Institut supérieur de logistique de Ouagadougou : 17 officiers formés en gestion de plateforme logistiqueLEFASO.NET | Par Aïssata Laure G. Sidibé
jeudi 14 juin 2018.Le 30 mai dernier, l’Institut supérieur de logistique de Ouagadougou a accueilli 17 officiers, originaires de quinze pays parmi lesquels le Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Cameroun, Congo Brazzaville ; et ce, pour une formation axée sur des connaissances nécessaires à la conception d’un soutien logistique efficient en opérations. Après neuf semaines de stage, ils ont reçu leur parchemin en Qualification logistique du second degré (QL2), avec des moyennes allant de 11,5 à 17,88. C’était ce jeudi 14 juin 2018, à Ouagadougou. Désormais, ces apprenants sont aptes à occuper des emplois au sein d’un Etat-major national ou multinational, et dans un cadre d’engagement interallié ou onusien. Pendant 45 jours, les stagiaires de la 10e promotion de Qualification logistique du deuxième degré ont déroulé et mis en œuvre la méthode d’élaboration des ordres adaptés à la logistique ; et ce, au cours de trois exercices d’application dans l’enceinte du Camp militaire Guillaume-Ouédraogo. L’objectif affiché de ces exercices n’était pas de leur apprendre des solutions toutes faites, mais de développer leurs capacités d’analyse, d’aiguiser leur jugement. Pour cette promotion, « douze officiers stagiaires ont été jugés aptes à occuper la fonction de chef de B4. Trois d’entre eux pourront prétendre à suivre une formation logistique de 3e niveau en France. Les cinq autres sont aptes à occuper une fonction de chef de cellule logistique, étape indispensable avant de se voir confier un B4 ». Conscient que la logistique ne gagne pas les guerres, le directeur des études a déclaré, en conclusion, « qu’elle peut sans problème, perdre ». Le major de la promotion est l’intendant-commandant Sidenoma Blaise Ouédraogo. Il a obtenu la moyenne de 17,88/20. À la question de savoir quel a été son secret, il répondra qu’il n’y a pas de secret. « C’est le travail, l’abnégation et l’intérêt porté pour le métier de logisticien, qui est un domaine très large et regroupant des sous-fonctions financières, de la maintenance automobile, le transport et même du domaine médical. C’est aussi et surtout les résultats qu’on désire apporter à ceux pour qui nous travaillons », a-t-il laissé entendre. Par la voix de leur président, les nouveaux diplômés ont adressé leurs remerciements au pays hôte d’avoir accepté de leur offrir un bon cadre d’accueil, d’infrastructures et un hébergement confortable, et à la Mission de la coopération française au Burkina Faso pour son soutien et encadrement.
Les diplômés invités à faire bon usage des connaissances acquises Il a en outre rappelé les missions de l’institution qui se résument, entre autres, à « assurer les formations, initiale, continue, supérieure et à la carte des cadres des forces de défenses et de sécurité du secteur public et privé à la logistique au profit des Etats africains et en particulier des Etats membres de la CEDEAO en vue de leur participation efficace aux opérations de soutien à la paix (…) ; participer à la monter en puissance et au maintien des capacités des unités logistiques du Burkina Faso ». Un bilan à mi-parcours jugé satisfaisant
Il informe par ailleurs que 2018 constitue l’année d’opérationnalisation de l’ISLO en tant qu’établissement public de l’État. Cette nouvelle organisation pose la majeure problématique des ressources humaines. Pour mémoire, le bilan des activités académiques à ce jour révèle que six stages ont été conduits à terme. Il s’agit notamment des stages CT2 GMA (Gestion des matériels et des approvisionnements), en QL1 (Qualification logistique du premier degré), des formations d’adaptation (ALTV, BASTION, KERAX) et du stage QL2. Quatre autres sont en cours (CT2 APC, CT1 COMTEL, CT1 MAG, CACSMAT). Aïssata Laure G. Sidibé |
Vos commentaires
1. Le 11 septembre 2019 à 18:45, par Yapo jaures En réponse à : Institut supérieur de logistique de Ouagadougou : 17 officiers formés en gestion de plateforme logistique
Merci, j ai présenté le concours hier. MA question est le suivante :
.Pourquoi nous mettre devant Des sujets qui n ont rien avoir avec la communication ?
Pourquoi ne pas envoyer Des documents pour Des révisions Aux Candidats avant LA composition ?