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Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

Publié le dimanche 15 novembre 2020 à 23h38min

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Actes terroristes au Burkina :

A une semaine de l’ultime rendez-vous (dimanche, 22 novembre 2020, jour du vote), les treize "Etalons" pour le palais présidentiel, Kosyam, intensifient les messages de conquête des huit millions d’électeurs. Ce dimanche 15 novembre 2020, Zéphirin Diabré a partagé son offre politique avec les populations de la région du Centre, Ouagadougou et environnants.

C’est dans un stade Dr Joseph Issoufou Conombo acquis à sa cause que le candidat de la première force politique de l’opposition burkinabè s’est exprimé sur son projet de société, intitulé : "Ensemble, sauvons le Faso". Entre bilan du quinquennat Roch Kaboré et son offre au peuple burkinabè, Zéphirin Diabré n’a pas voilé les mots. Galvanisé et soutenu dans sa lancée par les milliers de militants et partisans qui l’ont d’ores et déjà porté "président du Faso".

Le jugement de la gestion de Roch Kaboré et son équipe est ici sans appel. "Lutte contre l’insécurité, 00/20. Réconciliation nationale, 00/20. (...). Lutte contre le chômage des jeunes, 00/20. Lutte contre la corruption, 00/20", caricature Zéphirin Diabré, pour qui, ce résultat implique pour un élève, un renvoi. C’est ce sort donc qu’il appelle les Burkinabè à réserver au candidat Roch Kaboré au soir du 22 novembre 2020.

Il estime que le pays a besoin d’une nouvelle équipe qui reprenne les choses en main. La lutte contre le terrorisme est une urgence, réitère-t-il, avant de promettre que la manière de faire (aborder la question) sera différente d’avec celle du pouvoir actuel.

"L’action militaire toute seule n’a jamais pu vaincre le terrorisme. Dans aucune partie du monde", persiste et signe-t-il. Pour Zéphirin Diabré, il faut aller vite sur la préoccupation car, les guerres qu’on gagne sont celles qui ont vite été cernées, sinon après quelques années, il y a un enlisement, s’approprie-t-il.

"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables et ceux qui ont des revendications qui ne sont pas négociables ", explique-t-il.

Le candidat Diabré lie à la lutte, les questions de développement et de justice sociale. C’est pourquoi propose-t-il en deuxième priorité, la réconciliation nationale. Dans son schéma, il prévoit la mise en place d’un "gouvernement de réconciliation nationale qui va même inclure le MPP qu’on aura battu".
"Zèph", comme l’appellent les siens, estime que le Burkina a besoin que toutes les forces, toutes les intelligences, se mettent ensemble pour pouvoir trouver des solutions aux défis "qui assaillent" les Burkinabè. Dans cette logique, poursuit-il, les personnalités burkinabè qui sont hors du pays seront conviées (aux assises sur la question).

"Arrêtons d’être un pays qui achète tout partout"

Le troisième élément est la corruption. "Ce pouvoir est né dans les entrailles d’une insurrection, qui a été organisée et s’est déroulée parce qu’on dénonçait la mal gouvernance. Donc, vraiment, ça fend mal le cœur des Burkinabè que ce même pouvoir, qui est élu dans ces circonstances-là, n’accorde pas une grande importance à la lutte contre la corruption", charge Zéphirin Diabré.

Il en veut pour preuve que même pour cette campagne, des sommes d’argent sont distribuées. "On prend même le numéro de cartes d’électeur des femmes pour leur promettre des virements d’argent la veille du scrutin", apprend M. Diabré. Il condamne et interpelle : "Nous sommes la patrie des hommes intègres, nous sommes la patrie de Thomas Sankara. Donc, la question de la corruption doit être une question à laquelle nous allons nous atteler".

Dans le volet lié au développement, Zéphirin Diabré promet la révolution industrielle et agricole. "Le problème de l’Afrique, c’est qu’elle n’a pas d’industrie ; elle a une agriculture et des services. Mais on ne se développe pas si on n’a pas une industrie, surtout manufacturée. C’est cela qui permet d’employer les jeunes et de faire en sorte qu’il y ait une croissance durable, sinon vous êtes soumis à des aléas de climat ou d’affaires que vous ne contrôlez pas. Il faut que nous arrêtions d’être un pays qui achète tout partout. Il faut que nous aussi, nous soyons un pays qui fabrique des choses que les autres viennent acheter", prône Zéphirin Diabré.

De son avis, il faut donc une stratégie à cet effet, à l’image des pays asiatiques. "Notre agriculture, comme celle de beaucoup de pays, est vraiment restée rudimentaire", ajoute-t-il. D’où son idée de "un village, un tracteur". A l’en croire, ce n’est pas difficile à faire pour permettre au Burkinabè de pouvoir manger trois fois par jour.

Création d’une chambre de la coutume et de la chefferie coutumière

Dans sa gouvernance, la chefferie coutumière occupera une bonne place. "Il faut qu’on lui trouve un rôle. Ce rôle-là, si on ne lui trouve pas, elle va se l’inventer, elle-même", dévoile Zéphirin Diabré.

C’est pourquoi se propose-t-il la création d’une chambre de la coutume et de la chefferie coutumière, une institution consultative, où les rois, les chefs, vont designer certains de leurs pairs pour siéger, aux fins d’apporter des avis au gouvernement et surtout permettre de renouer avec les fondements du burkindlim (intégrité), de histoire du pays, sa culture, "qu’on a tendance à oublier parce que nous sommes acculturés".

"Il y a des choses qui se faisaient il y a 50 ans, qu’on ne connaît pas aujourd’hui. Nous avons tendance à oublier parce qu’on n’a pas de gardiens du temple", convainc le présidentiable. Il pense qu’il faut donc faire de cette catégorie de Burkinabè, la gardienne de ces valeurs qui sont le fondement du développement.
"Ne pensons pas que la modernité consiste à abandonner et à oublier le passé. Non, on doit avoir les pieds dans notre histoire et la tête dans la modernisation", se résume Zéphirin Diabré, se réjouissant de l’adhésion des populations à son message.

O.L.O
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Vos commentaires

  • Le 16 novembre 2020 à 02:56, par Nabiiga En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    @ Zeph Diabré/UPC

    "Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables et ceux qui ont des revendications qui ne sont pas négociables " n’est non seulement irresponsable et farfelue mais et surtout dangereuse pour quelqu’un qui aspire tenir le destin de notre pays entre ses mains.{{}}

    Nous sommes dans un État de droit, et tout Burkinabè peut user de ses droits républicains comme bon lui semble mais seulement selon la règle du jeu. Cette règle du jeu n’est d’autre que de suivre la voie établie dans un État de droit pour revendiquer, pour protester, ou encore pour s’exprimer. Selon vous, mêmes ceux qui ont des revendications négociables, pourquoi eux, ont-ils pris des armes pour se faire entendre pourtant citoyens d’un état de droit ou ils ont le droit de revendiquer sans verser du sang, sans endeuiller des familles ? Leurs revendications, les a-t-on répudiées par le passé si bien que seules les armes feront raisonner l’État ? Sinon, qu’est-ce qui justifie le carnage partout au Burkina au nom de ces mêmes revendications qu’on ignore cruellement ? Ne faut-il pas hausser le ton voire prendre des armes seulement si les revendications ont été répudiées ? Si l’on prend des armes contre l’autorité républicaine n’est pas un acte de guerre déclaré contre l’État ? Comment peut-on alors négocier avec quelqu’un qui n’est pas dans la logique de négocier ? Certes, on peut bien amener l’âne au marigot, mais l’on ne peut pas la forcer à abreuver. Donc, même si on les amène à la table de négociation, il faut qu’ils soient d’abord, surtout et avant tout, dans la logique de négociation en faisant savoir à l’État ce que sont les revendications et pourquoi ils ont pris les armes. Jusqu’ici, sauf erreur, personne ne sait ce qu’ils cherchent sauf des tueries, comment peut-on négocier alors ?

    Monsieur Diabré, l’on ne négocie pas pour le plaisir de négocier, mais on négocie pour atteindre un objectif ciblé. Pour y parvenir, il faut se disposer des critères de négociations fermes. Il faut nous enseigner sur les critères de votre négociation avec les djihadistes du nord. Admettons qu’on parvient à négocier avec les soi-disant groupes fréquentables dont il est question dans votre proposition, quelle est donc la garantie que d’autres groupes ne vont pas se former avec des nouvelles revendications et qui, à l’instar des autres groupes précédents, vont commencer à semer la terreur en attendant, car ils le savent, qu’on viennent se mettre à table avec eux ? N’est pas un précédent dangereux de négocier l’arme sur la nuque du Burkina ? Autrement dit, vous êtes pour une formule qui favorise des négociations à répétition en recommençant après des négociations avec d’autres nouveaux groupes. Ce faisant, on n’en finira que par nous créer un bourbier duquel on ne pourra jamais se soustraire. Pire, et nul ne l’ignore d’ailleurs, les commanditaires du calvaire du nord, ne sont pas mêmes pas Burkinabè mais bien des enturbannés et hors-la loi Algériens, Syriens, Maliens et consorts. Du coup, il faut négocier le sort de notre pays avec des étrangers ? Je suis aux regrets mais cette formule tout comme les tunnels de la mer, ne verra jamais le jour, que tu sois élu ou pas, Bonne chance tout de même.

  • Le 16 novembre 2020 à 08:14, par Yirmegna En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    C’est bon d’avoir un modèle de gestion qui va asseoir les bases de la paix ! Félicitations pour ces idées.

    Dans son schéma, il prévoit la mise en place d’un "gouvernement de réconciliation nationale qui va même inclure le MPP qu’on aura battu" . Beaucoup attendaient en 2015 que UPC et MPP s’unissent pour gérer le pays et apporter un changement réel. Ça n’a pas été le cas. Est à nous dire maintenant que si le MPP invité à un gouvernement d’union nationale au soir des élections parce que gagnant l’UPC est prêt par exemple à prendre le 1er Ministère ?

  • Le 16 novembre 2020 à 08:51, par LUI En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    Les terroristes qui sont sensés être visibles ou qui se sont affichés clairement sont ceux là qui ont fait allégeance à ALCAIDA ou à DAECH dont les leaders sont au moyen orient.Pensez-Vous que ces môgô se soucient de nos lamentation ici ?Je ne le pense pas.L’autre aspect est que certains bandits qui s’étaient spécialiser dans le vol du bétail,le braquage des boutiques,les coupeurs de route ont vite fait de récupérer la situation,où terroriser les villageois et les faire fuir afin de piller leurs biens est devenu leur sport favoris.Comment négocier avec de tels individus sans foi ni loi ?Beaucoup cite le cas Algérien en exemple mais ce sont des situations différentes,le FIS avait ses leaders bien connus et d’ailleurs ils estimaient que l’élection présidentielle qu’ils avaient largement remportée ;leur a été volée et voici la cause de leur rébellion contre l’armée.

  • Le 16 novembre 2020 à 09:13, par Xyz En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    On commence doucement le rétropédalage.
    Tout ce que je peux m’imaginer, est que Rock n’est pas un idiot. Si la négociation suffisait à faire disparaître le terrorisme, il l’aurait fait depuis longtemps

  • Le 16 novembre 2020 à 09:18, par Indjaba En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    En 2015, il avait rempli le même stade. Le remplissage de ce stade par Zeph n’est pas nouveau. Idem pour son incohérence.

  • Le 16 novembre 2020 à 09:48, par L’Afro-optimiste En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    Le Terrorisme que je qualifie d’assassinat à chaque fois est une HYPOCRISIE MONDIALE.Tant que les puissances occidentales impérialistes maintiendront KIDAL en l"état actuel,tant que les occidentaux feront croire à la population mondiale de l’existence de L’État ISLAMIQUE(groupement de mafia),le soi-disant "TERRORISME" existera toujours...

    Cette nébuleuse ou hydre a été créée pour opérer toute sorte de trafic(humain,d’organe,drogue,arme...etc). Et NÉGOCIER avec ceux qui sont négociables c’est avec quelle contre-partie ?,alors et ceux qui ne sont pas négociables,on fait comment ???

    C’est parce que nous Burkinabè,nous sommes mesquins,hypocrites,sinon nous savons tous que des pions du trafic ont été déboulonnés par une insurrection populaire et c’est suite à cela que nous subissons tous ces assassinats...A cet effet pensez vous qu’il serait bien d’aider d’héberger des hors la loi à combattre d’autres pays ??? Un proverbe africain dit que si la case de ton voisin brule ,il faut l’aider à l’éteindre car le feu peut s’embraser et tu seras la prochaine victime...

    Pendant longtemps nous avons proposé à tous les chefs D’États Africains de travailler pour une Afrique unie libre digne et prospère et certains ont préféré diner avec le diable au point de devenir des vraies marionnette du système impérialiste et voilà le résultat de votre mal gouvernance...

    PEACE

  • Le 16 novembre 2020 à 09:56, par TOI MÊME En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    Hum le meilleur joueur à toujours été le spectateur si s’était aussi facile pourquoi assister à la mort de tant d’innocent au Niger au Mali au Tchad au Nigeria au Cameroun et Burkina et j’en passe

  • Le 16 novembre 2020 à 09:59, par caca En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    Un partisan MPP dans son idéal est convaincu que la proposition des opposants à négocier avec le groupe terroriste serait farfelue et utopique. Cependant, dans un pays démocratique la campagne à l’élection présidentielle est l’occasion pour les candidats de faire valoir des sujets prioritaires pour les 5 ans à venir. L’insurrection avait donnée la tonalité de la campagne en 2015 avec la justice de Thomas Sankara et la justice pour les victimes de l’insurrection. Cette fois, la présence du CDP et ses alliés jadis exclu change la donne. Non seulement la réconciliation nationale devient un sujet majeur, mais la négociation avec les terroristes devient aussi l’angle attaque des candidats. En plus, de ces deux sujets pour une première fois, chaque candidat a au moins un programme, mais le grand absent concernant la critique du bilan du PNDES du candidat sortant. Rare sont les candidats qui abordent le bilan du MPP dans la mobilisation des fonds pendant le mandat. Seule, la corruption qui est décriée et même le MPP ne parle pas de son bilan. Il se contente à mobiliser la population gratuitement dans ses campagnes régionales en leur transportant comme un bétail à vendre.
    Pourtant, la surprise dans cette campagne, c’est bien la présence du CDP et de son candidat vedette Eddie inconnu dans la scène politique burkinabè. Le personnage controversé dans son parti sait attaquer l’adversaire par la force des contradictions. Malheureusement, au Burkina jusqu’à présent aucun candidat ne voter par des arguments, mais le vote se passe toujours par des billets de banque et l’achat des consciences. La candidat MPP comme chef d’état sortant ne répond même pas à ses adversaires qui leur propose un autre contrat social.

  • Le 16 novembre 2020 à 11:24, par Diongwale En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    .
    On ne négocie pas avec les terroristes !!! Ces gens-là n’ont comme seule diplomatie que la Kalach, alors, la bouche, avec eux, ça ne sert à rien.
    Par contre, il faut débusquer ceux qui se cachent derrière l’étiquette de la terreur jihadiste, alors qu’ils ne sont que des bandits de grands chemins ou des mercenaires à la solde de Burkinabè de l’intérieur...

  • Le 16 novembre 2020 à 11:24, par YAWOTO En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    Je suis confus entre un MPP qui ne rassure pas, un UPC avec un ZEPH qui ne se retrouve pas dans ses tunnels, et un CDP avec un passé récent sanglant, et un futur incertain ! Dans ce pays on sait même pas qui voter entre les gros menteurs et les petits menteurs, c’est le brouillard total ; que Dieu sauve le Burkina.

  • Le 16 novembre 2020 à 11:28, par Mardimatin En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    Félicitations Xyz. Tu as tout compris et tout dit.

  • Le 16 novembre 2020 à 12:32, par Megd’ En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    Je ne comprends pas la réaction de certains compatriotes quant à la démarche du candidat de l’UPC.

    Le gars dit qu’il va négocier avec les moins radicalisés, mais certains sont catégoriques et refusent la négociation.

    Lorsque l’armée ou un groupe d’autodéfense se permet d’assassiner des personnes à cause de leurs faciès, il est tout à fait normal que d’autres se soulèvent contre l’administration qui ne fait rien pour leur venir en aide. Ce type d’individu ou de groupe peut revenir à la raison au détour d’une négociation.

    Si vous êtes contre la négociation, allez-y au front avec les membres de votre famille.

    Il faut arrêter cette hypocrisie à la fin. Notre armée est faible et mal équipée. C’est pendant le défilé militaire, on nous montre des gars qui bombent le torse sinon, il n’y a rien. De nos jours, la guerre est devenue asymétrique et non conventionnelle.

    L’opposition politique dans son ensemble a remis au gouvernement MPP des propositions de sortie de crise ou des résolutions de la crise dans le Sahel, mais elles ont toutes été ignorées par ce même régime.

  • Le 16 novembre 2020 à 14:00, par Sidpawalemde Sebgo En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    Hum...
    Réconciliation Ôh, négociation Ôh, tunnels Ôh, tout ça, c’est "l’offre politique" du candidat "Zèph 2020".

    Au lieu de faire couler beaucoup d’encre ici pour dire que c’est génial ou irréaliste là, c’est pas mieux de répondre politiquement à une offre politique ?

    1) J’adhère : je vote pour lui ;
    2) Je n’adhère pas : je ne vote pas pour lui.

    Après les élections, on pourra discuter pour savoir comment il va les réaliser si ses offres étaient populistes et qu’il a gagné, ou comment les électeurs l’ont sanctionné pour son discours non partagé. Ou bien ???

    PS : Ah j’oubliais : "On" parait que comme Trump, une défaite ne peut être que "le vol" de la victoire par les autres ! Mais comment ça a fini pour Trump déjà ? Allons seulement...

  • Le 16 novembre 2020 à 14:07, par Lom-Lom En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    C’est vraiment la.honte ! Quels.sont les critères qui font qu’un groupe terroristes est plus fréquentable qu’un autre et qu’elles sont les revendications qui sont négociables ou pas ? Que Mr Zephirin DIABRE dise clairement aux Burkinabè ce qui est négociable et non négociable à son entendement. Faut pas prendre les Burkinabè pour des idiots. Rien qu’à cause de cette idée bancale et fumeuse de négociation avec des misérables arabisants, je connais beaucoup de militants de L’UPC qui sont déboussolés et je ne suis pas sûr que leur conviction n’a pas été fortement ébranlée ! Mr DIABRE, eespectez-vous et respectez les Burkinabe !

  • Le 16 novembre 2020 à 19:46, par Sawadogo En réponse à : Actes terroristes au Burkina :"Parmi les groupes, il s’agit de voir quels sont ceux qui ont des revendications négociables", préconise Zéphirin Diabré

    Zephirin semble prêt à négocier avec Al-Qaida et d’autres groupes terroristes étrangers qui continuent à attaquer le Burkina Faso depuis le Mali. Il est donc prêt à céder notre souveraineté et notre territoire aux djihadistes étrangers. Fait-il également allusion à la présence de groupes terroristes nationaux au Burkina Faso ? Pourquoi ne les identifie-t-il pas et ne précise-t-il pas leurs revendications politiques et religieuses ? A-t-il informé les autorités de sa connaissance de ces mouvements terroristes nationaux ?

    Le Burkina Faso a déjà perdu ses meilleurs soldats, fonctionnaires et citoyens innocents et il ne manifeste pas régulièrement sa compassion, sa sympathie et sa condamnation contre les terroristes pour leurs crimes barbares. Le sujet est très sérieux et il ne devrait pas faire de la politique sur cette question grave. Il reste silencieux sur le drame social et humain qui se joue sur UN MILLION de personnes déplacées. Pourquoi ?

    Un dirigeant responsable doit avoir le courage de corriger son erreur apparente et persister dans l’erreur n’est pas un bon signe pour le Faso. Le Burkina Faso n’a pas besoin d’un tunnel/canal pour avoir accès à la mer. Je vous invite à ne pas prendre les burkinabè pour des idiots. Comment pouvez-vous comparer votre projet de farfelu du canal avec le Canal de Suez et le Canal de Panama ? Le Burkina Faso a des priorités plus pressantes : les défis socio-économiques à relever dans les 5 prochaines années.

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