Issa Sawadogo, candidat recalé à la présidentielle 2020 : « Le prestige du pouvoir ne m’intéresse pas, je viens pour remettre le pays sur les rails »
« L’échec n’est pas une fatalité » est un adage qui s’applique bien au candidat recalé à l’élection présidentielle de 2020, Issa Sawadogo. En dépit de sa mise à l’écart « pour faute de caution et de parrainage », Issa Sawadogo ne perd pas de vue la fibre qui l’a poussé à se lancer en politique. Le samedi, 28 novembre 2020, ce conseiller d’intendant scolaire et universitaire en service dans la région du nord était l’invité de Lefaso-TV des éditions Le Faso.
« Le prestige du pouvoir ne m’intéresse pas, je viens pour remettre le pays sur les rails. Je suis venu en politique pour apprendre à la population à pêcher et non pour lui donner du poisson à manger », s’affiche celui-là même qui a été le premier à déposer sa candidature à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour la présidentielle du 22 novembre 2020. Ses motivations, l’impact de cette annonce de candidature sur sa vie socio-professionnelle et la trajectoire qu’il se donne désormais, Issa Sawadogo dévoile tout à travers cet élément vidéo.
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Entretien : Augustin Khan (Stagiaire)
Vidéo et montage : Jacques Sawadogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 2 décembre 2020 à 10:33, par MUSUKUSUKU En réponse à : Issa Sawadogo, candidat recalé à la présidentielle 2020 : « Le prestige du pouvoir ne m’intéresse pas, je viens pour remettre le pays sur les rails »
Le Burkina Faso, Le Pays du Cinéma Africain.
2. Le 2 décembre 2020 à 10:55, par ARMAND En réponse à : Issa Sawadogo, candidat recalé à la présidentielle 2020 : « Le prestige du pouvoir ne m’intéresse pas, je viens pour remettre le pays sur les rails »
Monsieur le candidat raté avec tous les respects quittez le m’as tu vu. Depuis que le monde est monde les hommes se sont toujours organisés. Dans ton village ton chef de village n’est pas tombé du ciel. Il y a une lignée et une organisation pour être chef. Dans le même que la constitution pour règles pour étre président. Cessez de rêver et vivre les réalités . Continuer d’écrire pour la sensibilisation que vous pronez.
3. Le 2 décembre 2020 à 11:40, par Changeons En réponse à : Issa Sawadogo, candidat recalé à la présidentielle 2020 : « Le prestige du pouvoir ne m’intéresse pas, je viens pour remettre le pays sur les rails »
Ses propos sont semblables à ceux du fasocrate et candidat malheureux en 2010. Sieur Sawadogo, même sans être président, on peut apprendre aux populations à pêcher par un travail de proximité et par l’exemple. Vous pouvez créer une fondation ou une association pour porter cette belle doctrine.
4. Le 3 décembre 2020 à 09:56, par La Sagesse Africaine En réponse à : Issa Sawadogo, candidat recalé à la présidentielle 2020 : « Le prestige du pouvoir ne m’intéresse pas, je viens pour remettre le pays sur les rails »
Sans connaître ce monsieur, il est très ambitieux et cela au moins, il faut le lui reconnaître. Par contre je pense qu’à imaginer quel âge il peut avoir, il faudrait qu’il se donne le temps de se forger une bonne expérience d’abord dans son domaine et dans la vie en général pour prétendre diriger tout un pays comme le Burkina Faso. Même Sankara, malgré sa jeunesse avait eu le temps de passer par des étapes successives (jusqu’à 1er ministre) avant d’accéder à la tête de ce pays. Accordez lui seulement une direction (ou même une université à gérer, puisqu’il est de ce milieu) pendant quelques années et il saura que conduire les hommes d’une grande institution demande des qualités qui ne sont pas seulement livresques. Après, on verra si son envie d’accéder à la présidence du Faso restera la même.
5. Le 4 décembre 2020 à 02:22, par Mornab En réponse à : Issa Sawadogo, candidat recalé à la présidentielle 2020 : « Le prestige du pouvoir ne m’intéresse pas, je viens pour remettre le pays sur les rails »
Doux rêve mon frère. Diriger un pays n’est pas que discours et bonnes intentions. La réalité du terrain est tout autre je pense. Je me souviens que face à nos prétentions de jeunes rêvant de changer le monde sur un claquement de doigt, Yaba nous disait qu’il fait bon être jeune et croire qu’on peut soulever les montagnes en un tour de bras et d’ajouter que nos rêves de jeunes 1ers seront bien souvent différents de la réalité à laquelle nous serons confrontés plus tard. Yaba avait raison. L’internaute sagesse africaine dit à peu près la même chose que Yaba. Tiens compte de ses conseils et bonne chance pour la suite.