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Éducation arabo-islamique : Une étude pour mieux cerner sa dynamique pour un meilleur encadrement

Publié le jeudi 17 décembre 2020 à 17h00min

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Éducation arabo-islamique : Une étude pour mieux cerner sa dynamique pour un meilleur encadrement

Le Projet : Éducation arabo-islamique (EDUAI) tient, ce jeudi 17 décembre 2020 à Ouagadougou, un atelier national de restitution des résultats de leur étude. Cette expertise a été commanditée par l’Atelier de recherche sur l’éducation et la formation (AREB). L’objectif de cette prospection est de faire l’état des lieux de l’éducation arabo-islamique au Burkina Faso.

L’éducation arabo-islamique se retrouve dans plusieurs types d’établissements d’enseignement ou d’éducation au Burkina Faso. Au niveau des foyers coraniques, l’éducation est donnée à de nombreux enfants sur la base des principes islamiques tandis que dans les écoles franco-arabes et les madrasas, on propose des enseignements en français et en arabe, conformément à des programmes bien établis. C’est ce qui ressort en partie, des résultats de l’étude initiée par l’Atelier de recherche sur l’éducation et la formation (AREB), à travers le projet Éducation arabo-islamique (EDUAI).

Le représentant du président du comité d’orientation scientifique de l’AREB, Dr Félix Compaoré

L’objectif de l’étude, a relevé le coordonnateur de l’équipe de recherche, Dr Maxime Compaoré, est d’une part, de réaliser un inventaire des recherches produites depuis les années 2000 sur l’éducation arabo-islamique et des structures et institutions travaillant sur le sujet au « Pays des Hommes intègres ». D’autre part, a-t-il ajouté, il s’agit d’effectuer des enquêtes quantitatives auprès des institutions d’enseignement et des différents acteurs du système éducatif. Cinq chercheurs et quatre assistants de recherche ont été mobilisés pour l’exécution de cette tâche, foi de Dr Compaoré. Ainsi, des données de productions scientifiques sur l’état des lieux de l’EDUAI, l’historique et les dynamiques actuelles et les offres éducatives de cette pédagogie, ont pu être rassemblées.

Le Coordonnateur de l’équipe de recherche, Dr Maxime Compaoré

Pour le représentant du président du comité d’orientation scientifique de l’AREB, Dr Félix Compaoré, la présente étude est le résultat d’un partenariat entre l’Institut de recherche et de développement (IRD) et son institution. « Comme vous le savez, la question de l’éducation arabo-islamique est très importante pour nos structures. C’est pourquoi nous avons mis ensemble nos compétences pour réfléchir sur le sujet », a-t-il précisé. Les résultats obtenus par l’équipe que nous avons mis en place, a-t-il fait savoir, contribueront pour mieux comprendre la dynamique de l’éducation arabo-islamique au Burkina Faso.

Ludovic Kibora, Dr de l’INSS, président de séance

« Au Burkina Faso, les écoles arabo-islamiques relèvent aussi bien de l’Etat que des initiatives des communautés, des associations et même des individus. De par leur organisation, ces initiatives d’éducation connaissent des niveaux d’organisation et des résultats divers et disparates », a lancé d’entrée, le directeur de l’Institut des sciences de la société (INSS), Dr Ludovic Kibora, président de ladite cérémonie. Il y a lieu, a-t-il dit, de mieux cerner leur dynamique pour un meilleur encadrement. Avant de déclarer ouvert cet atelier de restitution, Dr Kibora a invité les participants, à échanger sereinement autour des premiers résultats obtenus. « Je suis convaincu que de bons résultats sortiront de vos débats », a-t-il terminé.

Obissa Juste MIEN
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Vos commentaires

  • Le 18 décembre 2020 à 03:50, par Salton En réponse à : Éducation arabo-islamique : Une étude pour mieux cerner sa dynamique pour un meilleur encadrement

    Voila un sujet on a beau tourne au rond mais jamais trouver une solution ,

  • Le 18 décembre 2020 à 09:37, par Stalinsky En réponse à : Éducation arabo-islamique : Une étude pour mieux cerner sa dynamique pour un meilleur encadrement

    Il faut être clair et sincère. Dans un pays normal qui veut se développer il ne peut avoir qu’un seul système éducatif. Les écoles Franco-arabes forment des enfants qui maîtrisent mal la langue française et quand ils vont dans les pays arabes come l’Egypte à l’Université El-Hazar, au reourc’est le même problème d’intégration au pays. Ceux qui acceptent de rester ne peuvent espérer à cause du racisme trouver des postes conformes à leurs diplômes. Il faut fermer ces établissements ou les convertir à l’ecole classique. L’Emir du Liptako a été clair dans une émission de France 24 et a indiqué que c’est au sein des ressortissants de ces écoles (A Dori 50 écoles coraniques, à Djibo 60 écoles coraniques) que les Djihadistes recrutent leurs membres du fait aussi du chômage. Le problème est très sérieux. L’objectif de ces pays arabes qui financent ces écoles avec la complicité de l’UE est de former de nouveaux valets locaux comme le font les Français formant les cadres des pays africains. Mais comme l ’a dit Mobutu "nous n’allons pas quitter le colonialisme Européen pour tomber dans le néo-esclavagisme arabe"

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