Cinquantenaire du CAMES : Le président du Faso élevé à la dignité de Grand-croix de l’Ordre international des palmes académiquesLEFASO.NET | Par Justine Bonkoungou
dimanche 3 juin 2018.Les activités entrant dans le cadre du cinquantième anniversaire du Conseil africain et malgache pour l’enseignement supérieur (CAMES) ont pris fin ce vendredi 1er juin 2018, avec l’élévation du président du Faso à la dignité de Grand-croix de l’Ordre international des palmes académiques du CAMES. Ils sont quatre chefs d’Etat à avoir fait le déplacement de Ouagadougou pour prendre part à la clôture du jubilé d’or du CAMES. Ce sont Alpha Condé de la Guinée, Faure Gnassingbé du Togo, Idriss Déby Itno du Tchad et Macky Sall du Sénégal. Cette cérémonie de clôture a vu le président du Faso, Roch Kaboré, élevé à la dignité de Grand-croix de l’Ordre international des palmes académiques du CAMES, par le grand Chancelier, en la personne du Pr Bertrand Mbatchi, par ailleurs secrétaire général du CAMES. Et ce, pour les efforts consentis par le chef d’Etat burkinabè pour le rayonnement de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Une distinction accueillie avec fierté par le chef de l’Etat qui salue l’hommage que lui rend ainsi l’ensemble de la communauté scientifique. Pour le président du Faso, cette distinction est « une reconnaissance au peuple et au gouvernement burkinabè pour l’ensemble des efforts de la Nation dans la promotion de l’éducation en général et de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation en particulier. » Au cours de la cérémonie, les chefs d’Etat et de gouvernement du CAMES ont aussi signé une déclaration, dont l’une des recommandations est la rencontre chaque trois ans des chefs d’Etat pour discuter des défis liés à l’enseignement supérieur et des solutions à y apporter.
En rappel, pendant une semaine, plusieurs activités ont été menées dans le cadre du cinquantenaire du CAMES, cette institution forte de 19 membres, qui se consacre depuis 50 ans maintenant au rayonnement de l’enseignement supérieur. Justine Bonkoungou |