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Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

Publié le dimanche 6 décembre 2020 à 21h40min

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Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

Au cours du troisième numéro du club de la presse du Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ), le samedi 5 décembre 2020, le procureur du Faso près du Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou (Ouaga I), Harouna Yoda, était l’invité du jour. Le dossier Norbert Zongo en justice était au menu des échanges.

Pour une preuve de redevabilité, c’en est une. Pour une première fois, un procureur met pied au Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) pour parler du dossier Norbert Zongo en justice. En effet, le procureur du Faso près du Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou (Ouaga I), Harouna Yoda, était face aux hommes de médias. Le thème à l’ordre du jour est : « État des lieux du dossier Norbert Zongo en justice 22 ans après ! »

Dès l’entame de son propos, l’homme de droit a indiqué qu’il va devoir décevoir beaucoup de personnes parce que l’obligation de réserve ne lui permettra pas de dire certaines choses sur le dossier. Ainsi, Harouna Yoda s’est contenté de faire le rappel historique du dossier du drame du 13 décembre 1998 jusqu’à ce jour.

Le procureur du Faso près du Tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou (Ouaga I), Harouna Yoda

22 ans plus tard, l’affaire Norbert Zongo n’a pas encore connu un jugement, mais le procureur Harouna Yoda estime que « le dossier est quand même suffisamment avancé ». Pour lui, la procédure judiciaire et précisément celle pénale, « n’est pas un long fleuve tranquille ». Plusieurs personnes auditionnées dans cette affaire. Le 5 mai 2017, une mise en accusation et une demande d’extradition a été lancée contre François Compaoré, le principal accusé dans l’affaire, qui vit en France suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 qui ont causé la chute du régime de son aîné Blaise Compaoré.

« Le temps de la justice n’est pas celui des hommes », dit-on. Trois ans plus tard, la justice française a affiché enfin sa volonté d’extrader François Compaoré en donnant l’autorisation. Mais c’est sans compter sur ses avocats. « Etant une décision d’une autorité d’administration française, naturellement, il nous est revenu que les avocats de François Compaoré ont décidé d’attaquer la décision devant le conseil d’Etat », a-t-il rappelé. Ainsi, les regards sont fixés sur le Conseil d’Etat français pour la suite de ce feuilleton judiciaire.

Le SG de la CGT-B, Bassolma Bazié (à gauche)

Lire aussi : Justice : Un décret ministériel en faveur de l’extradition de François COMPAORE


Difficile de donner un délai pour le début d’une audience concernant le dossier, a fait noter le procureur Harouna Yoda. Finira-t-on par assister à jugement par contumace, si le retour de François Compaoré traine toujours ? L’invité n’a pas craché le morceau, malgré les tentatives de relance des journalistes.

« Un crime d’Etat »

Ce numéro du Club de la presse a servi de tribune pour les témoignages du drame de Sapouy. Me Halidou Ouédraogo, ancien leader du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et du peuple (MBDHP), se souvient encore de cette « douloureuse date » du 13 décembre 1998. Il dit être au Niger lorsqu’il avait appris la nouvelle. Tout en saluant le courage du procureur Harouna Yoda pour son exercice avec les hommes de médias, Me Halidou Ouédraogo signe et persiste que la mort de Norbert Zongo et ses trois compagnons d’infortune « n’est pas un accident mais un crime d’Etat ».

Me Halidou Ouédraogo a partagé son témoignage

Le débat s’est déroulé sous le regard observateur du secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Bassolma Bazié. Connu pour son franc parlé et sa position pour la défense de tout travailleur, il a rappelé la solution à tous les dossiers socio-professionnels du Burkina Faso. Pour lui, « l’unité, l’engagement et la détermination » restent le seul remède pour une société de justice, où chaque acteur jouera son rôle sans causer du tort à l’autre.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 décembre 2020 à 01:55, par Armand En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

    Mr Lookman SAWADOGO c’est sur la justice pour Norbert Zongo que nous vous attendions. La reconciliation nationale passe forcement par ce dossier. Nous vous felicitons pour le travail fournit dans la conception et la redaction de votre livre. C’est vrai que Norbert est mort et Blaise et François sont vivants et attendent vous autres pour contourner la Justice qui a déjà pointé son nez pour juger ce dossier. Après le jugement vous verrez le soulagement de tout un peuple

  • Le 6 décembre 2020 à 02:06, par LeburkinaFaso En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

    Mr. Le Procureur vous vous battez comme vous pouvez. Seulement en plus de la volonte de certains magistrats , il faut ayssi beaucoup de bonne volonte politique. Esperons que le pouvoir s’engagera un peu plus avec ce nouveau mandat.
    Tout le monde parle de l’independance de la Justice , c’est vrai que la justice est plus independante que avant , mais il reste toujours beaucoup a faire.

  • Le 6 décembre 2020 à 04:36, par caca En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

    Les avocats de François Compaoré, l’un des principaux cités dans le dossier, ont attaqué la décision de son extradition au Burkina Faso. Le regard est tourné vers le Conseil d’Etat français, qui à ce stade, a le dernier mot.
    En quelques jours seulement les pseudos revendicateurs syndicaux vont se manifester et contaminer le corona comme la campagne des élections. Donc, il faut réveiller les plaies avec cette histoire de Norbert Zongo. Ils savent mêmes que le dossier va encore tarder du côté de la France dans la mesure où le conseil d’état suivrait la décision politique d’extrader Mr François Compaoré vers le Burkina. Le dossier François a encore le conseil européen des droits de l’homme pour se pourvoir, dont juger l’affaire Yirgou et d’autre préalable en justice burkinabé que de faire la diversion du peuple.
    Les frères Compaoré ne sont plus des colis poissons du Burkina, plus des exilés qui doivent rentrer et booster l’économie burkinabé, mais les faire des ennemis n’avantages pas le Burkina. A part peut-être que ce dossier a toujours des retombés économiques si non, il y a d’autres que les burkinabé voudraient juger rapidement et moins coûteux. J’ai lu quelque part que le procureur du Faso comparait le Conseil d’état Français à notre cour de cassation ; et c’est ce qui est grotesque dans ce sens, car le Conseil d’état Français est supérieur à la cour de cassation.

    • Le 6 décembre 2020 à 12:53, par LeburkinaFaso En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

      @Mr. Caca l’affaire de Yirgou releve du TGI de Kaya et non de ce Procureur qui est celui de Ouagadougou.
      La Justice a fais son travaille et le reste a ete bloquer par le pouvoir politique. Ce meme pouvoir politique a ete reelu . Ou’attendez vous ? Chaque peuple merite ses dirigeants.
      En meme il n’y avais pas mieux en face .

    • Le 6 décembre 2020 à 16:08, par Nabiiga En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

      @ Caca

      Quelle petitesse d’esprit !!! Je me demande fort bien si ce n’est pas François Compaoré qui écrit sous ce pseudonyme de Caca tellement sa défense de ce dernier est implacable même s’il faut affirmer sans honte ni gène, des âneries et des fourberies en présentant dans des analyses insolites et irrationnelles.

      Tu dis : Donc, il faut réveiller les plaies avec cette histoire de Norbert Zongo.
      Est-ce que tu comprends bien ce que tu écris Caca ? La ou les plaies en question dont tu nous accuses de réveiller, furent au départ des plaies ; qui dit plaie dit douleur. La douleur causée fortuitement par un assoiffé de pouvoir est imprescriptible donc ce n’est pas parce que la douleur a eu lieu il y a une vingtaine d’année qu’elle n’a pas été de douleureux ou encore, qu’il faille l’oublier. Elle a été, elle est aujourd’hui, et le sera demain.

      Je me permets de me répéter derechef, François Compaoré a mis fin au régime de Blaise. Le soi-disant petit Président nourrissait en réalité l’idée d’occuper le fauteuil présidentiel et son frère, Blaise Compaoré, sans caractère ni vergogne, s’est écroulé mollement sans la moindre résistance devant les pressions insensées de son petit frère de le remplacer au sommet de l’état. Ainsi, a-t-il débuté les machinations occultes d’écarter, dans un premier temps, ses vieux compagnons de route pour faire de l’espace pour son frère et, par la suite, modifier l’article 137 pour avoir un autre mandat, au cours duquel mandat, il céderait la place à son frère et le tour aurait été joué. Eux, les compagnons de Blaise, ont vu clair et ont claqué la porte. Mais avant cela, petit Président de son état, il ’te faisait, il n’y avait rien’. C’est dans cette dynamique que Norbert a été froidement et lâchement assassiné par les éléments du RSP de très triste mémoire. Aujourd’hui, toi Caca, tu te bornes pour décrire cet assassinat ’de vieilles histoires ? Non, l’assassinat de Norbert sera de l’actualité Burkinabè pour toujours tant et aussi longtemps que François n’est pas traduit devant la justice pour édifier la famille de Norbert sur sa part de la vérité sur ce crime crapuleux car, vois-tu, Norbert, étonnant que cela puisse bien être, lui-aussi, avait une famille et cette famille vit toujours sur terre, à Koudougou précisément. Elle veut être édifiée, elle crie pour la justice

      Plus loin de affirme, ’il y a d’autres que les Burkinabè voudraient juger rapidement en moins couteux’ Et qui sont ces derniers qu’on peut juger plus rapidement et moins couteux ? Et pourquoi pas François ? En clair, jugez les autres, car eux sont des citoyens de 2eme classe, François lui, a été pendant son règne de Petit Président, est, et demeurera intouchable. Et pourquoi ? En quoi juger François coûtera-t-il plus cher au Burkina que les autres ? C’est le contribuable Français qui règle la facture de son extradition en lui payant un billet en classe économique vers le Burkina. Il arrive, on le cueille directement à l’aéroport pour le déposer à la gendarmerie pour le début de son interrogatoire de ce dont il est accusé et pour lequel il est recherché.

      Cela m’amène à la guerre de 1945. Hitler, sûr de lui-même couplé de la docilité du peuple allemand face à sa dictature, sans aucune provocation, a commencé la 2em guerre mondiale. Il avait ses justes raisons pour sa posture belliqueuse. À la fin de la guerre, tous les leaders Nazi ont cherché à fuir. Mais pourquoi fallait-il fuir si ce qu’ils faisaient fut justifiable. En fuyant, ils s’accusaient de quelque chose sinon, ils restaient pour défendre leurs actions.

      De même, aux États Unis, le caïd Donald Trump, le truand et bandit, est en train de caresser l’idée de pardonner tout le monde dans son entourage avant qu’on ne le débarqué de la présidence américaine comme le vilain malfaiteur qu’on le connîat désormais. Pourquoi chercher le pardon ? Pourquoi faut-il être pardonné ? Pourquoi faut-il se porter candidat au pardon présidentiel ? C’est tout simplement parce qu’ils savaient pertinemment bien que ce qu’ils faisaient au nom des Américains, fut illégal et qu’ils seront poursuivis pour avoir violé la loi, ci et là. Donc, les Nazis ont fui parce qu’ils avaient des choses à se reprocher, François a fui et ne veut plus retourner au Burkina parce qu’il a des choses à se reprocher tout comme l’entourage du caïd Trump.

      François Compaoré n’est pas Français, il est Burkinabè. Le nom François ne saurait devenir Français. Le Burkina le cherche pour avoir assassiné Norbert. Qu’il revienne sans plus tarder pour répondre de ce dont il est accusé. S’il est coupable, il sera écroué dans un lieu très sûr pour purger sa peine, n’en déplaise à Caca et les autres partisans de médiocrité et de l’impunité. Voilà

      • Le 6 décembre 2020 à 23:34, par ARMAND En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

        Nabiga. J’espère que CACA acceptera prendre son temps pour vous lire et relire. Si jusqu’à il persiste et signe sur le cas Norbert ZONGO je le pense pas croyant. Il aurait compris que l’autre nom de Dieu c’est et c’est par un plan de Dieu que BLAISE a quitté le pouvoir en plein midi. Si CACA n’a pas eu honte Blaise a eu très honte et cela pour tout le reste de sa vie.. Président chassé par la rue. Sans aucun doute BLAISE sait c’est Dieu qui est fort. C’est dans son sommeil qu’il va voir ce que DIEU lui réserve. Sans être en prison Blaise et François vive la prison. Pour sortir il faut se masquer comme MIKLE JAKSON

      • Le 7 décembre 2020 à 06:57, par caca En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

        Cher Nabiiga !
        Caca n’est pas étonné de ta réaction, le dossier François Compaoré est assez passionné que certains trouvent leurs identités perverses dans cette affaire. Il y aura certainement deux autres réactions dans ton sens que j’attend afin d’être édifier. Si je suis la logique depuis un certain temps, un ambassadeur fut nommé au Burkina pour facilité l’extradition de Mr François Compaoré vers son gouvernement pour une sentence démesurée. Cette sortie hasardeuse du procureur du Faso en quelques jours de votre fatidique anniversaire explique le souvenir de Mr François Compaoré dans l’histoire de notre pays. Espérons que le Conseil d’Etat Français accédera votre quête de voir le coli entendu depuis les années pour apaiser vos douleurs.
        Caca s’en fout de ces gourous perverses qui prend le pays en otage pour la satisfaction égoïste de leur désire malsain. Puisse le dossier avance bien du français où les espoir sont permis, gardons le sang froid que vous serez édifier. Pour caca, à ne pas confondre avec un autre pseudonyme est un déni de justice et une chasse aux sorcière dans un pays qui peine à distinguer entre politique et droit commun.

  • Le 7 décembre 2020 à 13:01, par Nabiiga En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

    @ Mon ami Caca

    Mon ami Caca, c’est tout à fait normal qu’on ne s’entend pas car on est sur deux voies parallèle allant à la même destination. Tu parles de la politique d’extradition, Nabiiga parle de l’acte posé par François, cause incontournable de l’extradition. Pour qu’il y ait extradition, il faut, à priori, qu’il y ait l’acte condamnable. La politique de son extradition ne m’intéresse je condamne le courage qu’il a eu pour ôter la vie d’un compatriote parce que son frère fut le Président assassin de notre pays. C’est bien cela que je condamne. Pour terminer :
    Qui est Eddie Kombiogo : C’est bien lui qui a porté les couleurs de CDP aux dernières élections
    Eddie, a-t-il fui momentanément après l’insurrection ? Oui
    A-t-il été recherché par le Burkina pendant son cavale ? Oui
    Est-il revenu au pays pourtant ? Oui
    Est-il revenu par son propre gré ? Oui
    A-t-il encombré les cours du Canada pour refuser de rentrer ? Non
    A-t-il été entendu par la justice du Burkina à son arrivée ? Oui
    Est-il en prison aujourd’hui ? Non
    Si François a créé la politique de son extradition c’est parce qu’il a des choses sérieuse à se reprocher d’où sa culpabilité et raison pour laquelle on doit le poursuivre pour avoir assassiné Norbert.
    Voilà mes arguments, mon ami

  • Le 8 décembre 2020 à 13:55, par Ka En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

    Merci a Cryspin Masneang Laoundiki de remuer la boue pour qu’une telle atrocité ne se reproduise plus dans notre pays ; Merci aMe. Halidou Ouédraogo, ancien leader du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et du peuple (MBDHP), qui se souvienne encore de cette « douloureuse date » du 13 décembre 1998. Surtout lui et d’autres personnes qui ont eu les têtes rasées sur l’ordre du ministre e l’intérieur qui s’est jeté dans l’eau pour couvrir un assassin. Dimanche 13 décembre 1998 on découvre sur la route Léo-Sapouy-Ouagadougou un 4x4 immobilisé, brulé. Les premiers témoignages excluent la thèse d’un accident de la route : Il s’agit bien d’un accident.

    Dès le 15 décembre, les élèves et les étudiants manifestent par milliers dans les rues, s’en prenant au palais de justice et plusieurs symboles du parti au pouvoir le CDP. Le 16 décembre des dizaines de milliers de personnes accompagnent pendant plusieurs heures la dépouille mortelle de Norbert Zongo jusqu’au cimetière à Ouagadougou : Un cortège de 10 kilomètres. Le lendemain, un collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques s’organise, composé du (MBDHP), d’un groupe d’avocats, de la puissante confédération générale du travail-Burkina (CGT-B), des partis politiques d’opposition et de diverses autres organisations. Pendant un mois, une partie de bras de fer, ponctué de journées de manifestations ou de grèves oppose le pouvoir de Blaise Compaoré et de son frère dont Norbert Zongo journaliste d’investigation enquêtait sur l’assassinat par torture du chauffeur de ce dernier qui ne digérait ses enquêtes.

    Norbert Zongo avait quarante-neuf ans lorsqu’il fut assassiné. Assassiné par ce que sa popularité avait grandi au fur et à mesure qu’il dénonçait les scandales. Assassiné à cause de quelques phrases dans son journal. En 1997, lorsque l’Assemblée nationale avait adopté un amendement constitutionnel permettant à Mr. Blaise Compaoré de se représenter a vie l’élection présidentielle (alors que le texte initial limitait a deux le nombre de mandats) : Et Norbert Zongo avait écrit : ’’’Comment fera le président pour s’imposer aux intellectuels qui appréhendent les dimensions de sa dictature et le drame qu’elle représente pour notre peuple ? Une seule solution s’impose à lui : Emprisonner, tuer, faire disparaître. Il n’y a pas d’autre alternative. Mr. le président est bel et bien reparti pour la violence, qui fera bientôt de nouvelles veuves et de nouveaux orphelins par dizaines.’’’

    En décembre 1997, des militaires de la sécurité présidentielle enlève David Ouédraogo le Chauffeur de Mr. François Compaoré, sa famille n’aura plus de nouvelles. Et cette nouvelle disparation rappelle à Norbert Zongo de deux opposants Guillaume Sessouma et de Dabo Boukary disparues sans laisser de traces après avoir été enlever pour des interrogations comme David Ouédraogo. Il fallait attendre les interrogations de la CEI pour apprendre que David Ouédraogo est mort à l’infirmerie de la présidence : Et l’infirmier-chef, malgré son serment d’Hippocrate, comme un autre médecin, a écrit sur le certificat de décès ’’décédé le 18 janvier de maladie.’’

    Et comme ça été écrit dans la bible, tout se paie sur cette terre d’abords, avant celui de la haut. Qu’un président déclare qu’il fera revenir les assassins de Norbert selon leurs rangs, et que d’autres rêvent qu’ils seront amnistiés, Le peuple primaire du Faso dans sa conscience naturelle sait que Dieu a déjà rendu justice a ces deux depuis le 31 Octobre 2014, même s’ils n’ont pas gouté la soupe de la CPI comme GBAGBO et blé Goudé. ’’’’N’est pas remettre son pied dans son pays qui t’a tout donné, même si c’est deux jours à cause de la justice qui t’attende, est une grande punition. Et les mamans de Norbert Zongo et autres victimes, peuvent se reposer et paix. Que ce dossier est prêt ou pas, le peuple Burkinabé sait que les assassins de Norbert Zongo ont eu leur dose dans ces cinq dernières années, car Dieu tout puissant et nos ancêtres sous terre ne dorment pas.

  • Le 8 décembre 2020 à 21:33, par caca En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

    Dans Ephèse antique le Temple Artémis était considéré par beaucoup comme l’une des Sept merveilles du monde du monde antique. Le 21 juillet 356 av. J.-C. Érostrate cause volontairement un incendie qui détruit totalement le temple d’Artémis à Éphèse. Selon Plutarque, l’événement a lieu le jour même de la naissance d’Alexandre le Grand, ce qui inspire à Hégésias de Magnésie, auteur d’une biographie du conquérant, le commentaire suivant : « On comprend que le temple ait brûlé, puisque Artémis était occupée à mettre Alexandre au monde  ! »
    Interrogé sous la torture, Érostrate avoue les motivations de son geste : il cherchait à tout prix la célébrité et n’a pas d’autre moyen d’y parvenir ; les Éphésiens interdisent alors à jamais que son nom soit cité. L’historien Théopompe le mentionne néanmoins dans ses Helléniques ; il est repris sur ce point par Strabon, Élien et Solinus qui font passer le nom d’Érostrate à la postérité.
    Dans sa nouvelle Érostrate, publiée dans le recueil de nouvelles ; Le Mur (1939), Jean-Paul Sartre résume l’histoire en quelques lignes :
    « — Je le connais votre type, me dit-il. Il s’appelle Érostrate. Il voulait devenir illustre et il n’a rien trouvé de mieux que de brûler le temple d’Éphèse, une des Sept Merveilles du monde.
    — Et comment s’appelait l’architecte de ce temple ?
    — Je ne me rappelle plus, confessa-t-il, je crois même qu’on ne sait pas son nom.
    — Vraiment ? Et vous vous rappelez le nom d’Érostrate ? Vous voyez qu’il n’avait pas fait un si mauvais calcule.
    De là, on parle le syndrome d’Érostrate pour désigner certains individus qui créent des incidents majeurs pour se rendre célèbres. C’est pour dire mes opposants d’opinion que l’ouverture du dossier judiciaire Norbert Zongo par le gouvernement de transition contre Mr François Compaoré était motivé par la recherche de célébrité. Mr Zida voulait par ce geste politique devenu célèbre dans l’histoire judiciaire de notre pays. Même le gouvernement MPP pensait dans son premier mandat tirer des dividendes sur ce fait divers du droit commun. La recherche de célébrité explique que beaucoup veulent la justice pour Norbert Zongo contre Mr François dont ils savent qu’il ne peut plus influencer le dossier. Le journaliste Norbert fut célèbre par ces écrits et Mr François Compaoré fut célèbre dans l’histoire politique du Faso à cause de son frère PF. Mr Zida cherchait tellement la célébrité qu’il était près pour n’importe quoi pour satisfaire ses désirs sadiques. Malheureusement, certains individus malsains voient dans ce dossier un moyen de satisfaire également leurs désirs égoïstes. L’un parmi ce groupe qui n’a plus rien dans l’espace public parle de crime d’état. Comment l’assassinat d’un journaliste du droit commun devient-il un crime d’état ? Il faut le syndrome d’Erostrate pour chercher une célébrité par le personnage de Norbert Zongo.

  • Le 9 décembre 2020 à 06:26, par Koudka En réponse à : Affaire Norbert Zongo : « Le dossier est quand même suffisamment avancé », estime le procureur Harouna Yoda

    Bravo au procureur pour avoir participé à ce devoir de redevabilité. La France nous fait des misères sur l’extradition, mais quelque soit le temps que ça prend il y aura un jugement en bonne et due forme.

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