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Ministère de la Culture : Le Bilan de l’année 2020 jugé très satisfaisant

Publié le mardi 29 décembre 2020 à 20h04min

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Ministère de la Culture : Le Bilan de l’année 2020 jugé très satisfaisant

Le Conseil d’administration du secteur ministériel (CASEM) bilan de l’année 2020, du ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) a eu lieu ce mardi 29 décembre 2020, à Ouagadougou. L’ouverture des travaux a été présidée par le premier responsable dudit département, Abdoul Karim Sango.

Ce cadre de réflexion est une opportunité pour les membres statutaires d’examiner et adopter le bilan des activités de l’année 2020. C’est aussi l’occasion pour les participants de s’interroger sur les insuffisances ainsi que les difficultés qui ont entravé la réalisation des activités pour enclencher des éléments en prospective. L’année 2020 n’a pas été un long fleuve tranquille pour le département de la culture. Il figure parmi les départements les plus éprouvés par la double crise sécuritaire et sanitaire que traverse le Burkina.

Mais en dépit de ce contexte difficile, il y avait en face des cadres compétents, dévoués, et loyaux qui se sont battus pour réaliser des résultats positifs avec les ressources mises à leur disposition par l’Etat. C’est avec satisfaction que le MACT, Abdoul Karim Sango, a cité la construction d’un bâtiment de type R+1 dans l’enceinte de l’Institut national de la formation artistique et professionnelle. Cet édifice dont l’inauguration a eu lieu le 23 décembre 2020 est entièrement financé par l’Etat burkinabè à hauteur de 400 millions de F CFA.

La culture est un moyen de lutte contre l’extrémisme violent

De plus, un plaidoyer auprès du Chef de l’Etat a permis de mettre en place un fonds exceptionnel d’appui de 1 225 000 000 de FCFA. Ce fond était destiné aux acteurs culturels et visait à atténuer l’impact négatif du Covid-19. Ce qui fait du Burkina Faso l’un des rares, pour ne pas dire le seul pays africain, à avoir pris une telle mesure concrète.

A ce jour, les 1 225 000 000 F CFA ont été répartis selon les critères arrêtés de façon transparente avec les acteurs et mis à leur disposition, foi du ministre Sango, ajoutant que son département a obtenu du ministère en charge de l’Économie, la réduction de la TVA qui passe de 18% à 10% pour les hôtels et les restaurants. Cette réduction est le fruit d’un combat mené depuis plus d’une dizaine d’années par les promoteurs de l’hôtellerie et du tourisme. « Tout ça se sont des sacrifices du point de vue du gouvernement mais cela participe aussi d’une certaine vision », a déclaré le ministre Sango.

Les membres statutaires du CASEM

Des acquis

En matière du tourisme, le point de satisfaction que l’on peut relever, c’est l’éveil de conscience de la population. Désormais, elle sait que le tourisme n’est pas l’apanage des Occidentaux. Dans le domaine de promotion de la culture, au troisième trimestre de l’année, celle-ci a fait un bond de près de 169%. Pour Abdoul Karim Sango, c’est pratiquement du jamais vu. Des points forts du bilan de l’année 2020, il y a aussi l’inauguration du relais touristique de Boromo.

Le montant de cette infrastructure est évalué à près de 400 millions de FCFA. En plus de tout cela, le ministère de la Culture a mis à la disposition des acteurs culturels et du monde du tourisme, pas moins de 388 millions de F CFA en termes de subvention sur la téléphonie mobile. Au regard de ce qui précède, le ministre Sango a jugé les résultats « très satisfaisants ». En fin de mandat, il a saisi l’occasion de la présente rencontre pour présenter ses excuses aux collaborateurs qu’il aurait offensés.

Des stratégies adéquates pour une mise en œuvre efficace des actions prévues pour l’année 2021 sont attendues à l’issue de la rencontre.

« J’ai ma façon à moi de parler mais c’est la passion pour l’intérêt général qui me motive. C’est une passion qui me pousse souvent dans ce que certains peuvent considérer comme des excès. Parce que tout simplement je me fais une grande idée chaque fois qu’on me demande de servir l’Etat. Je pense que ç’a été très bien compris. Je leur souhaite eux-mêmes d’être autant passionnés dans l’ouvrage collectif. Parce que, comme dit le chef de l’Etat, c’est quand tous les Burkinabè vont mettre de la passion, de la détermination dans ce qu’ils font au quotidien que nous pourrons éradiquer la pauvreté dans notre pays », a-t-il avancé.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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