Santé au Burkina : Le RAME dresse le bilan du projet promotion du rôle de veille et d’influence de la société civileLEFASO.NET | Nicole OUEDRAOGO
mardi 1er mai 2018.Entamé en 2016, le projet « Promotion du rôle de veille et d’influence de la société civile dans les processus de renforcement des systèmes de santé au Burkina Faso », a fait l’objet d’un atelier bilan, ce lundi 30 avril 2018. Mis en œuvre par le Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME), ce projet qui bénéficie de l’appui technique et financier du programme global de la coopération technique allemande Backup santé / GIZ, vise à renforcer les compétences de la société civile burkinabè dans le processus d’élaboration des subventions du Fonds mondial au Burkina , notamment dans les programmes de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme. Après 24 mois, le projet dénommé « Promotion du rôle de veille et d’influence de la société civile dans les processus de renforcement des systèmes de santé au Burkina Faso », est arrivé à terme ce 30 avril 2018. A cet effet, l’ensemble des acteurs ayant contribué à sa mise en œuvre, ont jugé nécessaire de tenir la présente rencontre, à Ouagadougou . Cette rencontre bilan, de l’avis de la représentante de Backup santé, Anne Talk, s’inscrit dans le souci de la redevabilité. Un bilan positif
Selon le directeur exécutif du RAME, Simon Kaboré, représentant le Président du conseil d’administration de l’institution, les résultats issus du présent projet se révèlent positifs. « Contrairement aux processus antérieurs, ce projet nous a permis en tant qu’acteurs de la société civile, de produire des données, des évidences, pour orienter les priorités du pays dans les subventions du Fonds mondial. En collaboration avec nos camarades de la société civile, nous avons élaboré notre vision de renforcement du système communautaire au Burkina Faso » a noté Simon Kaboré.
Et si à ce jour, les subventions du Fonds mondial prévoient un volet relatif au renforcement de la participation des communautés dans les subventions, le directeur exécutif du RAME souligne que cet aspect est un gage de renforcement de la résilience du système de santé burkinabè. A titre d’exemple, il annonce que l’observatoire communautaire sur l’accès aux services de santé qui n’était présent que dans 30 formations sanitaires au Burkina, va passer à plus d’une centaine de centres de santé au Burkina. Ce qui nous permettra, dit –il : « de faire de la veille et du plaidoyer pour améliorer le système de santé au Burkina ». Nicole Ouédraogo |