Santé : Equist, un nouvel outil pour identifier les zones les plus défavoriséesLEFASO.NET | Yvette Zongo
mercredi 7 novembre 2018.Ouverture officielle ce mercredi 7 novembre 2018, à Ouagadougou, d’un atelier de transfert de compétences sur l’outil de planification basé sur l’équité dans le domaine de la santé dénommé « Equist ». Un atelier au cours duquel les acteurs concernés (la société civile, les ministères des Finances et de la Santé, le secteur privé et les partenaires techniques et financiers) doivent maîtriser et s’approprier l’outil. La cérémonie a été présidée par le directeur général des études et des statistiques sectorielles, Abdoulaye Nikiema. Du 5 au 9 novembre 2018, à Ouagadougou, se tient un atelier de transfert de compétences sur l’outil de planification basé sur l’équité dans le domaine de la santé dénommé « Equist ». Un outil qui, selon le directeur général des études et des statistiques sectorielles, Abdoulaye Nikiema, permet d’identifier les goulots d’étranglement au niveau du secteur de la santé, de choisir les zones les plus nécessiteuses en termes d’intervention et d’identifier également les populations les plus défavorisées.
En clair, l’outil permettra d’utiliser les données au service des plus démunies. Et pour la consultante et analyste d’Equist, chargée d’assurer la formation, pendant les quatre jours, tous les acteurs doivent s’approprier l’outil afin de le maîtriser sur le terrain. « Ce qui permettra d’identifier les populations les plus défavorisées pour pouvoir atteindre les résultats et si nous arrivons à mobiliser des fonds, ils contribueront à augmenter les couvertures des interventions à haut impact dans les zones concernées », a-t-elle expliqué. Et cela aidera à réduire la mortalité et sauver des vies au niveau du Burkina Faso. En somme, la consultante a montré qu’Equist est un outil de planification, accessible en ligne, permettant de prendre de bonnes décisions et de définir les bonnes stratégies en matière de santé, ce qui représente une opportunité pour tous les acteurs.
Par ailleurs, le directeur des études et des statistiques sectorielles a fait savoir que l’atelier est organisé après la conférence sur le refinancement du Mécanisme de financement mondial (GFF) tenue à Oslo, les 5 et 6 novembre, et qui a été co-présidée par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Une conférence qui a, en effet, permis de mobiliser plus d’un milliard de dollars US, permettant d’élargir la couverture du GFF de 27 à une cinquantaine de pays bénéficiaires, a-t-il déclaré. Et de noter qu’à l’occasion donc de ladite rencontre, le chef de l’Etat a réaffirmé son engagement à travailler à ce que le budget alloué à la santé, qui était établi à environ 12%, atteigne l’objectif d’Abuja, soit 15%. Yvette Zongo |