinabé ordinaires que vous méprisez en les qualifiant de peuple aveugle et inconscient.
        Vous dites que sans Zephirin Diabre, Blaise Compaore serait toujours au pouvoir. Vous voulez donc dire que Zephirin est allé tout seul avec les militants et sympathisants de son par pour contraindre Blaise Compaore à quitter le pouvoir !? Vous voulez nous faire croire que les millions de burkinabé qui se sont mobilisés pour réaliser l’insurrection avait les mêmes motivations et les mêmes griefs contre Blaise Compaore que Zephirin Diabre et son UPC ? C’est cette lecture simpliste qui a fait que Zephirin et les siens étaient surpris des résultats des élections présidentielle et législatives de 2015. Et lors de la campagne de 2020, Zephirin a montré au peuple burkinabé que le seul grief qu’il avait contre Blaise Compaore a été l’intention de ce dernier de s’éterniser au pouvoir et rien plus. Il a ignoré royalement et cyniquement que si Blaise Compaore n’avait pas eu les mains tachées du sang de centaines de burkinabé, le sa seule intention de s’éterniser au pouvoir n’aurait pas suffi à mobiliser le peuple pour exiger son départ.
        Vous voyez donc que voué et votre Zephirin Diabre, avez été moins conscients de la réalité de la situation socio-politique du pays que les électeurs que vous méprisez !?

        .

  • Le 17 janvier 2021 à 14:16, par Bakoul En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Je partage totalement certains points de l’expert, surtout sur la position de l’UPC. Monsieur Windata Zongo s’attire là la foudre des militants de l’UPC pour ce courage et son point de vue qui est très juste. Il faut à Zéphirin Diabré et à son parti un meculpa pour répartir sur une nouvelle base. Mais là où je ne suis pas d’accord avec l’expert ZONGO, c’est sur la question de la réconciliation nationale, je trouve qu’il néglige la situation comme bien d’autres burkinabé d’ailleurs.

  • Le 17 janvier 2021 à 15:28, par Camarade Dipama En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Pas tout à fait d’accord avec l’analyse de monsieur Zongo. Surtout lorsqu’il insinue que ce sont les discours radicaux qui ont créé cette contre-performance. Avec tous les scandales financiers et la mal gouvernance du régime Kaboré, l’UPC ne faisait que jouer son rôle de veille citoyenne en interpellant l’opinion publique. Selon l’analyste Zongo quel discours l’UPC devrait tenir pendant l’affaire du détournement de charbon fin ou du duplex de l’ex ministre de la défense à Manga ? L’UPC est un parti qui a toujours lutté pour la justice et l’équité, malheureusement c’est ce seul pêché que ce parti a commis. Lutter pour un peuple corruptible, capable de vendre sa carte d’électeur pour une bouchée de pain. La faim et perte de la dignité de certains burkinabé sont les véritables facteurs de la contre-performance de l’UPC.

  • Le 17 janvier 2021 à 16:35, par Dânkan En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Chers internautes ! On sait tous comment on gagne les élections sous nos tropiques
    Si Blaise Compaoré a pu être élu avec 83 % du suffrage en novembre 2010 et être chassé en plein midi, pas besoin d’être un analyste politique pour déduire des conclusions. Si malgré le bilan chaotique du mpp les électeurs ont porté leur choix sur ce parti, c’est belle et bien à cause de la manne financière. Et Diabré en tant qu’opposant n’en dispose pas comparé à son challenger principal. J’aurais aimé lire l’analyse jusqu’à la fin. Hélas... On sait tous pourquoi Diabré a obtenu ce score. Tout peuple est admirable pour choisir ses dirigeants....

  • Le 17 janvier 2021 à 16:48, par Sidsakda En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    La politique c’est pas l’amie de quelqu’un, si tu ne peux pas tu quittes. Je ne suis pas d’accord avec la réponse sur les changements des ministères, c’est le même gouvernement qui avait dit que la création de certains ministères répondaient à un besoin d’efficacité et que c’était pour mieux prendre en compte certaines questions, les préoccupations ont-elles disparu, non. C’est simplement un manque de Vision. En quoi ajouter Ville au ministère de l’urbanisme et de l’habitat va changer quelque chose par rapport à la dénomination passée, rien que du gaspillage de ressources.

  • Le 17 janvier 2021 à 16:53, par Koro yak En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Bravo mon petit frère pour l’itw. Bon je ne suis pas surpris de ce que tu dis comme on en a discuté il y deux semaines. Tu maîtrises bien ton sujet et là y a rien à dire, je le sais depuis. Mais pardon, faut arrêter ton affaire de sport là. Tu vois que ça fait mal de circuler en béquilles à ouaga non ? Tu n’es plus jeune hein.

  • Le 17 janvier 2021 à 16:59, par Volta Noire En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Il faut éviter des termes extrémistes quand vous évoquez la "radicalisation des discours". L’UPC a toujours prôné l’union sacrée des fils et filles du pays, malgré les divergences politiques. L’UPC n’a jamais appelé ses militants ou les burkinabé à brûler ou détruire quoi que ce soit dans ce pays.

  • Le 17 janvier 2021 à 17:11, par Manuel En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Bonjour
    Très belle analyse et surtout félicitations à Mr Zongo pour le respect qu’il a pour nos FDS.
    Certains depuis 2015 ont prié et comploté pour que les terroristes nous terrorisent, mais ce vaillant peuple se tiendra toujours debout pour chasser les traîtres et autres renégats.

  • Le 17 janvier 2021 à 17:20, par Papou En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Bravo pour l’analyse notamment sur la question de l’échec de l’UPC et de la réconciliation nationale. J’ai toujours dit que ça là c’est un leurre et je suis content de savoir que y a des gens qui partagent mon opinion. Merci au journaliste de nous faire lire des avis de gens avisés

  • Le 17 janvier 2021 à 18:32, par El capo En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    ah ouais !!!!
    ca fait, je crois, la quatrième fois que lis une interview de ce monsieur et je suis chaque fois content après lecture tellement j’apprends des choses. C’est bien et c’est ce qu’on veut lire très souvent nous autres.
    Mais on dirait tu es fâché contre notre zeph national deh.

  • Le 17 janvier 2021 à 18:42, par Tito En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Voilàààà. Quand je dis chaque fois que cette histoire de réconciliation nationale là cache quelque chose là... voilà que même les savants sont d’accord avec moi. Pour le reste j’ai adoré l’expression ’’panafricanisme médical’’
    Bravo aussi au journaliste pour l’interview.

  • Le 17 janvier 2021 à 19:06, par Proletaire En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Tres belle analyse, surtout tres profonde qui nous illustre les subtilités du jeu politique.

  • Le 17 janvier 2021 à 19:33, par RV En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Si c’est la radicalisation du discours qui justifie le recul de l’UPC, le parti n’aurait pas 12 députés mais zéro. Depuis quand le programme et le discours politique ont été décisifs dans le vote d’un peuple appauvri à dessein sur le plan économique et intellectuel ? Non ! L’UPC a été plus victime de son manque d’argent et de l’achat de conscience et de la fraude. Roch est très conscient que si Zeph avait rejeté les résultats des élections nous ne serions pas dans le calme actuel. Vous semblez occulter à dessein les victimes du terrorisme , plus de 1200 morts et plus 1 000 000 de PDI, dans le dossier de la réconciliation nationale. La position de Zeph sur la réconciliation nationale est trop récente pour être tronquée : Vérité Justice Réconciliation.

  • Le 17 janvier 2021 à 19:35, par Aziz de Bangolé En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    c’est toujours un plaisir de vous lire monsieur Zongo. tjr profond dans vos analyses comme en cours. Au plaisir de discuter avec vous encore à wagramme

  • Le 17 janvier 2021 à 19:56, par Ferkêbougou En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Je suis désolé mais c’est facile de déduire des conclusions hâtives, soit disant que l’UPC n’avait pas une bonne offre politique. Depuis quand on regarde le programme politique d’un candidat pour le voter ici au Faso ? Depuis le crépuscule de la démocratie version Compaoré, les gens suivent où il y’a le riz gras et les billets de banque. Les gens s’en tamponnent des programmes politiques, raison pour laquelle l’UPC a échoué aux élections.

  • Le 17 janvier 2021 à 20:48, par Ka En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Cher analyste-consultant Windata Zongo : En politique il n’y a ni morale, ni éthique, ni vertu, ni devoir de reconnaissance, et tout pouvoir ne se donne pas, mais s’arrache : C’’est dommage que l’honorable Zépherin Diabré le savait, mais il a fait la preuve d’une grave naïveté en se laissant roulé dans la farine par les revanchards qui voulaient le pouvoir uniquement que pour faire revenir leur mentor au pays sans la justice. Si le peuple a tourné le dos a Zépherin Diabré dans les urnes, c’est comme vous l’aviez confirmé en disant que ‘’la radicalisation du discours et les incohérences de son leader est la cause.’’’ Et comme je ne cesse de le répéter dans ce forum : ‘’Attention au poids des mots, surtout prononcés devant un public qui prend à la lettre et au sens propre ce qu’il entend.’’ Avant les élections on entendait, dès que j’arrive au pouvoir, je prendrai l’avion et aller ramener mon mentor, et Z. Diabré ne bronchait pas en tant que chef de l’opposition, pourtant le peuple prenait ceux-ci sur le compte de la même opposition.
    Aujourd’hui à entendre les militants de l’UPC, tout est réduit à néant quand ce qui devrait être un parti de défi pour faire trembler le MPP se meurt inexorablement à petit feu !

    Et je confirme que Z. Diabré en acceptant de rejoindre la majorité, son parti devient « un parti satellite » comme d’autres. Et c’est claire, rien n’empêche ces petits partis de reverser ce qu’ils touchent à un grand parti comme le MPP qui est parti avec un tournus de pouvoir pour longtemps. Alors disons que la mort de l’UPC est certaine.

    Revenant à la réconciliation, Je suis, bien entendu, partisan de la réconciliation véritable, celle qui est dans les cœurs, pas celle de façade qui est dans les esprits de manipulateurs machiavéliques. A ce titre, je considère que rares de nos politiciens ont la qualité pour diriger une démarche de réconciliation véritable dans notre pays, d’autant qu’il faut voir derrière la main de certains margouillats peu recommandables que je ne nommerai pas. Merci pour cette analyse pertinente.

  • Le 17 janvier 2021 à 20:55, par soldat En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Tres bonne analyse profonde de la situation politique burkinabè même si je ne partage pas certains points de vue notamment celui relatif à la réconciliation. Mais je vois la profondeur de son point de vue. Voilà au moins quelqu’un qui voit et reconnait les efforts de la police et des autres FDS. Merci de reconnaitre notre mérite

  • Le 17 janvier 2021 à 21:11, par pita En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    en tout cas je suis d’accord avec vous : je ne vois pas en quoi la résolution du dossier Norbert zongo participe à une réconciliation nationale

  • Le 17 janvier 2021 à 21:15, par Eve En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Vraiment je respecte trop ce jeune, je suis fier de ce Burkinabè, il a la tête bien pleine. Courage à lui et bon vent.

  • Le 17 janvier 2021 à 21:17, par Adakalan En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Dites nous depuis quand ce peuple a voter un programme présidentiel. ? Vote par faciès ou vote pour le riz gras ou les petit de billets de 1000,....Dites nous combien les étudiants de bobo ont reçu pour remplir le stades ? Il ya des gens qui ont parlé yada Yada dans ce pays et y a rien eu. Aucun programme n’à été voter. C’est des individus que les gens vote.
    Et je pense qu’il manque de la profondeur à cette analyse car il ya beaucoup de facteurs autres que le programme du candidat qui concourent à l’élection.

  • Le 17 janvier 2021 à 22:01, par Vérité Indiscutable En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Zéphyrin DIABRE n’a absolument aucun problème d’incohérence. Ce sont les burkinabè qui sont complètement dilués dans des stéréotypes bidons d’appartenances ethniques. Dans ce décor désastreux où Zéphyrin se retrouve, son second échec lui dicte clairement que cette génération de burkinabè n’a pas encore compris qu’il faut dépasser les limites d’appartenances sociales pour sauver le pays. Si mon commentaire passe, ce serait même un miracle. Mais notre pays, quoi qu’on dise est sous la houlette de considérations obcènes qu’on évite certes d’aborder mais qui fondent toutes les absurdités auxquelles nous assistons actuellement.
    C’est mon point de vue !

  • Le 17 janvier 2021 à 22:19, par HUG En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Mon frère au pays ici on ne vote pas quelqu unun sur la base d un programme politique mais par le portefeuille.

  • Le 17 janvier 2021 à 22:21, par Ana En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Je ne suis pas militant de l’UPC mais les positions de M. Zongo concernant ce parti sont excessifs. ’Radicalisation de discours’ envers le MPP, ’incoherence de son leader’, ’demissions en deux vagues des militants’ sont entre autres les raisons avancées par M. Zongo (Analyste) pour justifier la contre-performance de UPC et de son president. Les questions que je me pose c’est comment la radicalisation de discours envers le MPP a joué sur la decision des electeurs a ne pas voter l’UPC au legistative et son president a la presidentielle ? Je ne vois pas le lien M. Zongo. Sur la question des vagues de demissions des militants de l’UPC, d’abord avec le groupe de Daouda Simboro : Julien Kouldiati, Jacques Palenfo, Hervé Konaté, Karidia Zongo/Yanogo, Moussa Tindano, Ladji Coulibaly, Boureima Gnoumou, Lona Charles Ouattara, Goulla Odagou, Daouda Simboro, Zouré Jean Célestin, Parimani Sabdago, Fatimata Korbéogo/Ouédraogo et ensuite avec Nathanael Ouedraogo et Poé Naba. Les raisons avancées par les demissionnaires du groupe de Simboro etaient pour ’convenance personnelle’ et ceux de Nathanael et Poé Naba etaient liés a la gouvernance interne du parti. De plus parmi les anciens deputés demissionnaires au sein de l’UPC seulement 3 (Daouda Simboro, Hervé Konaté, et Boureima Gnoumou) ont été reelu au soir 22 novembre 2020. Veritablement a l’exception de l’image ecorcée ces demissions ont impacté tres peu l’UPC. La raison fondamentale de la contre performance de l’UPC est que suite a l’insurection la classe politique a été reorganisée avec le CDP qui on le voit n’est pas mort et bien d’autres partis comme le NTD. L’UPC n’a certainement pas tenu compte cette reorganisation de la classe politique pour presenter ces candidats et elle a preferé opté sur la democratie interne du parti, or on le sait au Burkina les electeurs votent des individus et non le parti. Au presidentielle et C’est dommage, et cela merite d’etre souligné les electeurs regardent toujours l’ethnie. Sur la question de la reconciliation NATIONALE je suis surpris de la reaction simpliste de M. Zongo sur la question. Cette question merite que l’on reflechisse davantage.

  • Le 17 janvier 2021 à 22:27, par Pépère En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    C’est toujours avec intérêt que je lis les interviews de ce jeune que je suis sur lefaso.net et très souvent je le suis dans les médias Français où je le vois souvent intervenir. Ce qui me marque toujours c’est la profondeur et la constance des idées qu’il développe et je suis très de ces jeunes burkinabè qui excellent dans leurs domaines. Continue comme ca. J’ai notamment apprécié l’analyse très scientifique sur la question de la réconciliation nationale. Là il y a différence entre l’approche politique et celle scientifique. On en sait plus après lecture. Bien merci au journaliste pour les questions aussi qui sont pertinentes. Belle interview

  • Le 17 janvier 2021 à 22:39, par Alphonse En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Bravo pour l’interview. Sur la question relative à un quelconque bouleversement de l’ordre mondial, j’avoue n’avoir pas bien compris la réponse. Il faut que vous songiez à être plus explicite pour qu’on puisse vous comprendre. Pour la question relative au déclin de zeph, je suis d’accord qu’il court le même risque que maître Hermann yameogo. D’ailleurs le scénario est le même. Après on dira qu’il fait ça pour le pays alors que c’est faux.

  • Le 17 janvier 2021 à 23:24, par Rv En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Voici le genre de personnes très réfléchies, qui ne parlent pas pour parler. Bravo monsieur ZONGO, vous êtes très profond dans vos analyses et j’apprécie bien cela. Il nous faut des gens comme vous à la tête de nos institutions en Afrique et j’ai foi que ça viendra. On s’est trop caressé dans le sens des poils, on s’est trop menti, c’est bon maintenant, il faut des gens sincères. J’applaudis des deux mains Windata Zongo.

  • Le 18 janvier 2021 à 03:59, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Interview plaisante à lire. Surtout que quelqu’un dont c’est le domaine de compétence valide les analyses que j’avais faites sur le forum de lefaso.net AVANT les élections.

    Il me semble quand même utile de préciser les choses pour ceux qui réfutent une "radicalisation du discours" de Zéphirin Diabré et ses incohérences et contradictions entre 2015 et 2020. Pour eux, le chef de file de l’opposition était dans son rôle de dénoncer la mal-gouvernance, les détournements et la corruption. Cela est tout à fait vrai et même Roch Kaboré l’a reconnu avant (comme un raté du premier mandat) et après les élections (comme un objectif de lutte).

    Mais ce dont on parle, ce n’est pas de la dénonciation de la mauvaise gouvernance. Zéphirin a déçu dans son discours radical et ses incohérences sur par exemple les points suivants :

    1°) Le terrorisme et l’insécurité. En voulant faire porter la responsabilité à Roch Kaboré et au MPP de l’insécurité, il a semblé dire que nous sommes attaqués parce que nous avons voté Roch. Non seulement cela semble justifier les attaques, mais sous-entend que nous avons intérêt à voter "autrement" si nous voulons la paix. De plus, cela s’accompagnait d’un manque total d’empathie envers les victimes, voir d’un contentement. Discours radical, à la limite du chantage terroriste envers les populations.

    Même après les élections, lui et ses lieutenant ont continué dans "comment pouvez-vous voter des gens à cause de qui on vous attaque". Mais qui a dit et comment savent-ils que c’est "à cause de" ???

    2°) Les partis du CFOP d’avant insurrection avaient signé un accord de solidarité au second tour contre Blaise Compaoré. Comme les principaux partis étaient le MPP et le CDP pour la présidentielle, il était donc question de supporter Roch ou Zéphirin au second tour, et de faire une large alliance avec les autres pour une majorité à l’assemblée. Le départ "prématuré" de Blaise a rendu cela caduc. Mais les militants de ces partis ont tout de même mal compris deux trahisons :
    La première de Ablassé Ouédraogo, qui a voulu s’opposer à la candidature de Roch, et la seconde celle de Zéphirin Diabré, qui après les élections a voulu ravir la majorité au MPP en s’alliant au même CDP qu’ils venaient de chasser. Puis viser "sa" présidence aux élections suivantes avec le soutient du CDP plutôt que de choisir la majorité présidentielle.

    Cette incohérence du "prési" au nom de la "stratégie" est restée en travers de la gorge de nombre de cadres et militants de l’UPC, et cela s’est manifesté ensuite tout au long des années, depuis le départ de Ouali jusqu’à celui du Poé Naba. Pour les électeurs, c’est dans les urnes qu’ils ont pu dire ce qu’ils pensaient, le 22 Novembre dernier.

    3°) Zéphirin Diabré, du haut de sa "stratégie" et de sa "tactique" a vite oublié que la majorité des militants de l’UPC étaient des anti-CDP radicaux. S’écrier "CDP is back !" et reprendre tous les discours de ce parti, comme le retour de Blaise Compaoré, ou la "réconciliation-amnistie" est une incohérence pour celui qui était le général qui a chassé le CDP du pouvoir. Cela a chassé bon nombre de ses militants et électeurs.

    Pourquoi ? Parce que son calcul était que le CDP allait lui apporter les voix qui lui manquaient pour battre Roch au second tour. Sauf que ce faisant il a perdu 567.823 électeurs entre 2015 et 2020, soit plus que toutes les voix du CDP qu’il convoitait !

    4°) Dire à tout bout de champ aux électeurs qu’ils ont fait "une erreur" en 2015, qu’ils sont des vendus au plus offrant, qu’ils sont "moutons" n’est pas une stratégie de communication gagnante. Zéphirion Diabré et la majorité des cadres de l’UPC l’ont pourtant adoptée. C’est d’autant plus frustrant que l’UPC a au moins distribué autant d’argent que le MPP dans cette campagne 2020.

    Encore dans ce forum, c’est la chanson préférée de ses défenseurs. Or, on ne "force" pas quelqu’un à adhérer à sa personne, à ses idées ou à son programme par un chantage du genre "sinon tu es un mouton" ou "sinon tu es un ethniciste". Comment peut-on vouloir séduire en accusant, en menaçant, en dénigrant, en injuriant ? Non seulement cela ne marche pas, mais c’est contre-productif.

    Encore après sa nomination au gouvernement, alors qu’on voit bien que c’est une question de bon sens pour la survie, il veut rejeter le blâme de son choix sur les citoyens en disant que ce sont "les électeurs, par leur vote" qui l’ont envoyé dans la majorité !

    On peut ainsi citer un bonne douzaine de cas où le discours de Zéphirin Diabré a soit contredit ses choix et positionnements précédents, soit a choisi de soutenir une lecture radicale dans le fond et/ou la forme de la situation nationale et des acteurs politiques.

    Mais à AUCUN moment il n’a remis en cause son offre politique, sa stratégie électorale ou sa communication, encore moins pris acte du choix souverain des électeurs pour une autre offre. La lecture reste l’électorat mouton, les achats de vote et la fraude supposée. Pathétique...

    * Manque d’écoute, d’empathie, d’humilité, de remise en cause de soi.
    * Entêtement, Déconnexion des réalités des populations, calculs, raccourcis, cynisme politique, retournement de veste.
    * Dénigrement, négligence, minimisation, condescendance, injures.

    Voilà la recette de l’échec électoral de 2020. Mais un échec n’est pas définitif. Or, visiblement et jusqu’à ce jour, ni lui, ni sa garde rapprochée n’ont changé de logiciel.

    Mieux ou pire, la tentative manquée de remettre en cause les résultats des élections vient alourdir le passif depuis 2015. Au lieu d’essayer de le faire oublier et de s’en démarquer, je lis sur ce forum que leur lecture est que les Burkinabè doivent être "reconnaissants" à Zéphirin de ne pas avoir été plus loin dans la tentative de déstabilisation ! On croit rêver ! On a a envie de demander s’ils vivent dans le même pays que nous, ces intellectuels déconnectés.

    Mais sachant que les mêmes cause produisent les mêmes effets, voyons si les municipales vont leur ouvrir (enfin) les yeux...

  • Le 18 janvier 2021 à 06:37, par Kéré En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Bonne analyse malheureusement pas comprise par une minorité de forumistes mais c’est cela aussi lefaso.net. J’ai aimé la phrase sur ’’l’aspect contestable’’ du programme du CDP que zeph a défendu. C’est une triste réalité et c’est ce qui m’a choqué particulièrement, moi qui l’aimais. Depuis qu’il dit qu’’il est fier d’avoir travaillé pour compaoré et qu’il regrette son départ, j’ai juré que je ne voterai plus zeph et je ne suis pas le seul. Bonne synthèse monsieur. N’en déplaise au snipers de l’UPC qui critiquent ici. On se connaît dans ce pays.

  • Le 18 janvier 2021 à 07:50, par Traore Bama En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Tres bonne interview et réponses très profondes des questions posées. J’ai également suivi son intervention sur TV5 en novembre dernier sur la question de la réconciliation nationale et le retour de Blaise Compaoré et même si je ne partageais pas son point de vue, j’étais d’accord sur la pertinence et la profondeur de son analyse.
    Je demande à mon jeune frère de sortir de sa coquille de scientifique pour savoir que même si la notion ne correspond pas à la réconciliation nationale, tant que ca peut amener la sérénité dans le monde des politiciens, nous sommes preneur.

  • Le 18 janvier 2021 à 07:56, par Tranquillos En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    @ Koro yak faut pas dénigrer notre ’’légende" hein !!!!
    Bon tu as raison nous même au quartier on l’a dit d’arrêter le sport parce qu’il se fait vieux maintenant mais il refuse. Ses genoux sont fatiguées mais il veut forcer à jouer avec les jeunes c’est pour ça.
    Bon concernant son interview là, je dis juste félicitations. C’est un excellent analyste.

  • Le 18 janvier 2021 à 08:04, par Babili En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Analyste très pertinent. Je l’ai eu à l’IUFIC cette année en tant que prof en relations internationales et en sécurité internationale. Y a rien à dire, il est fort et maitrise parfaitement son sujet. Il sait animer ses cours avec des exemples pertinents chaque fois et parfois en y ajoutant un peu de comédie Vous ne sentez pas le temps passer. Sur la question de la réconciliation, il s’était déjà exprimé sur un media français et on sentais qu’il n’était pas d’accord avec cela. En tout cas, bonne analyse et merci aussi à Omar qui arrive chaque fois à avoir des gens sûrs à interviewer

  • Le 18 janvier 2021 à 08:48, par Floda En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Belle analyse.N’eut été le contexte sécuritaire qui nous a été imposé et qui coûte très cher à l’Etat ,le Président Roch a fait de son mieux.l’affichage de Monsieur Zephirin Diabre aux côtés du CDP qu’il a contribué a chassé n’a pas joué en sa faveur.Quant à la réconciliation,nous n’avons pas de problème de réconciliation, seulement des individus qui veulent un blanc-seing sans passer par la classe justice.Ce qui n’est pas possible.A ce que je sache personne n’empêche un burkinabè de rentrer dans son pays.nous ne devons pas sauter la justice car la justice est un préalable à tout pardon.

  • Le 18 janvier 2021 à 09:34, par Pom pom girl En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    L’analyse sur les performances de l’UPC et de son dirigeant ne sont pas correctes et traduisent plutôt le ressenti personnel de Monsieur Zongo.
    Les choix des électeurs de chez nous ne sont pas fondés sur ces éléments. Même si cela était vrai, il est marginal voir négligeable. Zephirin a fait un mauvais score parce qu’il n’avait ni les ressources, ni la machine électorale à l’instar de celle du mpp et du cdp. Évidemment, les défections en tous ordres enregistré ont fait le reste. Certainement que vous n’avez jamais assisté à un meeting politique. Les incohérences et supposées radicalisation du discours ne figurent pas au titre des préoccupations de l’électeur

    • Le 18 janvier 2021 à 15:00, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

      @Pom pom girl : Si ces analyses ne sont pas correctes, vous oubliez de nous dire quels sont selon vous les éléments qui fondent le choix des électeurs. Or, c’est justement l’échec total de Zéphirin Diabré et de son staff à analyser ces ressorts qui sont à la base de la débâcle électorale de 2020.

      En termes d’appareil électoral et de moyens, l’UPC de 2020 n’avait rien à envier au CDP ou au MPP. Et était certainement mieux pourvu que le NTD qui a pourtant eu plus de députés. Les hommes qu’il fallait lui ont clairement manqué, c’est vrai, mais c’est lui même qui les a chassé, par ce même aveuglement "intellectuel" dont vous faites preuve dans cet écrit !

      Vous avez pourtant raison sur une chose : Les discours pendant les meetings électoraux comptent très peu. Les sondages de APIDON montrent que 70% des électeurs avaient déjà fait leur choix AVANT la campagne. La campagne sert surtout à aller à la rencontre des populations, à galvaniser l’électorat, et à convaincre les quelques indécis.

      Mais comprenez bien que ce n’est pas ce qui est dit pendant la campagne qui est important mais ce que le candidat a dit et fait PENDANT TOUTE LA PÉRIODE PRÉCÉDENTE ! L’homme, Zéphirin Diabré, et son parti, l’UPC, étaient discrédités (cf mon post n°27) avant même le dépôt des candidatures et la campagne.

      A titre personnel, j’ai su dès 2018 que je ne pourrai pas voter pour lui en 2020. Alors que nous pleurions un parent victime d’une attaque terroriste, je suis tombé sur une interview télévisée de lui, tout sourire qui déclarait : "Les attaques terroristes nous mettent en bonne position pour gagner les prochaines élections" ! Sans commentaire...

      Mais je dis ça, je ne dit rien. Continuez à faire l’autruche, à vous entêter à dire et faire n’importe quoi au motif que "ça ne compte pas". Il faudra peut être, comme Hermann Yaméogo, que vous retombiez à zéro élus pour soit changer de mentalité, soit laisser tomber la politique.

      Peut être que vous avez étudié les sciences politiques dans les meilleures universités occidentales, mais visiblement vous ne comprenez rien, mais alors vraiment rien aux populations burkinabè... Que vous voulez pourtant diriger !

  • Le 18 janvier 2021 à 10:25, par Éric En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Internaute 27 je valide entièrement avec ZONGO et vous. Mais vous allez voir que ce zeph n’a rien vu d’abord. C’est, comme ZONGO a dit, le début de sa fin. Aller s’aligner juste après les élections avec le CDP...je ne le pardonnerai jamais cela

  • Le 18 janvier 2021 à 10:39, par Pablo En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Très belle intervention. Ça nous permet de comprendre encore mieux le fonctionnement de la politique et les enjeux cachés. Merci aussi au journaliste pour les questions très pertinentes.

  • Le 18 janvier 2021 à 11:01, par Damis En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Merci à M. ZONGO pour l’analyse très pertinente, surtout les points relatifs à Zéphirin DIABRE et la réconciliation nationale.
    Comme l’a si bien dit mon cher KA : "...rares de nos politiciens ont la qualité pour diriger une démarche de réconciliation véritable dans notre pays."
    La réconciliation n’est pas mécanique ; elle doit être construite sur une base réelle. Comment arriver à cette réconciliation vraie si, bien que la culpabilité de certains individus semble évidente (d’autres évoquent souvent d’absence de preuves...) ils choisissent de ne pas s’assumer ?
    Pour les contre-performances de ZEPH, on n’avait pas besoin d’être un expert en politique pour comprendre que les résultats électoraux à son sujet ne pouvaient pas être différents de ceux qu’on connaît aujourd’hui : alliance contre-nature avec les CDP et alliés, certaines infogérances dans le raisonnement et discours de haine souvent non justifié envers les gouvernants, etc.
    A mon très cher Ka, ce que nous défendions dans les fora vient de se consolider avec les résultats des élections précédentes. Je crois qu’à présent, les internautes de bonne foi mais souvent ignorants prendront désormais en compte vos conseils ! J’espère que le Koro Yamyellé nous donnera raison, maintenant qu’il sait que nos "prophéties" sur ZEPH se sont "réalisées" !
    En tout cas vive la vraie réconciliation, la conciliation du Kurkina réel !
    A bas les forces du mal !
    La patrie ou la victoire, nous vaincrons certainement !

  • Le 18 janvier 2021 à 12:42, par Barry roger En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Est-ce que les internautes savent ce que veut dire CFOP ? Vous voulez que Zeph refuse le CDP dans l opposition politique alors que les textes le permet de s affilier ou devais t il démissionner du CFOP parce que le CDP était dans l opposition avec lui ?

  • Le 18 janvier 2021 à 20:30, par Ka En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Mon jeune Damis, il est temps que tu passes à Tampouy pour un petit café. Quant à notre Kôrô Yamyélé nationale, comme je l’ai dit, je pense qu’il n’a pas digérer ce qui s’est passé a Boulgou pour son ami mais c’est ça aussi les élections honêtes et transparentes dont les urnes sont les seuls juges. Et j’en suis sûr qu’il nous lit en ce moment et sera bientôt sur le Forum, ou choisir de faire comme notre ami Achille de Tapsoba, ou M. Guirma, et tant d’autres qui interviennent que sur des sujets qui les tiennent à cœur et eviter les internautes de mauvaise foi.

    Je suis d’accord avec ton analyse de la situation socio politique de notre pays, surtout sur la question de la réconciliation nationale. Ce qui arrive à l’UPC et son leader, nous étions toujours là pour les prévenir. Car, exister véritablement comme être humain, c’est vivre pour son idéal et se dévouer à cet idéal : Voilà ce que nous apprennent la vie et la mort : Et notre idéal dans ce forum ou tant d’autres qui n’existent plus, c’est notre bonne foi de tirer nos vérités a ce qui ne va pas pour faire avancer notre pays.

    Et je pense en lisant cette analyse de l’analyste-consultant Windata Zongo, je dis que l’endoctrinement politique d’une part et sa propre capacité à l’ouverture d’esprit et de tolérance d’autre part, enclenche à des degrés divers ce genre de comportement qui a conduit l’honorable Z. Diabré a se laisser rouler dans la farine par ceux qui veulent le pouvoir pour se venger. Car, au Burkina Faso, c’est connu, que les politiciens aux petits pieds, ne se portent pas candidats à la présidentielle pour une quelconque idéologie. D’ailleurs, ils sont très peu qui savent ce que cela veut dire. Leur seule raison d’être président, c’est leurs intérêts et non celui du peuple. C’est pourquoi, les militants et les électeurs se focalisent sur l’ethnicité dans les urnes. Alors que tant que la politique sera comprise ainsi, elle ne répondra jamais aux aspirations des populations. D’où la méfiance à son égard et de tous ceux qui la font.

    Mon jeune Damis, nous aurons évolué dans nos mentalités a faire de ce pays un vrai Faso, quand un Bissa sera candidat du MPP, ou un mossi candidat de l’UPC, ou un Dioula a l’UNIR/PS ... d’ici là, il y a un énorme travail à faire au sommet de l’état pour impulser ce changement, peut-être avec Z. Diabré a la réconciliation, et qui affilé a la majorité pensera a ce colossale révolution, à effectuer pour chacun de nos concitoyens puisse se sentir Burkinabè avant d’être Mossi, Dioula ou Bissa : Nous n’avons qu’un seul choix, celui de vivre ensemble sur notre Faso à tous, notre développement socio-économique est à ce prix pour nos enfants et les générations future.

    Conclusion : Je suis d’accords avec le président Roch Kaboré pour son changement de mentalité : Car, construire la cohésion sociale et réussir la réconciliation, imposent un préalable : déconstruire les mythes, les contre-vérités et les idées reçues, afin de restructurer les mentalités. Panser les plaies par la justice pour restaurer la capacité d’écoute et de pardon. Ensuite, l’entreprise requiert la capacité à aller au-delà de son appartenance, pour agréger des sensibilités différentes, modérées, voire contraires. Il s’agit d’aller au-delà de ses bases ethniques, de ses militants, de ses partisans, sympathisants et amis. Enfin, cet effort doit être accompli par toutes les forces vives et organisations de la Nation. Il exige de nous, que nous soyons capables de tendre la main et de recevoir celle qui nous est tendue. Sans ces capacités et cette volonté la réconciliation est impossible. Elle sera difficile, tant que nous resterons enfermés dans une sorte d’autisme, repliés sur nous-mêmes, sur notre passé, nos blessures, nos certitudes et nos haines. Elle ne saurait réussir à travers un rapport de force. Heureux de te lire mon jeune Damis.

  • Le 18 janvier 2021 à 20:41, par Jonassan En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Le problème des militants de l’UPC c’est leur entêtement, leur soutien INCONDITIONNEL à leur mentor. Des raisons externes pour toujours expliquer les échecs. S’il n’y avait pas tous ces mossis au Burkina, Zeph allait gagner. Vous aussi, face à la physionomie des résultats, on peut rationnellement cartographier quel parti profite au maximum du vote ethnique. C’est pas sérieux et il faut à cette dérive y mettre fin et penser nation.
    Je n’ai pas de parti parce que les soutiens inconditionnels aux arguments bidons ou sucrés me mettraient dans l’enclos des moutons instruits

  • Le 19 janvier 2021 à 17:22, par Damis En réponse à : Burkina : « La contre-performance de l’UPC s’explique par la radicalisation du discours et les incohérences de son leader … », relève l’analyste-consultant Windata Zongo

    Cher Ka, c’est encore avec un plaisir que je vous lis sur ce forum !
    Il faudra que je fasse tout mon possible pour vous retrouver.
    Néanmoins, si vous pouvez me donner des indices afin que je vous retrouve, j’apprendrai encore beaucoup de chose avec vous !
    En attendant, j’aurais voulu que le Président Roch fasse tout pour vous prendre en tant que conseiller à la présidence, si ce n’est encore déjà fait ! Car vous devriez avoir un tempérament exceptionnel, des analyses incroyablement pertinentes et intéressantes, très riches, et de ce fait si un président de bonne volonté comme Roch vous possède à ces côtés, sa réussite est certaine !
    Merci encore de lire encore une fois de plus ce message.

    A bas les forces du mal, les ennemis du peuple !
    La Patrie ou la Victoire, nous vaincrons certainement !

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