Dori : Un nouveau projet pour renforcer le contrôle citoyen dans la région du SahelLEFASO.NET | Par Dimitri OUEDRAOGO
vendredi 3 août 2018.L’ONG Nodde Nooto (ONG A2N) a lancé, ce jeudi 2 août 2018 à Dori, le Projet de contrôle citoyen dans le domaine de l’éducation et de la santé dans la région du Sahel. Ce projet, qui va couvrir les provinces de l’Oudalan et du Seno, est l’initiative du gouvernement burkinabè avec l’appui de la Banque mondiale, pour le contrôle citoyen des services publics. Le projet va s’étaler sur 30 mois. C’est le conseiller technique du gouverneur de la région du Sahel qui a procédé au lancement du projet en présence des responsables de l’ONG, des autorités administratives et politiques des villes et villages concernés. 86 millions 511 000 180 francs CFA, c’est le montant de la subvention qu’a obtenue l’association Nodde Nooto pour la mise en œuvre du Projet de contrôle citoyen des services publics. Ce projet est une initiative du gouvernement burkinabè avec le soutien de la Banque mondiale. Le jeudi 2 août 2018, l’ONG A2N a procédé au lancement officiel des activités du projet. Selon le représentant du directeur exécutif de l’ONG A2N, Amadou Cissé, l’objectif du projet est de renforcer durablement la contribution communautaire pour une meilleure offre de services dans les formations sanitaires et les écoles. Il s’agit donc d’amener les communautés à s’impliquer davantage dans la gestion de la chose publique.
Le présent projet sera bénéfique à deux provinces que sont l’Oudalan et le Seno. Au niveau de l’Oudalan, c’est le centre médical de Gorom-Gorom qui sera concerné. Au Seno, trois communes vont être bénéficiaires. Il s’agit de Seytenga, Falangountou et Sampelga. Au total, dans la province du Seno, ce sont six centres de santé et dix écoles qui vont bénéficier du projet.
Il a aussi félicité l’association Nodde Noote pour avoir pu capter cette opportunité de financement pour la région du Sahel. Il salue le fait aussi que A2N implique pleinement les autorités administratives. Monsieur Dicko a souligné que c’est un exemple de collaboration entre l’Etat et les organisations de la société civile. C’est aussi une initiative que saluent les maires, conseillers municipaux, les médecins-chef de district et les enseignants présents à la cérémonie de lancement. Dimitri OUEDRAOGO |