Police municipale : Le regard tourné vers le président du Faso pour une sortie de criseLEFASO.NET
dimanche 16 février 2020.Le Collectifs des policiers municipaux du Burkina (COPM/B) a animé une conférence de presse, samedi 15 février 2020 à Ouagadougou, pour faire état des difficultés rencontrées depuis 1995 par ce corps. Désormais, ils invitent le président du Faso à « s’ingérer » pour des « solutions palliatives à cette crise ». « Nous sommes brimés. On réclame notre droit, car notre devoir, nous l’accomplissons déjà. Nous avons beaucoup à dire ». Ce sont par ces propos que le secrétaire général adjoint du Collectifs des policiers municipaux du Burkina (COPM/B), Kévin Benon, a introduit la conférence de presse de ce samedi 15 février 2020.
Selon les conférenciers du jour, depuis 1995, les policiers municipaux vivent une situation d’incertitude vis-à-vis de la retenue de leur pension. « A titre d’exemple, à la police municipale de Ouagadougou, de la première à la cinquième promotion, aucun ne sait exactement où est logée sa retenue de pension. Il nous revient que certains sont logés à la CARFO, d’autres à la CNSS ou au Trésor public », vocifère le secrétaire général du COPM/B, Mamadou Compaoré. Il a souhaité que le reversement effectif (et ceux de tout le personnel de la police municipale) des retenues de pension se fasse à la CARFO (Caisse autonome de retraite des fonctionnaires).
La question du niveau de recrutement des agents a été soulevée au cours de cette rencontre avec les hommes de médias. Pour Mamadou Compaoré et ses camarades, « le manque de volonté du maire de Ouagadougou, en sa qualité de président de l’AMBF (Association des municipalités du Burkina Faso) de donner un avis favorable afin qu’un décret de relèvement du niveau de recrutement soit adopté depuis 2017, est aujourd’hui répercuté sur toutes les polices municipales ». « Qui du ministre ou du maire va nous aider ? » Au cours de la conférence de presse, la gestion des municipalités par le président Armand Béouindé est pointée du doigt. Les moyens roulants (deux véhicules de livraison de marchandises et cinq pickups double cabine pour les cinq directions) ne sont adaptés aux besoins du service de la police, a indiqué le COPM/B. Pourtant, estiment-ils, leurs besoins sont connus par la hiérarchie.
A en croire le COPM/B, en trois ans d’exercice, le président de l’AMBF a réussi à créer un climat délétère et de désarroi au sein de la police municipale du Burkina Faso à travers ses prises de positions. Or, « tout bon manager sait que l’administration n’a de la valeur que si elle est assurée par des ressources humaines de qualité, engagées et motivées », confie le collectif. Plusieurs tentatives de résolution de la situation ont été engagées. Selon Kévin Benon, plus de 240 réunions avec le président de l’AMBF et son staff ont été organisées mais sans issue. Et plus d’une cinquantaine de réunions avec le ministre de la Sécurité et Armand Béoiundé. C’est toujours le statu quo ! « Qui du ministre ou du maire va nous aider ? », s’interroge-t-il.
Le garant de la Constitution est, pour les policiers municipaux, le dernier recours. « Le collectif lance un cri de cœur au président du Faso à s’ingérer dans les problèmes qui minent les polices municipales du Burkina Faso pour des solutions palliatives à cette crise qui a tant perduré », a déclaré le secrétaire général du COPM/B, Mamadou Compaoré. Cryspin Masneang Laoundiki DECLARATION LIMINAIRE Ouagadougou, le 15 Février 2020 En effet, en trois ans d’exercice à la tête de l’AMBF, il a réussi a créé un climat délétère, de désarroi au sein des polices municipales du Burkina Faso à travers ses prises de positions. Chers amis de la presse, 2- Le reversement effectif des retenues de pension à la CARFO et ceux de tout le personnel de la police municipale. Il nous revient que certains sont logés à la CARFO, d’autres à la CNSS ou au trésor. 2- Le relèvement du niveau de recrutement Le manque de volonté de monsieur le Maire de Ouagadougou, en sa qualité de président de l’AMBF de donner un avis favorable afin qu’un décret de relèvement du niveau de recrutement soit adopté depuis 2017 est aujourd’hui répercuté sur toutes les polices municipales. En rappel de Juin 2018 à Juin 2019, des tractations avec l’AMBF et le MATDCS ont abouti à la relecture du décret qui devrait être approuvé par le conseil des ministres. Quant au motif du renvoi, sachant que l’AMBF était représentée dans la commission mise en place pour la relecture du décret portant cadre des emplois de la police municipale (dont nous avons copie de l’arrêté ministériel de sa mise en place) n’a émis aucune objection ou réserve pendant les débats, nous révèle la mauvaise volonté du président de l’AMBF. Chers amis de la presse, Pour la Police Municipale de Ouagadougou Tous les ingrédients sont réunis pour qu’il y règne un désordre organisé pour plus d’inefficacité. les concours directs comme professionnels ;
Cinq (5) pickup up double cabine pour les cinq directions. Pour aller plus loin, monsieur le maire de la commune de Ouagadougou a délibérément bloqué la reconstitution des carrières des policiers municipaux de Ouagadougou sans aucune explication. Chères militantes, chers militants, sympathisants, Les enjeux de l’année 2020 sont énormes (lutte contre le terrorisme, élections, etc.…). Nous en avons pleine conscience, C’est d’ailleurs pourquoi, le Collectif lance un cri de cœur à son excellence monsieur le Président du Faso à s’ingérer dans les problèmes qui minent les polices municipales du Burkina Faso pour des solutions palliatives à cette crise qui a tant perduré. En même temps, face à ces enjeux, le COPM/B exige impérativement l’adoption du décret portant cadre des emplois de la police municipale gage, du retour de l’accalmie et la sérénité, valeurs des polices municipales mais bloquée pour faute d’avis d’une seule personne s’exprimant par une gestion égocentrique (le président de l’AMBF, actuel maire de la commune de Ouagadougou). Paix aux âmes des disparus ! Le Secrétaire Général |
Vos commentaires
1. Le 16 février 2020 à 22:31, par Pascico En réponse à : Police municipale : Le regard tourné vers le président du Faso pour une sortie de crise
Difficile pour un burkinabè de faire sienne la lutte des policiers municipaux parce que rares sont les burkinabè qui n’ont pas été rackettés par eux, racket qui fait perdre des milliards à l’état burkinabè.
2. Le 17 février 2020 à 09:10, par KARIM En réponse à : Police municipale : Le regard tourné vers le président du Faso pour une sortie de crise
Allah est en train de vous faire payer les mauvaises pratiques que vous faites quotidiennement envers la population urbaine de ce pays.Vous n’avez rien encore vu !!!!!!!!!!!!!
Le 17 février 2020 à 12:57, par Timbila En réponse à : Police municipale : Le regard tourné vers le président du Faso pour une sortie de crise
Bien que dans tous les corps il y ait des brevis galeuses, chez vous cest grave. Moi j’ai l’impression que cr corps est juste créé pour raquetter la population. Pour raquetter on n’a juste besoin de porter une tenue. Le niveau n’est pas important ou bien si vous voulez, ON VA DEMANDER À TOUT CEUX QUI SONT DANS LE CORPS AVEC UN NIVEAU INFÉRIEUR À CELUI QUE VOUS RÉCLAMEZ COMME NIVEAU DE RECRUTEMENT DE FOURNIR LEDIT DIPLÔME et on poursuit. Egoïstes, vous oubliez que si on vous avait exigés ce diplôme, aujourd’hui la majorité d’entre vous ne serait pas dans ce gars arborait fièrement la tenue comme si porter la tenue te tranforme en un petit Dieu. Les jeunes ont leur diplôme et veulent raquetter comme vous. Personne ne peut vous raisonner même quand vous êtes en erreur. Même cette retraite vous pensez. Elle ne sera pas dorée. Elle sera faite de souffrances atroces car sur cette terre on paie toujours avant de la quitter. Je n’ai rien de particulier contre un homme de tenue mais ce corps est à supprimer car c’est un corps de trop. Prenez la voie reliant le quartier BENDOGO (RN4) à KOSSODO (RN3) au niveau du pont ANAYELE, vous avez la police nationale et à 200 mètres (CMA KOSSODO), vous tombez sur la police municipale.
En fait quand il s’agit de raquetter les gens ne sont jamais en retard. Figurez-vous dès 5 heures 30 mn, la police nationale est sûr les deux voies reliant KOSSODO.
3. Le 17 février 2020 à 11:22, par Yamsoba En réponse à : Police municipale : Le regard tourné vers le président du Faso pour une sortie de crise
Je pense qu’ils doivent aussi revoir leur copie en ce qui concerne la corruption qui mine honteusement ce corps. Ils semblent faire fi des résultats des enquêtes qui les déshonorent. Leur absence dans la circulation soulage plus les usagers que leur présence. Les milliards de francs qu’ils empochent peuvent servir à les rendre les plus aisés des corps habillés dans ce pays s’ils servaient loyalement. Chers Policiers Municipaux, essayer de changer pour ne pas continuer à prostituer l’uniforme qui incarne l’honneur, le respect et l’autorité. Vos familles (femmes et enfants) ont même honte de vos actes sur les voies publiques. Racket racket racket. Halte.
4. Le 17 février 2020 à 11:35, par Wendmi En réponse à : Police municipale : Le regard tourné vers le président du Faso pour une sortie de crise
Quelle est l’utilité de ce corps en dehors du fait que des emplois ont été créés pour gens ? On supprime simplement ce corps et on confie leur mission à la police nationale.