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Hôpital d’instruction des armées : Bientôt, le premier coup de bistouri

Publié le mercredi 28 octobre 2020 à 18h37min

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Hôpital d’instruction des armées : Bientôt, le premier coup de bistouri

Le ministre d’État, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Cherif Sy, et la ministre de la Santé, Claudine Lougué, ont procédé le mercredi 28 octobre 2020 au camp Aboubacar Sangoulé Lamizana de Ouagadougou, à la pose de la première pierre de l’hôpital d’instruction des armées. D’une capacité de 300 lits extensibles à 600 lits, l’hôpital contribuera à prendre en charge des personnalités et permettra de réduire le nombre et le coût des évacuations sanitaires des patients burkinabè à l’étranger.

Assurer la prise médico-chirurgicale des patients, développer la recherche et assurer la formation des personnels. C’est l’ambition recherchée par les forces armées nationales à travers l’hôpital d’instruction des armées (HIA) dont les travaux ont été lancés par le ministre d’État, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Cherif Sy et la ministre de la Santé, Claudine Lougué au camp Sangoulé Lamizana de Ouagadougou. Le projet de la construction va débuter par le premier lot des travaux. Il s’agit des terrassements, les travaux généraux, les diverses voiries et réseaux.

La maquette de l’hôpital d’instruction des armées

En effet, les considérations qui guident la construction d’un tel hôpital sont de deux ordres, notamment les impératifs de santé publique et les impératifs opérationnels. Les données sanitaires font apparaitre une morbidité de plus en plus élevée liée aux pathologies chirurgicales en général et traumatologiques en particulier, chez les militaires et dans la population générale. Les impératifs opérationnels imposent que les forces armées nationales disposent d’une structure de référence de troisième niveau, dans la chaîne de soins en situation de crise et dans le contexte des opérations de soutien à la paix.

La pose de la première pierre par le ministre de la Défense, Cherif Sy et du ministre de la Santé, le Pr Claudine Lougué

Pour le directeur central des services de l’armée, le médecin colonel major, Sansan Kambou « l’hôpital d’instruction des armées offrira une prise en charge à plusieurs personnalités et permettra de réduire le nombre et le coût des évacuations des patients burkinabè à l’étranger ».

Le médecin colonel major, Sansan Kambou

Avec une capacité de 300 lits extensible à 600 lits, cette nouvelle structure aura une triple vocation. Il s’agit de la prise en charge médico-chirurgicale des patients, de développer la recherche et d’assurer la formation du personnel. L’hôpital sera bâti sur un espace militaire mais ouvert sur la ville et va s’étendre sur 70 hectares avec près de 10 hectares de surfaces qui seront construites.

Des officiels à la cérémonie

Le centre hospitalier hébergera plusieurs zones de fonctionnalités, dont les services d’urgence, d’hospitalisation, le département de technologie médicale, la chirurgie, la rééducation, l’administration, des hébergements pour les accompagnants et bien d’autres services. « Nous allons y aller très vite puisque le gouvernement du Burkina Faso souhaite que dans quatre ou cinq ans, l’hôpital puisse voir son premier coup de bistouri » a indiqué le ministre d’État, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Cherif Sy.

Le ministre d’État, ministre de la Défense nationale et des anciens combattants, Cherif Sy et la ministre de la santé

En rappel, le lancement des travaux de construction de l’hôpital d’instruction des armées s’inscrit dans le cadre des festivités de la célébration du 60e anniversaire de la création des forces armées nationales. Et dans le cadre cette célébration plusieurs activités sont programmées notamment une conférence publique, une exposition portant sur l’évolution historique des forces armées nationales, une prise d’armes suivie de décorations et une cérémonie de dépôt de gerbe de fleurs au moment des morts.

Issoufou Ouédraogo
Lefaso.net

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