Violences en Afrique du Sud : Le réseau « AFRIKKI » exige des mesures immédiates pour stopper la vague de xénophobieLEFASO.NET
samedi 21 septembre 2019.L’Afrique du Sud connaît depuis le 3 septembre 2019 une nouvelle vague de violence à l’encontre des ressortissants de pays africains. On se rappelle qu’il ne s’agit pas là d’un fait nouveau. En 2008, ce n’est pas moins de 62 morts enregistrés à la suite de mouvements extrémistes à forts relents de xénophobie menés par des Africains contre leurs frères Africains originaires d’autres pays. En 2015, on avait enregistré au moins 7 morts par suite d’agressions xénophobes sur des travailleurs originaires d’autres pays d’Afrique. Et pourtant, l’Afrique du Sud a vu naître des hommes noirs, grands défenseurs de la cause humaine dont certains ont été lauréats du prestigieux Prix Nobel de la Paix : Nelson Mandela, Desmont Tutu. A ces illustres personnages, il faut associer les figures emblématiques de la lutte contre le rejet de l’autre (racisme, xénophobie) que sont Albert Sissilu, Miriam Makeba et Steve Biko. Nelson Mandela est l’une des icônes du continent qui ont marqué l’humanité par son combat contre les inégalités, le racisme, la xénophobie. Nelson Madiba Mandela incarne sans conteste l’exemple de tolérance et d’humanisme. Ces dignes fils d’Afrique du Sud ont porté haut la fierté de l’homme africain. Comme au moment de l’apartheid où de nombreux pays africains s’étaient mis debout aux côtés du peuple d’Afrique du Sud pour combattre ce système, aujourd’hui, il est du devoir de tout Africain d’interpeller le gouvernement d’Afrique du Sud sur la montée de ce nationalisme extrême amnésique volontaire de sa propre histoire, s’exerçant par des actes brutaux, cruels et xénophobes sur les frères et sœurs du continent. Aucune raison ne saurait justifier ces agressions barbares envers des personnes en réalité étrangères aux causes réelles de la misère dans laquelle la majorité des noirs Sud-africains sont confinés. C’est pourquoi, nous membres du réseau « AFRIKKI » exigeons du gouvernement sud-africain, la prise de mesures immédiates, adéquates et significatives : • pour procéder à la prise en charge psychosociale des immigrés en Afrique du Sud ; • Interpeller les dirigeants des pays africains d’introduire dans les curricula d’enseignement des modules sur l’Unité africaine telle que pensée par Kwamé Nkrumah, Thomas Sankara, Cheick Anta Diop et Joseph Ki-Zerbo ; TROP, C’EST TROP ; Pour le réseau AFRIKKI, ont signé 9. Iyina (Tchad) 18. 3ème Voix (Comores) |
Vos commentaires
1. Le 22 septembre 2019 à 05:45, par tougo Lalebila En réponse à : Violences en Afrique du Sud : Le réseau « AFRIKKI » exige des mesures immédiates pour stopper la vague de xénophobie
NE vous perde pas le temp L’AFRIQUE DU SUDE ne changera jamais . A L’orsque on se souvient au moment de L’apartede toute L’AFRIQUE entiere etais debout.AUJOURD’HUi voila la recompense a leur freres.QUE LE BON DIEU NOUS GUIDE SUR LE BON CHEMIN . AMIN
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2. Le 23 septembre 2019 à 22:20, par jan jan En réponse à : Violences en Afrique du Sud : Le réseau « AFRIKKI » exige des mesures immédiates pour stopper la vague de xénophobie
Tiens, je ne vois aucune association du Nigeria parmis les signataires, pourkoi, je pense ke que ce sont les nigerians ki sont les plus touches par cette violence xenophobe en RSA ??