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Vivre-ensemble : L’Union fraternelle des croyants de Dori outille des jeunes à Ouagadougou

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jeudi 2 juillet 2020.

 

L’Union fraternelle des croyants de Dori (UFC-Dori) a initié un atelier de formation et de mobilisation des leaders des associations de jeunes, ce jeudi 2 juillet 2020 à Ouagadougou. Les échanges portent sur les valeurs endogènes de tolérance et de vivre-ensemble au Burkina Faso. L’objectif est d’améliorer la participation des jeunes dans le processus de construction et de consolidation de la paix.

La situation sécuritaire rend de plus en plus difficile la cohabitation entre populations. Cela met à mal la cohésion sociale. Or, la jeunesse constitue plus de la moitié de la population burkinabè. Elle peut contribuer à la préservation de la cohésion sociale. Mais, elle doit disposer de rudiments nécessaires pour participer pleinement à l’édification et la consolidation de la paix. Pour cela, l’UFC-Dori a organisé un atelier de formation et de mobilisation des leaders des associations de jeunes, ce jeudi 2 juillet 2020 à Ouagadougou.

Les jeunes de confessions différentes sont venus de divers horizons du Burkina

Selon Paul François Ramdé, coordonnateur de l’UFC-Dori, sa structure veut apporter un accompagnement pour que demain soit meilleur. Il s’agit d’avoir un Burkina de paix, de tolérance. Il a souligné qu’au cours de l’atelier, il y aura le partage des résultats de l’étude des valeurs endogènes de tolérance et de vivre-ensemble. Les jeunes vont avoir un renforcement de leurs connaissances en matière de culture de la paix. Ils seront incités également à être actifs dans la recherche de la paix. Les jeunes sont venus de divers horizons du Burkina. Ils sont de différentes confessions religieuses.

François Ramde, coordonnateur de l’UFC-Dori

C’est une activité que loue le ministère en charge des Droits humains. La représentante du ministre, Adjaratou Zongo, a souligné que « nous sommes condamnés à vivre ensemble malgré nos divergences ». C’est pourquoi, elle salue le fait que les jeunes se retrouvent pour réfléchir. Pour elle, c’est déjà un exemple de cohésion et de vivre-ensemble.

Dimitri OUEDRAOGO
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