Energie solaire : Un nouveau projet pour électrifier 600 ménages et PMELEFASO.NET | Herman Frédéric Bassolé
lundi 30 juillet 2018.Bonne nouvelle pour les ménages et petites et moyennes entreprises qui désirent accéder à l’énergie solaire. Grâce au Projet d’électrification des énergies renouvelables et d’adaptation au changement climatique (REACT EEP) lancé ce lundi 30 juillet 2018 par le ministère de l’Énergie, en collaboration avec le Fonds d’appui africain pour le développement de l’entreprise (AECF), le bout du tunnel semble proche pour beaucoup d’entre eux. Le Burkina Faso, c’est près de 20 millions d’habitants, un taux d’accès à l’électricité de moins de 20%, 3 000 coupures d’électricité en 2017, un mix énergétique dont la part de la production de combustibles fossiles représente 63%, 40 milliards de francs CFA injectés par l’Etat dans la subvention de l’énergie. Une situation insoutenable pour un pays, qui constitue pourtant un terreau fertile pour le développement de l’énergie solaire avec 3 000 à 3 500 heures d’ensoleillement par an. C’est fort de ce constat qu’est né le Projet d’électrification des énergies renouvelables et d’adaptation aux changements climatiques (REACT EEP). Lancé ce lundi par le ministre de l’Énergie, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, en partenariat avec le Fonds d’appui africain pour le développement de l’entreprise (AECF), ce projet pilote, financé à plus de 2,5 milliards de francs CFA par la Suède, permettra de subventionner jusqu’à 30% le coût de l’installation de système photovoltaïques pour les petites et moyennes entreprises et 70% pour les ménages. Un total d’environ 600 bénéficiaires. Deadline, le 10 août
Selon Richard Bomboma, premier conseiller à l’Ambassade de Suède, les clients paieront la solde de la valeur sur une base de « paie comme tu épargnes » convenu entre les clients et les entreprises financées après l’installation du système solaire photovoltaïque. Le solaire, une aubaine
A en croire Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, le REACT EPP est un projet qu’il a défendu depuis son arrivée à la tête du ministère de l’Énergie, car le solaire, qui est une énergie moins chère que n’importe quel type d’énergie, est une aubaine pour le Burkina Faso. Faire barrage aux vendeurs d’illusions
S’adressant aux entreprises présentes au lancement du REACT EEP, le ministre est revenu sur la question de qualité des entreprises et sur le travail que conduira son département dans le contrôle de la qualité, à travers l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE), afin de lutter contre les marchands d’illusions et travailler à ce que les entreprises sérieuses puissent être reconnues. L’AECF en bref En rappel, l’AECF est une institution de développement créée en 2008 et qui aide les entreprises à innover et créer des emplois. Depuis sa création, elle a soutenu plus de 257 entreprises dans 24 pays d’Afrique subsaharienne. Elle intervient dans les secteurs tels que l’agriculture et l’agrobusiness, les énergies renouvelables et l’adaptation au changement climatique, et les services financiers ruraux et les systèmes de communication. Herman Frédéric Bassolé |
Vos commentaires
1. Le 31 juillet 2018 à 10:32, par M. Siélé En réponse à : Energie solaire : Un nouveau projet pour électrifier 600 ménages et PME
Bonjour,
Comment seront selectionnés ces ménages ? A quoi faut il s’attendre à la suite de ce projet ? Encore un de ces leurre du gouvernement ? faut il s’attendre au même stratagène que le ministère de l’habitat, à savoir faire payer des sommes et àprès dire que c’est pour estimer la demande...Aussi, il a été lancé en "grande pompes" en 2017 le projet d’électrification peri-urbaine (PEPU) de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso, qu’en est il de nos jours ?
Le 31 juillet 2018 à 21:49, par Nantrugon sa non. En réponse à : Energie solaire : Un nouveau projet pour électrifier 600 ménages et PME
Article flou qui ne donne aucune information utile , en plus du délai qui est très court. Quelle sont les conditions d’accès au financement ? A qui s’adresser pour cela ? Doit on payer soit même avant de se faire rembourser ? Quelles sont les garanties que ce n’est pas une autre escroquerie pour gruger les pauvres PME ? Puisqu’il est devenu difficile de croire à nos dirigeants !