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Prix de la meilleure journaliste du Burkina : Rabiatou Simporé des Éditions Sidwaya prend le sacre de 2020

Publié le mercredi 21 octobre 2020 à 10h30min

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Prix de la meilleure journaliste du Burkina : Rabiatou Simporé des Éditions Sidwaya prend le sacre de 2020

Dans le cadre de la Journée nationale de la liberté de la presse édition 2020, le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) a organisé la 9e édition du Prix de la meilleure journaliste du Burkina. Pour cette année, c’est la journaliste des Éditions Sidwaya, Rabiatou Simporé qui a remporté le prix.

Avec son enquête « Boissons locales : Du poison dans nos zoom-koom, bissap... », Rabiatou Simporé des Éditions Sidwaya a vu son chef d’œuvre se hisser au-dessus de ceux de ses consœurs. Elle est, ainsi, la meilleure journaliste du Burkina pour l’année 2020.

Elle était dans un restaurant lorsqu’elle a appris que des commerçantes utilisent des produits chimiques à la place du sucre pour la fabrication et la commercialisation de leurs boissons locales. Tout de suite, son instinct de journaliste s’est activé.

Rabiatou Simporé a eu la note 16/20 avec son article

Rabiatou Simporé a ouvert son enquête et avec l’aide du Laboratoire national de santé publique, elle a pu analyser ses échantillons.

Tout en témoignant sa gratitude envers le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) pour cette initiative, elle a également remercié le laboratoire national de santé publique. « Au-delà de ma personne, ce sont les Éditions Sidwaya qui sont primées ce soir », a-t-elle affirmé.

Elle a aussi remporté le prix de la meilleure journaliste catégorie presse écrite avec le même article. En plus de ses 500.000f du prix de la catégorie presse écrite, Rabiatou Simporé empoche 1.000.000f pour le prix de la meilleure journaliste de l’année.

Pas de prix en radio

Dans la catégorie télévision, c’est madame Maïmouna Traoré de la télévision nationale (RTB) qui a remporté le prix. Son reportage a porté sur la salubrité dans la ville de Ouagadougou, précisément dans la Zone d’activités commerciales et administratives (ZACA). Un matin, elle était de passage dans cette zone et était stupéfaite après avoir vu des tas d’ordures dans un tel milieu. Ses recherches lui ont permis de découvrir que « Ouaga la belle » enregistrait 600.000 tonnes d’ordures par an. Elle repart avec 500.000f, un trophée et une attestation.

Maïmouna Traoré de la télévision nationale (à gauche)

Mariam Ouédraogo des Éditions Sidwaya a reçu le prix spécial catégorie presse écrite. Son œuvre est intitulée : « Enfants nés de la prostitution : Ces nourrissons qui trainent sur le trottoir ». Elle empoche la somme de 250.000f plus une attestation.

Mariam Ouédraogo des Éditions Sidwaya (à gauche)

Dans la catégorie radio, le jury, qui est composé de cinq membres, n’a enregistré qu’une seule candidature mais l’œuvre était « infructueuse » a fait savoir Dr Danielle Bougaïré, la présidente du jury.

Le jury a fait des recommandations pour une meilleure compétition pour les éditions à venir. Parmi celles-ci, il y a la création de la catégorie presse en ligne, qui doit être distincte de celle de la presse écrite (actuellement jumelée).

Une photo de famille des lauréates, membres du jury et organisateurs de ce prix

Contrairement à l’édition passée, il y a eu moins de candidatures en 2020. Selon Dr Danielle Bougaïré, seulement treize candidates ont postulé 25 œuvres contre 19 candidatures pour 30 œuvres en 2019.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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