Elections du 22 novembre 2020 au Burkina : « Environ 1 300 bureaux de vote ne devront pas ouvrir », dixit Newton Ahmed Barry
Le président de la Commission électorale nationale indépendante, Newton Ahmed Barry, a voté ce dimanche 22 novembre 2020, dans le cadre des élections couplées présidentielle et législatives. Selon lui, ce sont finalement 1 300 bureaux qui ne vont pas ouvrir.
Pour accomplir son devoir civique, c’est l’école Toudweogo A, dans l’arrondissement n°4 de Ouagadougou que le président de la CENI a choisie.
Arrivé à 5h50, Newton Ahmed Barry s’est enquéri de l’état de préparatif des bureaux de vote. Il apprend que le membre d’un bureau est absent. « D’accord. Mais est-ce que vous savez que la loi vous permet de remplacer un membre absent ? », répond-il au président du bureau.
A 6h25, le président de la CENI est invité par les membres du bureau n°6 à voter. Passée l’étape de l’identification, il reçoit le premier bulletin, celui de la présidentielle et s’engouffre dans l’isoloir puis en ressortir quelques poignées de secondes après. Il glisse le bulletin dans l’urne dans un crépitement des photographes et autres preneurs d’images.
« Nous sommes rassurés pour l’instant »
A la veille des élections, l’opposition dénonçait des fraudes en préparation. Aussi, les conférencier avaient pointé le déplacement de certains bureaux de vote, notamment dans l’Oudalan, pour des raisons de sécurité. « Je ne suis pas au courant que des bureaux ont été installés à des endroits non indiqués mais nous allons faire le point d’ici là », informe Newton Ahmed Barry. Il a en outre affirmé que son équipe et lui sont rassurés parce que la situation est « sous contrôle ».
En rappel, à la date du 14 novembre 2020, ce sont 1 300 bureaux de vote qui ne vont pas ouvrir.
Les résultats sont attendus pour ce lundi 23 novembre 2020, selon les prévisions de la CENI. Mais « ce n’est pas non plus une course de vitesse », relativise Newton Ahmed Barry.
Jacques Théodore Balima
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 22 novembre 2020 à 12:45, par YAAM SOBA En réponse à : Elections du 22 novembre 2020 au Burkina : « Environ 1 300 bureaux de vote ne devront pas ouvrir », dixit Newton Ahmed Barry
C’est quoi ce baratin ? Pourquoi attendre aujourd’hui pour nous dire que 1300 bureaux de vote ne seront pas ouverts ? Monsieur Barry n’est pas le juge constitutionnel pour décider de modifier la cartographie électorale adoptée lors du dialogue politique !
2. Le 22 novembre 2020 à 14:04, par Nikiema En réponse à : Elections du 22 novembre 2020 au Burkina : « Environ 1 300 bureaux de vote ne devront pas ouvrir », dixit Newton Ahmed Barry
A cet instant T, 14h00, il est impossible de voter à Ecole Dagnoen A2 Bureau de vote 3.
Et aucune explication n’est donné.
3. Le 22 novembre 2020 à 17:08, par A qui la faute ? En réponse à : Elections du 22 novembre 2020 au Burkina : « Environ 1 300 bureaux de vote ne devront pas ouvrir », dixit Newton Ahmed Barry
C’est suffisant pour que les élections soient purement et simplement annulées. L’équité commence avec celle des électeurs. Soit les bureaux sont inaccessibles et vous indiquez aux électeurs des bureaux alternatifs par avancee, même si c’est loin, soit vous avez jugé les bureaux accessibles et dans ce cas vous assumez. On sait tous que ces zones ne sont pas favorables à certains partis politiques, surtout qui peuvent se sentir comptables de l’état actuel de ces villages. Si c’est Laurent Gbagbo qui avait fait ça, les penseurs burkinabé allait crier.
Comment peut-on décider d’exclure certains électeurs le jour du vote ?
J’espère qu’on attendra que toute ces personnes puissent voter avant de considérer les résultats du scrutin
4. Le 23 novembre 2020 à 14:03, par Divorce avec l’insurrection En réponse à : Elections du 22 novembre 2020 au Burkina : « Environ 1 300 bureaux de vote ne devront pas ouvrir », dixit Newton Ahmed Barry
Les gens veulent voté mais ils ne peuvent pas, car souvent même si tu as ta carte, tu ne peut pas voté. On te dit que ton nom n’est pas sur la liste. Pourquoi , La Ceni n’est pas clair.On n’est pas du tout content parce que nous sommes tous des citoyens.