Tabaski 2018 au Burkina : l’Amir Mahmood Nasir Saqib de la communauté Ahmadiyya invite chaque musulman à être un modèle dans la sociétéLEFASO.NET
mardi 21 août 2018.Les musulmans du Burkina ont célébré ce mardi, 21 août 2018, la fête de la Tabaski. Le siège de la communauté islamique Ahmadiyya, sis au quartier Somgandé dans l’arrondissement N°4, a été un des points de ralliements des fidèles. Dans son sermon, l’imam a invité les fidèles à être des modèles dans la société. C’est paré de leurs plus beaux habits, que ces nombreux musulmans, visage rayonnant de joie, ont accompli ce pilier sous la direction de l’Amir, chef missionnaire de la jama’at islamique Ahmadiyya au Burkina, Mahmood Nasir Saqib. ‘’Imaginez un vieux, à un âge déjà avancé, qui n’a eu qu’un seul enfant. Cet enfant a grandi jusqu’à neuf à dix ans. Il fait un rêve dans lequel, il se voit en train d’égorger son enfant. Il a expliqué le rêve à sa femme aussi. Le vieux (Ibrahim) l’en parle également à cet enfant. (…). Imaginons cette situation dans une famille, vieille, qui n’a qu’un seul enfant (Ismaël) et qui n’en attend plus. Mais, le père a compris et s’est dit que si c’est un commandement de Dieu, il est prêt à le faire. Son fils à qui, il a expliqué, a dit qu’il est prêt à donner sa vie pour cela. Sa femme (Adjara) ne s’est pas non plus opposée. Le vieux a donc pris son fils, s’est préparé pour sacrifier son unique fils. C’est quand il se disposait à passer à l’acte que Dieu lui a envoyé le mouton’’, a-t-il retracé en substance avant d’inviter chacun à imaginer ce que représente le sacrifice d’un enfant unique pour une vieille famille.
Selon l’Amir, il faut d’abord comprendre pourquoi l’immolation du bélier, ce jour. Pour lui, la recommandation est que chaque père doit être comme Ibrahim, chaque mère comme Adjara et chaque enfant, comme Ismaël. De son avis, si chacun de cette catégorie comprenait et acceptait sa responsabilité, la société serait celle-là souhaitée par tous.
Il a également expliqué que cette journée est celle de solidarité avec ceux qui sont démunis, qui sont malades ou vivent diverses autres difficultés. « Allez chez ces personnes, les saluer, causer avec eux et les amenés dans la fête. Si vous voulez le goût de fête, allez chez les plus démunis », a-t-il recommandé. L’Amir, chef missionnaire de la jama’at islamique Ahmadiyya au Burkina, Mahmood Nasir Saqib, a également prié Allah pour la paix et la stabilité au Burkina avant de souhaiter « bonne fête à toutes les religions » car, dit-il, toutes les religions sont les mêmes. Il a, par la même occasion, invité au respect des institutions publiques et à l’unisson autour de la lutte contre le terrorisme. Lefaso.net |