Coopération Ivoiro-burkinabè : Etat de lieux de grands projets d’infrastructures routières et ferroviaireL’un des projets les plus audacieux du Traité d’Amitié et de coopération entre la Côte d’Ivoire et le Burkina (TAC) est sans doute l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou. Estimée à environ 1 200 milliards FCFA, l’infrastructure devra rendre rapide, le trafic routier, assurer une circulation plus aisée des personnes, des Biens, des productions agro-sylvo-pastorales du Burkina vers les zones maritimes de la Côte d’Ivoire. L’objectif visé à travers cette infrastructure routière est de renforcer l’intégration et d’améliorer les échanges économiques entre la Côte d’Ivoire et le Burkina. A l’heure du VIIème TAC, à quel stade est-on, exactement, avec ce projet, initialement prévu pour être opérationnel en 2020 ? Les travaux des experts se sont achevés ce mardi soir, peu après 20 heures. Entamés la veille, ils ont consisté, entre autres, en l’évaluation des accords déjà signés. En six sessions, le TAC a enregistré plus de 70 accords dont celui portant construction de l’autoroute ralliant les deux capitales politiques, Yamoussoukro-Ouagadougou. Pour accompagner cette gigantesque infrastructure, des voies de désenclavement interne à chaque pays.
A ce jour, même s’il est quasiment impossible que la projection initiale pour son opérationnalisation en 2020 soit respectée, la cartographie générale affiche une certaine volonté de part et d’autre.
La section Tiébissou-Bouaké, longue de 78,5km, sera réalisée par une entreprise chinoise et sur financement d’une banque chinoise (les installations de chantier sont en cours). Dans la partie burkinabè, l’axe Bobo-Ouaga, 333 km, toutes les études d’avant-projet sommaire et d’avant-projet détaillé sont achevées. Les travaux seront exécutés en mode PPP (partenariat public-privé) et la procédure de sélection d’un partenaire privé est en cours.
A côté de l’autoroute, on note le volet lié à la réhabilitation, au renforcement et développement des réseaux routiers. Là également, les choses bougent ; le tronçon Bouaké-Ferkessédougou, long de 250 km, connaît un démarrage effectif des travaux de renforcement depuis février 2018. Ouangolodougou-frontière Burkina (36 km) est au stade de financement pour le démarrage des travaux tandis que pour le tronçon Adzopé-pont Comoé, long de 78 km, les travaux sont achevés et la réception provisoire a été prononcée le 6 décembre 2017.
Dans ce chapitre, et pour la route nationale 1 (RN1), Ouaga-Bobo, 358 km, les travaux de reconstruction des ouvrages de franchissement sur la section Sankoinsé-Boromo sont en cours. La route départementale 131 (RD 131), Batié-Boussoukoula-Frontière ivoirienne, 28 km, et la RD 134, Kampti-Djigouè-Frontière Côte d’Ivoire, 70 km, connaissent des progrès vers leur réalisation. Toujours au titre du transport, plus précisément la réhabilitation du réseau ferroviaire, les travaux du chemin de fer Abidjan-Kaya et son prolongement à Tambao ont été lancés le 4 décembre 2017 à Abidjan (capitale économique ivoirienne) en présence des deux gouvernements. OL |
Vos commentaires
1. Le 25 juillet 2018 à 09:53, par Stalinsky En réponse à : Coopération Ivoiro-burkinabè : Etat de lieux de grands projets d’infrastructures routières et ferroviaire
Il apparaît clairement que Alassane Ouattara travaille très bien de la C.I. Du côté Burkinabê pas grande chose pratiquement. On est toujours au stade des études pour voir à qui donner les projets et manger avec. C’est dommage
2. Le 25 juillet 2018 à 09:54, par Cequejenpense En réponse à : Coopération Ivoiro-burkinabè : Etat de lieux de grands projets d’infrastructures routières et ferroviaire
Visiblement ca n’avance pas cote burkinabe... Il faut accelerer...
3. Le 25 juillet 2018 à 14:09, par KARI SA En réponse à : Coopération Ivoiro-burkinabè : Etat de lieux de grands projets d’infrastructures routières et ferroviaire
Honte pour le Burkina Faso mon pays. Un pays de n’importe quoi où on vit n’importe comment, on fait n’importe quoi....
Regardez comment la Partie ivoirienne est sérieuse ; tous les projets sont en cours d’exécution et il y a en même qui sont terminés. Bravo aux Autorités ivoiriennes.
Au Burkina Faso, c’est toujours le même refrain piteux, honteux, calamiteux, fondé sur l’amateurisme et l’incompétence notoire des acteurs "les projets sont en cours d’études..."
Du n’importe quoi, en réalité, chacun cherche comment pouvoir manger dans ces dossiers ; c’est pourquoi rien n’avance depuis. Bravo encore aux ivoiriens et à son Président.
Quelle honte nationale. Quand on parle, on croit qu’on est contre certaines personnes ou certains ministres. Non !!!! Tirez vous même les conséquences de cette honte nationale.
Kaari ça !!!!!