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Bobo-Dioulasso : Le ministère de l’Education nationale échange avec les acteurs des communes

Publié le vendredi 23 octobre 2020 à 11h10min

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Bobo-Dioulasso : Le ministère de l’Education nationale échange avec les acteurs des communes

Le ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales a organisé, le jeudi 22 octobre 2020 à Bobo-Dioulasso, la quatrième édition des Journées de concertation avec les communes.

Le présent cadre de concertation, qui se déroule pour la quatrième fois consécutive, réunit le Ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des langues nationales (MENAPLN) et les communes des Hauts-Bassins, du Sud-Ouest et des Cascades. Il s’est agi d’échanger sur des thématiques actuelles liées à la gestion du système éducatif en vue de trouver des solutions idoines dans le contexte de la décentralisation.

Le ministre de l’Education nationale, Stanislas Ouaro, a évoqué la responsabilité de chacun en ces termes : « Nous avons la responsabilité individuelle et collective de relever les défis de cette éducation de qualité pour tous, malgré le contexte de crises sécuritaire, sanitaire et sociale ».

C’est pourquoi la présente édition a été placée sous le thème « Rentrée scolaire 2020-2021 et transfert des compétences et des ressources dans un contexte de crises sécuritaire, sanitaire et sociale ». Ce cadre, qui a pour objectif de mettre tous les participants au même niveau d’information concernant la planification, l’administration et la gestion du système éducatif, se veut donc un moment de réflexion, d’échanges francs et de partage d’expériences en vue de trouver des solutions appropriées pour une mise en œuvre réussie du transfert des compétences et des ressources aux collectivités territoriales, dans un contexte de crises.

Un acteur de la commune de Bobo-Dioulasso.

Ainsi, les échanges porteront entre autres sur des thématiques telles que le transfert des compétences et des ressources aux collectivités territoriales dans le cadre de la mise en œuvre du PNDES, la réalisation et la gestion des infrastructures éducatives, le rôle des collectivités territoriales dans l’orientation des élèves vers l’Enseignement et la formation techniques et professionnels (EFTP), la recherche de partenariats au profit des établissements d’EFTP.

Et comme souligné par le ministre Ouaro, le cadre d’échanges qui les réunit s’inscrit en droite ligne de la vision politique du gouvernement qui met la concertation et la communication au centre de sa gouvernance. En effet, le processus de décentralisation entrepris depuis 1995 par le gouvernement du Burkina Faso, comme tremplin de développement participatif, a débuté avec le transfert de compétences et des ressources aux collectivités territoriales dans divers domaines dont celui de l’éducation à partir de 2009.

Les participants

Selon un des participants, vu le contexte de crises sanitaire, sécuritaire et sociale, il est important, si on veut donner une éducation de qualité au Burkina, qu’à un moment donné, les acteurs de l’éducation et des communes puissent s’arrêter et se concerter et voir la manière qui s’adapte aux changements de l’heure. C’est en cela que les participants ont salué l’organisation de cette 4e édition des journées de concertation, qui permettra de faire des propositions à même de s’adapter aux changements.

Selon Pr Stanislas Ouaro, le gouvernement burkinabè est le premier gouvernement en Afrique à transférer le plus de ressources pour les cantines scolaires, et cela à un coût d’environ 19 milliards de francs CFA. Les autorités considèrent en fait que les cantines scolaires sont un facteur de maintien mais aussi un facteur d’amélioration des résultats scolaires, car un enfant qui a faim en classe ne peut pas étudier. Il a également évoqué le cas du transfert des fournitures scolaires, qui est d’environ 7 milliards de F CFA. Mais, déplore le ministre Ouaro, ces fournitures arrivent tardivement dans certaines collectivités. L’objectif donc du ministère est de faire l’état des lieux, dégager des perspectives, faire des recommandations pour aller de l’avant et ensuite présenter un certain nombre d’éléments que le ministère souhaite voir se développer avec l’accompagnement des communes.

Pr Stanislas Ouaro, ministre de l’Education nationale

Aussi, le ministre a souhaité qu’au cours de ces travaux, les acteurs puissent parvenir à des conclusions réalistes et réalisables qui débouchent sur des propositions d’amélioration de la gestion des ressources et de l’exercice des compétences transférées et donc de la gouvernance locale de l’éducation.

Haoua Touré
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 23 octobre 2020 à 20:17, par Le pauvre En réponse à : Bobo-Dioulasso : Le ministère de l’Education nationale échange avec les acteurs des communes

    Les vivres et les fournitures scolaires vont continuer à arriver très en retard dans les écoles.la raison principale on ne sanctionne pas les maires et les fournisseurs défaillants.Les propositions qui ont été faites par les maires ne changeront rien.Ils sont tous responsables des marchés non aboutis, à problèmes.Le Le ministère de l’administration territoriale et le MENAPLN sont coupables, laxistes. Un secteur éducatif où tous les acteurs devraient jouer honnêtement,leur rôle,c’est dans ce milieu que le bordel sévit . N’importe quoi !

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