Sénégal : deux challengers hors course pour la présidentielle de février 2019LEFASO.NET | Par Issouf OUEDRAOGO (stagiaire)
vendredi 31 août 2018.Les deux principaux chalengeurs du président Macky Sall, à savoir Khalifa Sall et Karim Wade, ont vu leur espoir de se présenter à la présidentielle de février 2019 contrarié par deux décisions de justice rendues ce jeudi 30 août. Un jeudi noir au Sénégal, en particulier pour l’opposition politique. Elle qui attendait d’être située sur le sort de leurs probables représentants pour l’élection présidentielle de février 2019. D’abord, c’est Khalifa Sall qui a vu sa condamnation confirmée par la Cour d’appel de la capitale sénégalaise. Cette condamnation à cinq ans de prison ferme a été prononcée dans l’affaire de la Caisse d’avance de la mairie de Dakar. Puis, c’est au tour de la Cour suprême de rejeter (http://www.jeuneafrique.com/621247/societe/senegal-karim-wade-accuse-le-president-de-la-cour-supreme-detre-soumis-aux-ordres-de-macky-sall/) le pourvoi de Karim Wade contre sa radiation des listes électorales, préalable indispensable à une candidature. Ces deux décisions réduisent la possibilité, pour ces deux ténors de l’opposition, de se présenter à la présidentielle de 2019. C’est en l’absence de Khalifa Sall et de ses avocats, qui ont déserté le prétoire depuis le 26 juillet pour dénoncer une « justice expéditive » destinée à « rendre inéligible [le maire de Dakar] », que le jugement de la Cour d’appel a été prononcé. « Pourvoi rejeté », a déclaré le président de la Cour suprême en rendant son arrêt, quelques heures plus tard. L’avocat de Khalifa Sall, Me Ciré Clédor, de renchérir en déclarant que « leur stratégie c’est d’éliminer des candidats à la présidentielle ». De son côté, Karim Wade est plus que jamais déterminé à présenter sa candidature à la présidentielle. Dans les deux cas, les partisans des deux opposants estiment être déterminés pour le combat politique sur le terrain. « On nous a déclaré la guerre. Nous n’avons pas d’armée, mais nous avons le peuple », lance Ousmar Sarr, secrétaire général adjoint du parti. Avant d’ajouter : « Nous allons mobiliser les citoyens, les électeurs. On ne nous présente pas d’autres possibilités. » Dans les jours à venir, le comportement des partisans des deux camps déterminera l’atmosphère et le climat politique au Sénégal, ce qui rend le prochain scrutin électoral électrique. Chose que l’opinion internationale et certaines organisations des droits de l’homme dénoncent et appellent l’Etat sénégalais à garantir des élections libres et transparentes pour février prochain. Issouf Ouédraogo |
Vos commentaires
1. Le 1er septembre 2018 à 06:02, par Diouf En réponse à : Sénégal : deux challengers hors course pour la présidentielle de février 2019
La condamnation en première instance est tombée le 30 mars à la veille du long week end de paques. La condamnation en appel un jeudi et comme par hasard on condamne aussi karim wade ( ces deux proces sont parmi les mieux cadencé de lhistoire du senegal , faut finir le boulot à temps pour qu’ils ne puissent pas se presenter)
Autre hasard et non des moindre le lendemain de la decision sur l’appel Macky sall a fait publier un formidable decret pour revoquer le maire de Dakar ( à croire qu’il ni lui ni ses services n’ont dormis de la nuit ou alors qu’il savait la decision prevue )
Quand le démocrate exclu ses principaux opposants ...