Dans une déclaration finale
distribuée à la presse au terme de leurs travaux, ils proclament
leur "refus catégorique de toute tentative de coller l’accusation
de terrorisme aux Arabes et aux musulmans".
Sur un autre plan,
les responsables arabes de la sécurité ont réaffirmé leur "appui
aux efforts tendant à tenir une conférence internationale, sous
l’égide des Nations Unies, pour examiner le phénomène du
terrorisme et en préciser la définition".
A l’ouverture des travaux de cette instance panarabe, le
président tunisien Zine El Abidine Ben Ali avait, de nouveau,
lancé un appel pour la tenue d’une telle conférence "en vue
d’établir un code de conduite pour la lutte contre le terrorisme,
engageant tous les Etats et permettant de cristalliser une
approche internationale commune face à ce phénomène". Le
conseil des ministres arabes de l’intérieur a, d’autre part,
introduit des amendements sur la convention arabe de lutte
contre le terrorisme.
Désormais, l’incitation et l’adhésion aux
actes de terrorisme, de même que l’impression, la diffusion et la
détention de documents écrits ou audiovisuels destinés à
propager de tels actes ou à leur mobiliser des personnes sont
considérés comme des délits.
Source AP