Retour au format normal
lefaso.net

COVID-19 : « Il est du devoir de chaque Burkinabè, de respecter les consignes d’hygiènes sanitaires et alimentaires » (organisations de défense du droit à l’alimentation)

LEFASO.NET
vendredi 24 avril 2020.

 

Déclaration commune sur le COVID-19

A l’instar de plusieurs autres pays du monde, le Burkina Faso vit une situation sanitaire difficile liée à l’épidémie de COVID-19.
Suivant de près l’évolution du COVID-19 (Coronavirus) au Burkina Faso, et ses conséquences sur le quotidien des burkinabè, Hunger Free World, organisation japonaise pour un monde sans faim, et les membres de la coalition pour la réalisation du droit à l’alimentation au Burkina Faso que sont : le Réseau des parlementaires pour la nutrition et la sécurité alimentaire, le Club des journalistes et communicateurs pour la nutrition et la sécurité alimentaire, l’ONG Nouveaux droits Humains (NDH) etc., encouragent et félicitent les autorités pour les mesures sociales qui vont un tant soit peu, soulager les plus vulnérables.

Nous saluons principalement la décision du chef de l’Etat sur l’ouverture des boutiques témoins de la SONAGESS (Société nationale de gestion du stock de sécurité alimentaire), qui vont apporter aux populations vulnérables, de quoi nourrir leurs familles et renforcer leur résilience face à la maladie.

Le Burkina Faso a, il faut le dire, accompli des progrès significatifs dans la réduction de la faim et de la dénutrition au cours des dix dernières années. Cela est dû à la mise place de plusieurs programmes et outils d’interventions.

Malgré ces progrès, le nombre de personnes souffrant de faim et de malnutrition reste énorme. Pour impacter ses actions, le gouvernement s’est engagé à lutter contre la faim et malnutrition par le Droit. Ainsi, depuis 2014, le pays a entamé le processus de constitutionnalisation du Droit à l’Alimentation.

La concrétisation du Droit à l’Alimentation va au-delà d’une promesse à réaliser sur la base d’actions de bienfaisance. Il s’agit d’un droit humain pour chaque femme, homme et enfant, que doivent respecter le gouvernement du Burkina et les acteurs non étatiques moyennant l’application de mesures adéquates.

Une fois adoptée, cette nouvelle disposition constitutionnelle devra entraîner de nombreux changements dans plusieurs ministères. En effet, la nouvelle Constitution consacre dans ses articles 25, 26 et 135, le Droit à l’Alimentation.

Bien qu’elle ne soit pas encore en vigueur, l’Etat ne s’est pas dérobé de ses responsabilités de garantir la disponibilité alimentaire à ses populations. Toute chose qui va en droit ligne de la lutte contre le COVID-19 dont l’alimentation saine, régulière et diversifiées est aussi un moyen efficace de prévention et de lutte contre la pandémie.

En effet, endiguer cette pandémie requiert de la part des Burkinabè, une hygiène de vie irréprochable et c’est en cela que les mesures recommandées par les autorités sanitaires sont adéquates pour freiner la propagation de la maladie. Cette hygiène de vie intègre l’hygiène alimentaire à travers des aliments sains, de qualités et disponibles.

Une alimentation saine et de qualité constitue selon les spécialistes, un moyen de lutte contre le COVID-19. Il est donc du devoir de chaque Burkinabè, de respecter les consignes d’hygiènes sanitaires et alimentaires afin de faire barrage à cette maladie.

Tous ensemble pour un Burkina sans faim !
Tous engagés pour le droit à l’alimentation dans la Constitution !


Ont signé,

Pour Hunger Free World/Burkina Faso
Admin Manager
François Sawadogo

Pour le réseau des parlementaires pour la sécurité alimentaire et la nutrition
L’honorable député Gnoumou Dissan

Pour le Club des journalistes et communicateurs pour la sécurité alimentaire et la nutrition
Ibrahim Bayili, Coordonnateur

Pour l’ONG Nouveaux Droits Humains (NDH)
Idrissa Birba Coordonnateur