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Promotion du tourisme : Ivoiriens et Burkinabè dans le même campement

Publié le mardi 11 octobre 2005 à 06h57min

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Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme du Burkina a organisé un forum, le samedi 8 octobre 2005, sur le site du SIAO. Il s’agissait pour les participants à cette rencontre de réfléchir sur les actions et les perspectives de développement du tourisme au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

Le Salon international du tourisme et de l’hôtellerie de Ouagadougou (SITHO) qui s’est tenu du 6 au 9 octobre dernier a connu plusieurs manifestations annexes, dont un forum de réflexion sur les actions et les perspectives de développement du tourisme au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire.

C’est fort du constat que l’activité touristique constitue l’un des tout premiers secteurs de création de richesse à l’échelle planétaire et que la sous-région ouest-africaine reste paradoxalement encore un parent pauvre de cette tendance mondiale en dépit de la richesse de son potentiel, que les Etats et opérateurs de l’UEMOA envisagent de plus en plus des politiques et offres touristiques plus intégrées. Dans cette optique, les actions de concertation et de réflexion stratégique constituent un axe majeur dans la réalisation de cette nouvelle vision.

La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, dont la coopération a été profondément affectée par les événements sociopolitiques en Côte d’Ivoire, s’inscrivant dans cette dynamique, mettent en place un cadre conjoint de réflexion et d’étude approfondie de leurs secteurs touristiques. D’où ce forum du 8 octobre dernier ; qui a regroupé des professionnels et acteurs du tourisme des deux pays.

A la cérémonie d’ouverture de la rencontre, le ministre burkinabè de la Culture, des Arts et du Tourisme, Mahamoudou Ouédraogo, dont le discours a été lu par son secrétaire général, Sanhour Méda, a dit que ce forum de réflexion était une rencontre d’échange et de partage pour rechercher ensemble les voies les meilleures pour un développement plus important et mieux pensé du tourisme dans les deux pays.

Et le ministre d’ajouter qu’il est impérieux que dans ce secteur, on continue d’agir ensemble si l’on veut trouver des réponses durables aux contraintes auxquelles chaque pays fait face au quotidien. Le ministre Mahamoudou Ouédraogo s’est réjoui de l’aboutissement de ce projet. Depuis deux ans, dira-t-il, les professionnels du secteur du tourisme de la Côte d’Ivoire et du Burkina Faso ont entrepris d’unir leurs efforts pour tirer avantage d’un partenariat offert par l’Union européenne.

Il a donc saisi cette occasion pour traduire ses remerciements à l’Union européenne pour son soutien et exhorter les professionnels à continuer de mériter cet appui.

Ce forum vise ainsi à asseoir une politique et des actions communes, en apportant des réponses ; entre autres préoccupations : l’évaluation du potentiel de l’offre et de la demande existant ; l’identification et la planification des investissements requis pour améliorer l’offre et l’environnement de plus en plus compétitif ; la définition des plans d’action opérationnels et une planification stratégique pour un développement durable du secteur touristique ; la capitalisation et l’échange entre participants.

Durant trois jours, les participants étaient invités à se pencher sur quatre ateliers thématiques. Le premier devait réfléchir sur le développement sous-régional du tourisme ; le deuxième, sur la problématique du financement de l’industrie touristique ; le troisième, sur l’environnement et la compétitivité touristiques ; le quatrième, sur la promotion, l’image et la communication dans l’industrie touristique.

Le forum de Ouagadougou devra permettre, entre autres, de disposer d’un plan de développement stratégique opérationnel pour le secteur ; de disposer d’un fil conducteur dans les actions à mener pour la relance du secteur et pour une meilleure compétitivité des entreprises ; de fournir des éléments d’informations pour la définition des plans de renforcement des capacités des animateurs et des gestionnaires d’entreprises de la filière, l’orientation des axes d’investissement et de financement de leurs activités.

Agnan Kayorgo

L’Observateur

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