Retour au format normal
lefaso.net

Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEB, accuse le vice-président

LEFASO.NET | Par Jacques Théodore Balima
lundi 11 décembre 2017.

 

Les Universités publiques Ouaga I Pr Joseph Ki-Zerbo et Ouaga II ont vécu une journée chaude le 6 décembre 2017. Des antis et pro-grève de 72h lancée par l’Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB) se sont affrontés provocant des blessés. Au cours de la conférence de presse sur la commémoration des 19 ans d’assassinat de Norbert Zongo, Ismaël Traoré, président de l’Union générale des étudiants burkinabè (UGEB) a apporté ses éclaircissements sur ces échauffourées sur le campus. Lecture !

« Je voudrais, avant d’aller un peu plus loin dans mes propos, rectifier d’abord un certain nombre de choses. Nous entendons çà et là qu’il y a eu des affrontements entre des militants de l’ANEB et d’autres étudiants qui voulaient suivre les cours. Au niveau de l’UGEB, nous disons qu’il y a eu des affrontements entre des étudiants qui étaient pour le mot d’ordre de grève de 72h lancé par l’ANEB/ Section Ouagadougou et un groupuscule d’étudiants montés par l’administration. Nous le précisons parce qu’en aucun moment, ni l’UGEB, ni ses sections n’ont appelé les étudiants à la violence et à la haine. C’est extrêmement important de faire cette précision.

Origines des affrontements

L’autre élément que nous voulons ajouter, c’est que s’il y a eu des affrontements, l’administration universitaire endosse entièrement la responsabilité de ce qui s’est passé. Il est important qu’on puisse revenir sur ces éléments parce que tout est parti d’un passage d’un groupe d’étudiants dans les différentes promotions appelant les étudiants à se démarquer du mot d’ordre de grève lancé par notre section de Ouagadougou. Pire, ils ont appelé à la violence contre tout étudiant qui va se présenter dans une promotion pour dire qu’il faut observer le mot d’ordre de grève.

Après les passages dans les salles, ce groupuscule d’étudiants s’est déporté à la présidence de l’Université Ouaga I pour rencontrer le vice-président de l’Université, Mahamadi Sawadogo. Ce dernier leur a apporté son soutien et les a invités à poursuivre dans les différentes promotions pour appeler les étudiants à se démarquer du mot d’ordre de grève et que s’il le fallait, la sécurité allait descendre sur le campus pour que les cours puissent se dérouler. Il est donc clair que l’administration universitaire est entièrement responsable de ce qui s’est passé à l’Université Ouaga I.

L’administration a attisé le feu

Ces étudiants se sont effectivement déportés dans les promotions et appeler les étudiants à venir dans les salles parce qu’il y aura bel et bien cours et l’administration universitaire a rassuré qu’ils seront en sécurité.

L’administration qui devait jouer le rôle de pacificateur se retrouve à prendre partie contre des étudiants. Pire, elle a même incité les autres à s’en prendre à d’autres étudiants. Ce qui n’est pas aussi rapporté avec autant de bruits, c’est qu’il y a eu également des couacs à l’Université Ouaga II. Des étudiants sont allés à Ouaga II pour inviter les autres à observer le mot d’ordre de grève. Des groupuscules montés par l’administration sont allés jusqu’à scier des barres de fer pour pourchasser ces camarades. Après les avoir pourchassés, ils sont revenus même proposer des évaluations aux étudiants de Ouaga II.

La sortie du Ministre de l’enseignement supérieur sur la RTB/télé

Il est également important de revenir sur les propos du Ministre sur la RTB/télé. Lorsque nous avons suivi son intervention, nous avons été beaucoup déçus. Parce que le Ministre est un enseignant donc un éducateur et quand on est éducateur, il est important que lors de telle situation, il faut rechercher des solutions que de déplacer les problèmes.

Il y a eu beaucoup de contre-vérités dans ce qui a été dit par le Ministre.

Premièrement, il a dit qu’il y a eu onze étudiants qui ont été sanctionnés dans les mêmes conditions et que pour le seul élément, parce qu’il est de l’ANEB, que l’ANEB s’est saisie de l’affaire pour protester. Ce n’est pas juste. Il y avait effectivement onze personnes convoquées ce jour pour le conseil de discipline. Mais les dix autres portaient sur des cas de fraude. Ce sont des étudiants qui avaient falsifié les notes. L’étudiant était donc le seul dans le cas où il s’est opposé à un chevauchement des années encouragé par l’administration de l’UFR/LAC. Pour cela, il a eu des accrochages avec son délégué de promotion.

Une solution à l’amiable

Deuxièmement, le Ministre a dit que la sanction qui a été proposée par le Conseil de discipline a été, de prime à bord, revue à la baisse. Ce n’est pas vrai. Parce qu’avant qu’on aille en vacances, l’étudiant en question avait vu ses deux semestres invalidés et il était suspendu pour un an. Lorsque la section est rentrée en contact avec l’administration, le président de l’Université Ouaga I avait reconnu que la procédure disciplinaire avait effectivement été truffée d’irrégularités et que l’administration allait surseoir à l’exécution des sanctions et trouver une solution à l’amiable. Mais, contre toute attente, le deuxième Conseil a confirmé les sanctions et pire, lui a enjoint de se réconcilier obligatoirement avec son délégué de promotion. Ce qui veut dire que si son délégué de promotion refuse ses excuses, il lui sera définitivement interdit de se réinscrire à l’Université.

Troisièmement, le Ministre a dit que c’est parce que l’étudiant en question a refusé de fournir une lettre d’explication à l’administration. Ce n’est juste aussi. Car on l’a appelé au téléphone pour lui dire de donner une lettre d’explication. C’était à une période où il n’y avait pas cours et l’étudiant était rentré au village. Il a répondu qu’une fois à Ouagadougou, il va s’exécuter. Mais l’administration a interprété cela comme étant un refus. Lorsque l’étudiant est revenu, il s’est rendu à l’administration de l’UFR/LAC mais on a refusé de le recevoir. Nous refusons donc que le Ministre dise que l’étudiant n’a pas voulu fournir la lettre d’explication. Ce sont là les éclaircissements que je voulais apporter sur certains points de cette crise ».

Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
Lefaso.net



Vos commentaires

  • Le 11 décembre 2017 à 20:36, par FACE A FACE En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Je propose qu’on invite le ministre et premier responsable des étudiants sur la RTB pour nous éclaircir sur le sujet.
    j’aimerai voir les deux face à face nous dirent les choses clairement, sinon qu’il y a trop de contre réponse dans cette histoire.

    j’ose croire que ma proposition passera dans les oreilles d’un responsable des programmes de la RTB. la réconciliation commence par se dire la vérité pour se comprendre.

    • Le 12 décembre 2017 à 16:19, par DAO En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

      je ne pense pas qu’il sied de convoquer l’étudiant et son minister ensemble pour qu’ils s’expliquent tous les deux à la télé !
      il y a bien d’autres façons de regler le problème !
      A cette allure attendez vous à voir in defile de ministers à la tele pour être confrontés à leurs agents !
      je crois que les ministers ont mieux à faire !
      ça suffit comme ça !

  • Le 11 décembre 2017 à 20:47, par Ancien En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Ismael, rien ne peut justifier la violence. Que dis-tu de ce groupe d’étudiants qui étaient entre l’enseignante et les étudiants ? Que faisaient les grévistes dans les salles ? De toutes les façons, tes propos mêmes montrent que vous défendez un étudiant ayant posé un acte répréhensible. Et les burkinabè ont vu des étudiants dans des amphis empêchant d’autres de suivre les cours. En ton âme et conscience et au nom de tout ce que tu crois, tu penses qu’il est juste que des grévistes aillent dans des amphis pour empêcher les cours de se dérouler ? Même si tu utilises ce n’est pas vrai, ce n’est pas juste...au moins toi tu as un langage moins ordurier que Zabré. Demandez à votre camarade de produire l’écrit qui lui est demandé et à demander pardon à son camarade et tout le monde verra si votre administration est sincère. Il s’agit avant tout de vos formateurs. Ou doit-on comprendre que pour vous il ne sont pas vos éducateurs ?

  • Le 11 décembre 2017 à 21:02, par yameogo En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    La grève correspond au refus de chercher le savoir. Je vous propose mieux : démissionner de l’université et aller où vous voulez.
    Après l’épisode de Macron, vous n’êtes même pas capables d’un sursaut pour redorer le blason de votre cité. Même à Roodwoko, les charretiers n’en viennent plus aux mains. Vous n’avez vraiment pas conscience de vos faiblesses.

  • Le 11 décembre 2017 à 21:27, par Yaabi En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    "...autre élément que nous voulons ajouter, c’est que s’il y a eu des affrontements, l’administration universitaire endosse entièrement la responsabilité de ce qui s’est passé. Il est important qu’on puisse revenir sur ces éléments parce que tout est parti d’un passage d’un groupe d’étudiants dans les différentes promotions appelant les étudiants à se démarquer du mot d’ordre de grève lancé par notre section de Ouagadougou. Pire, ils ont appelé à la violence contre tout étudiant qui va se présenter dans une promotion pour dire qu’il faut observer le mot d’ordre de grève..."

    Je veux savoir : Qui a agressé qui dans les faits ?

  • Le 11 décembre 2017 à 21:30, par un internaut En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Merci Monsieur l’avocat du diable c’est de bon de défendre mais pour des responsables de demain l’indiscipline n’est pas à tolérer.
    C’est vrai que les TIC ont pris le pas sur les parents et à vouloir excuser des comportements de ce genre, je ne sais pas si à l’avenir vous même n’en serait pas victime.
    Réflechisez, bien et faites de l’auto-éducation en votre sain sinon sachez que vous ne serez pas épargné des vicissitudes ultérieures.

  • Le 11 décembre 2017 à 21:39, par Wennonga Tounsba En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    L’ANEB que j’ai aimée et que j’apprécie toujours mérite une posture meilleure que celle qu’on avait il y a une vingtaine d’années. Le plus rien ne sera comme avant les concerne aussi. Nous ne devons pas nous tromper d’adversaire.

  • Le 11 décembre 2017 à 22:45, par Sidnaba En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    C’est intolérable que des étudiants armés de bâtons et de machettes portent atteinte à l intégrité physique d’autres étudiants sur un campus universitaire .Tous ces individus ne sont pas des étudiants et doivent être exclus de l université. Du reste si les dirigeants de l’ANEB sont aussi fautifs ils doivent être sanctionnés sévèrement pour donner l’exemple. C’est incroyable et inacceptable ce que la TNB nous a donné de voir.

  • Le 11 décembre 2017 à 22:50, par Adama En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Bonjour a Tous,
    J’ai été étudiant à l’Université de Ouagadougou de 2000 à 2004. et je comprend la position des étudiants qui ne désirent pas aller en grève. Cependant je pense que devant une injustice, il faut savoir mettre de coté les intérêts personnels et participer à la lutte.
    Aujourd’hui, un étudiant à été sanctionné. si vous pensez que la sanction n’est pas méritée alors levez-vous et battez-vous. (il n’y’a pas d’autre issus).

  • Le 11 décembre 2017 à 22:55, par Aol En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Donc dans tous sa la vous aviez raison à 200% sur toute la ligne ? Continue c’est votre avenir qui est en jeu c’est vous qui aviez un parcours professionnel à construire pas l’administration ou le ministre. Mais de grâce laissent ce qui sont consignants de suivre leurs cours tranquillos.

  • Le 11 décembre 2017 à 23:19, par daredevil En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Donc selon vous, tous les étudiants qui veulent faire cours sont manipulés par l’administration. C’est ca votre problème. Tous ceux qui sont pas d’accord avec vos idéaux sont des fantoches, des vendus, des gateaux. messieurs de l’ANEB. ressaisissez vous. Des milliers d’étudiants veulent faire cours sans etres manipulés par qui que ce soit. Des milliers d’étudiants pensent que le campus c’est juste une periode de transition, juste chercher leur diplome et trouver un emploi. Contrairement à vous qui menez une lutte ideologique contre tout pouvoir en place. car vous savez que votre avenir est dejà assurer par vos dévantiers. Laissez nos pauvres frères étudier SVP

  • Le 11 décembre 2017 à 23:20, par kouadio En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    ce manicheisme la est revolu. Vous ne condamnez pas les violences et vous (avec mepris) qualifiez les autres de ’’grouspuscules.’’ C’est la preuve, monsieur Traore que vous manquez d’arguments pour convaincre et que vous soutenez la violence sur la campus. Sinon vous auriez utilise des propos respectueux et non ceux empreints de condescendance et de suffisance que vous etalez. la finalite c’est quoi tout ca la !

  • Le 11 décembre 2017 à 23:31, par Sidnaba En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    C est intolérable que des étudiants armés de bâtons et de machettes portent atteinte à l intégrité physique d autres étudiants sur un campus. Tous ces individus ne sont pas des étudiants et doivent être exclus de l université. Du reste si les dirigeants de l ANEB sont aussi fautifs ils doivent être sanctionnés sévèrement pour donner l exemple. C est incroyable et inacceptable ce que la TNB nous à donné de voir.

    • Le 12 décembre 2017 à 02:27, par xxx En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

      Je soutiens les étudiants et je crois à leurs bonnes volontés. Le gouvernement (cdp donc mpp) depuis plusieurs décennies qualifier le mouvement étudiant de tous les mots, dans un effort pour l’individualiser, l’affaiblir et le scinder.

      En plus, il savoir que les étudiants ont aussi droit à la grève, pour revendiquer de meilleures conditions d’études, tout comme les syndicats qui revendiquent les meilleures conditions de travailleurs. « La charte de Grenoble définit l’étudiant comme un jeune travailleur et affirme entre autres qu’il doit disposer du plein exercice des droits syndicaux. », Wikipédia. La reconnaissance du droit de grève étudiant est d’ordre historique et organisationnel.

      Dans ce cas, ils revendiquent une justice. La punition de l’étudiant par l’administration semble une punition déguisée (parce que ce dernier est de l’ANEB et dérange).
      Je comprends bien ceux qui souhaitent faire cours, cependant, il faut qu’ils sachent sans les différentes luttes de l’ANEB depuis des années, je ne pense que l’Université Burkinabè serait toujours une institution publique aujourd’hui. Logement, restaurations, Foner disparaitraient si l’ANEB n’existait pas.
      Le gouvernement veut affaiblir l’association des étudiants, tout comme il le fait avec les parties politiques et syndicats

      Vigilance.

      • Le 12 décembre 2017 à 11:26, par Etalon 1er En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

        Cher xxx,
        Je n’ai jamais vu un commentaire aussi hors sujet que le votre. On parle ici du niveau de représentativité des étudiants qui voulaient aller en grève pour soutenir leur camarade qui est dans une position très controversée. Il n’est pas sujet du bien-fondé de l’existence de l’ANEB ou des acquis que l’association a eu à engranger.
        Il est assez dangereux de soutenir la position de certains étudiants qui veulent, au nom d’une idéologie, mener à chaque fois une lutte à travers des grèves. Je comprendrais peut-être des grève pour dénoncer des conditions d’étude difficiles mais je comprends moins une grève pour défendre un étudiant sanctionné, fut-il injustement. Il y a d’autres manières de lutter pour ce genre de situation, qui peut même aller jusqu’à un recourt en justice.
        La grève ne pénalise que les étudiants puisque ce sont eux qui endureront seules les conséquences. Alors il faudrait les encourager à d’autres voies de lutte.

      • Le 12 décembre 2017 à 16:29, par DAO En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

        du n’importe quoi Mr XXX ! A vous lire on croirait que l’ANEB a précedé l’université au BF !
        l’université continue d’exister tout simplement parce qu’il y a toujours des braves étudiants qui savent ce qu’ils viennent faire à l’université et ce qu’ils veulent dans la vie !!!
        l’université n’existent pas parce que des cancres y font carrière !!
        vraiment hein.....

  • Le 12 décembre 2017 à 00:11, par Lool En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Ok très bien Monsieur Traoré président de l’UGEEB, noter bien UGEEB au lieu de UGEB pour cette mise au point, si elle n’est pas truffée de faux. Ce que j’en doute. A vous écouter la lettre d’explication est toujours en route puisqu’il a reçu un coup de téléphone lui enjoignant de donner cette lettre d’explication. Le president de l’UGEEB a ouvert une porte honorable de sortie pour l’Aneb et pour Monsieur Bahoun pour s’exécuter tout bonnement pour ne pas envenimer la situation. Apparemment le rapport de force n’est pas en faveur de l’Aneb qui pourra perdre des plumes dans cette bataille si elle doit continuer. C’est clair que selon l’explication du président de l’UGEEB, la balle est toujours dans le camp de l’étudiant déséquilibré Bahoun pendant que l’Aneb exige des négociations sur quoi on ne sait, ce qui est un non-sens. Le conseil a donné à Monsieur Bahoun s’il garde toujours la tête pleine est qu’il aille donner la lettre d’explication pour que la roue continue à tourner sans anicroches sur le campus et pour sauver la face de son syndicat. En tout cas c’est le conseil que je donne en tant que parent d’étudiant attendant dans l’antichambre depuis des lustres.

  • Le 12 décembre 2017 à 02:32, par xxx En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Je soutiens les étudiants et je crois à leurs bonnes volontés. Le gouvernement (cdp donc mpp) depuis plusieurs décennies qualifier le mouvement étudiant de tous les mots, dans un effort pour l’individualiser, l’affaiblir et le scinder.
    En plus, il savoir que les étudiants ont aussi droit à la grève, pour revendiquer de meilleures conditions d’études, tout comme les syndicats qui revendiquent les meilleures conditions de travailleurs. « La charte de Grenoble définit l’étudiant comme un jeune travailleur et affirme entre autres qu’il doit disposer du plein exercice des droits syndicaux. », Wikipédia.
    La reconnaissance du droit de grève étudiant est d’ordre historique et organisationnel.
    Dans ce cas, ils revendiquent une justice. La punition de l’étudiant par l’administration semble une punition déguisée (parce que ce dernier est de l’ANEB et dérange).
    Je comprends bien ceux qui souhaitent faire cours, cependant, il faut qu’ils sachent sans les différentes luttes de l’ANEB depuis des années, je ne pense que l’Université Burkinabè serait toujours une institution publique aujourd’hui. Logement, restaurations, Foner disparaitraient si l’ANEB n’existait pas.
    Le gouvernement veut affaiblir l’association des étudiants, tout comme il le fait avec les parties politiques et syndicats
    Vigilance.

    • Le 12 décembre 2017 à 11:59, par SIDNABA En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

      Désolé mais les images que nous avons vu sur la TNB sont inacceptables d’étudiants d’un pays civilisé comme le Burkina Faso. Ces étudiants ne cherchent pas justice mais se rendent justice avec des gourdins et des machettes comme on l’a vu dans un pays voisin qui a connu une rébellion. Aucun patriote ne peut accepter de tels comportements moyenâgeux en ce 21ème siècle. C’est facile de dire que le gouvernement veut affaiblir l’ANEB. J’ai personnellement été militant de l’ANEB dans les années difficiles de sa lutte ou les CDR er CR ont tenté d’asphyxier ce syndicat mais nous n’avons jamais prôné la violence mais la force de l’argument. C’est cela qui a permis à l’ANEB de survivre malgré la mort de DABO Boukary en Mai 1989. Je suis sidéré de voir des étudiants militants de l’ANEB sur le Campus violenter leur camarades avec des bâtons, des gourdins et des machettes comme dans une battue de chasse aux animaux sauvages. Des sanctions doivent être prises pour arrêter cette violence barbare sur un campus pour permettre à notre université d’avancer.

  • Le 12 décembre 2017 à 05:07, par Gangobloh En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Et monsieur parlait au conditionnel pour certains ? Suivait il les étudiants non grévistes dans les autres salles où quelqu’un lui a t il apporté les faits ? N’est il pas aussi normal que les non grévistes sensibilisent leurs camarades à ne pas suivre le mot d’ordre de grève ? Que les manipulés étudiants de carrière, laissent ceux qui veulent terminer leurs études et contribuer au développement du pays , suivre les cours .

  • Le 12 décembre 2017 à 05:36, par MOREBALLA En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Nous pouvions nous en réjouir pour la raison que même si les thématiques académiques universitaires sont très mal assimilés par les étudiants (preuves évidentes à la Macron), la culture de la violence pour parvenir à ses fins est très assimilée par nos cadets. J’oubliais que vos instructeurs d’hier, alchimistes de la légalité et la légitimation de l’incivisme à ciel ouvert, avaient ouvert la voie à toutes les légitimations de facto de la culture de l’incivisme afin l’égaliser toutes revendications.

  • Le 12 décembre 2017 à 06:57, par Allain En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Comme vous le savez les rouges pensent mettre notre nation a feu et a sang. Il sont dans la logique de la terreur. Les vrais terroristes sont ces gars. Et il n’y a pas d’autres mots.

  • Le 12 décembre 2017 à 08:36, par Kpièrou En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Il y a une chose que je ne comprends pas.
    On ne veut pas de la présence des forces de défense et de sécurité sur le campus et quand il se passe de tels événements, on se plaint des dégâts. Que faire ? Le campus , étant un domaine vaste du territoire national, il a besoin de protection surtout pour les citoyens qui y vivent.

  • Le 12 décembre 2017 à 08:54, par Espoir En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Bonjour à tous,

    M. TRAORE Ismael, est ce que vous vous écoutez parler ? Vous dites : "Il est important qu’on puisse revenir sur ces éléments parce que tout est parti d’un passage d’un groupe d’étudiants dans les différentes promotions appelant les étudiants à se démarquer du mot d’ordre de grève lancé par notre section de Ouagadougou." M. TRAORE, c’est bien normal après la communication sur le mot d’ordre de grève que ceux qui n’étaient pas d’accord fassent également leur communication ! ou bien ce que vous dites est parole d’Évangile que personne ne doit contester ? Et puis sur le campus on a reconnu que les non grévistes n’étaient pas armés lors des affrontements ce qui n’est pas le cas des grévistes ! pourquoi défendre l’indéfendable ? Je suis vraiment déçue de voir que des futurs responsables de notre pays sont intolérants et se battent comme des chiffonniers pour un oui ou un non ! Reconnaissez que l’ANEB a tord et conseillez les de demander pardon humblement au peuple ! Que l’étudiant fautif accepte sa sanction et ne recommence plus ! Je serai à la place de l’administration de l’Université que cette sanction serait multipliée par deux vu la réaction de ceux qui disent soutenir l’élément fautif ! Bon courage pour vos études !

    • Le 12 décembre 2017 à 11:57, par Etalon 1er En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

      her Espoir,

      J’ai lu et relu votre commentaire. Je vous félicite parce que vous avez tout dit. J’espère que tout le monde le lira.
      Félicitations

    • Le 13 décembre 2017 à 14:34, par DAO En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

      cher Traoré ! ce ne sont pas tous les étudiants actuels qui sont les futurs cadres !
      disons-nous la vérité : les futurs cadres de demain sont seulement ceux d’entre eux qui manifestent in interêt certain pour leurs études ; ceux qui sont serieux ; ceux qui savent que la nation compte sur eux ; qui sont conscients des sacrifices consentis par leurs parents. Ce sont ceux-là qui vont diriger le pays demain ! ils ne faut pas compter sur ceux pour lesquels la pagaille dans nos universités est la raison de leur presence sur les sites universitaires ; ils ont arrêté d’étudier depuis longtemps et à défaut de perspectives ils font des troubles leur raison de vivre !!

  • Le 12 décembre 2017 à 09:22, par NANA En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    TU DIRIGE UNE BANDE D’IRRESPONSABLE, UNE HORDE DE DROGUES UN POINT UN TRAIT. VOILA LA VRAI FACE DE L’ANEB D’AUJOURD’HUI

  • Le 12 décembre 2017 à 10:37, par yerbanga henri joel En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    je suis déçu de l’ANEB dans sa manière de conduire sa politique syndicale au campus actuellement ; car à mon sens rien ne justifie cette violence pour leurs camarades. L’ANEB a le droit d’aller en gréve mais ceux qui étaient dans les salles avaient leurs droits. Ici il ne s’agit pas de dire qui est fait quoi mais cette violence gratuite qui vide l’ANEB dans son rôle

  • Le 12 décembre 2017 à 10:51, par Clairevoyant En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Pour avoir été un grand sympathisant et à la limite militant de l’ANEB, je trouve très peu convainquant, les tentatives d’arguments du président de l’UGEB. Pardon, ne défendez pas la médiocrité. Dites à votre camarade que peut-être vous avez incité à ne rien écrire, de rédiger son rapport et aller déposer. Vous dites qu’il est allé et on l’a pas reçu : j’aurai aimé que vous dites qu’il a déposé son rapport et on l’a rejeté. Là, on vous suit et c’est juste. C’est incroyable que votre papa vous appelle au village par rapport à une affaire sérieuse et tu réponds en disant qu’il y a des cours et je viendrai les vacances. Qu’est-ce qui a empêché l’étudiant d’écrire et envoyer (il n’avait pas besoin de faire le déplacement) si ce n’est une indifférence. Ce que vous devez savoir, l’ANEB est et restera toujours, mais vous êtes entrain de foutre l’avenir de votre camarade en l’air ; si ce n’est pas déjà fait.
    Vous savez, les étudiants, si une grève est noble, la suivent inconditionnellement. Mais cette fois-ci, le motif reste toujours à convaincre même si à la racine, il y a des choses cachées : ne soutenez pas un camarade fautif !
    Vous avez fait une erreur en disant que votre camarade c’est défendu en voulant dénoncer le chevauchement des années : vous oubliez que s’il est militant ANEB, c’est très hasardeux de sa part de ne pas utiliser la structure pour se faire entendre mais choisi d’agresser son collègue dans le temple du savoir.
    Essayez d’être cohérent comme vos prédécesseur !
    A bon entendeur, baisser l’aile de l’humilité pour toujours grandir !

  • Le 12 décembre 2017 à 12:12, par fatogoma En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Merci de rétablir les faits. Je pense que seuls ceux qui n’ont pas fait le campus ces dernières années peuvent être trompé pas le point fait par l’administration. Au delà du rejet émotif de la violence on ne peut faire l’économie de la recherche des causes sous-jacentes. L’administration universitaire a toujours ostracisé cette structure et certains commentaires haineux ici même montrent à souhait que les gens déplacent les problèmes au lieu de les résoudre. C’est par ce qu’on ne voit pas en l’aneb une structure estudiantine mais plutot un parti d’opposition qui détermine le comportement qu’on lui oppose...j’ai écouté l’émission radiophonique où le vice président de l’université a été à plusieurs fois trahis par ses propos : "des étudiants aneb", "nous avons enregistré les blessés, personne ne s’est revendiqué de l’aneb", ah bon depuis quand l’administration universitaire s’intéresse à l’appartenance syndicale d’étudiants blessés nécessitant des soins. Bref, allons à l’apaisement ! L’administration universitaire doit lever sa sanction ou l’appliquer aux deux étudiants si elle veut nous convaincre de sa bonne foi !

  • Le 12 décembre 2017 à 12:57, par Citoyen1 En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Vous auriez mieux fait de vous taire M. TRAORE. Comment pouvez-vous refuser aux autre le droits de défendre leur position de ne pas aller en grève et vouloir qu’eux vous reconnaissance le droit de perturbé leur cours. On n’est pas obligé de suivre vos mots d’ordre de grêve surtout lorsqu’il est ici question de soutenir l’indéfendable. Notez surtout que vous n’avez pas le monopole de la violence. Libre à vous boycotter les cours mais n’obligez pas les autres à vous suivre.

  • Le 12 décembre 2017 à 13:27, par Ouattara M En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Mr le président de l’UGEB, vous êtes peu convainquant et à la limite peu contributif pour vos camarades qui aspirent à avoir un savoir au campus. Après avoir quitté le campus depuis plus de dix ans, je note que le formatage des esprits de hauts dirigeants est toujours une réalité dans la corporation (l’idéologie communiste est bien révolu et il faudra l’intégrer dans votre formation syndicales dorénavant).

    Rien ne pourrait justifier que certains de vos camarades qui refusent de suivre le mot d’ordre de grève soient poursuivis à coup de bâtons comme des chien enragés. Qu’ils soient 2 ou 3 ou ’n’ et qu’ils décident de suivre les cours, c’est de leur droit car vous vous êtes retrouvés individuellement au campus par concours de circonstance (personne ne sera dans la même tombe que son camarade, le destin de chacun est individuel). Chaque étudiant est libre de son choix. Sachez qu’avec votre vision rétrograde (digne d’une autre époque) le pays ne pourra pas avancer comme on le souhaite.

    Nous qui sommes à l’extérieur, ne ménageons aucun effort à accompagner les étudiants du Faso à s’inscrire dans les meilleures universités et écoles supérieurs aux canada et EU. Je me demande souvent si le jeu en vaut la chandelle de continuer le sacrifice que nous faisons depuis maintenant 3 ans (environ 10 étudiants issu de l’université de Ouaga ont pu avoir un accompagnement digne de son nom : certains me reconnaitrons probablement à la lecture de ce message !). En effet, l’analyse des comportements de la jeunesse actuelle me laisse perplexe.

    je voudrais que chaque étudiant se fasse un véritable questionnement intérieur et se demander s’il n’est pas la cause du problème le plus souvent (au lieu de toujours accuser les autres d’être la source du mal : le parti au pouvoir, les responsables universitaires, ou les parties politique de la mouvance présidentiel...). J’ai personnellement mal (surtout après le débâcle honteux que nous avons connu à la suite de la venue du président français au campus) de voir toujours la jeunesse de mon pays toujours à se plaindre sans jamais se mettre au travail (arrêter de toujours accuser les autres petits frères syndicalistes).

    Conseil : Faites comme les asiatique. Travaillez dure dure pour montrer votre mécontentement en dormant tous dans les amphi pendant une semaine. Réclamer par la même occasion la présence des enseignants pour faire cours, des toilettes et douches pour l’occasion pour vos besoins naturels, de la nourriture pour tous. Vous verrez que toute la nation vous soutiendra.

  • Le 12 décembre 2017 à 13:49, par GBE En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Ecoutez soyons francs. De quel droit decidez vous de l’ avenir des autres ? Tout le monde n’ est pas ANEB ou je ne sais quoi d’ autre. yen a qui veulent juste travailler pour s’ en sortir . Qu’ on leur foute la paix. On vous a mis la pour defendre les interets des etudiants. Pas pour les soumettre a votre volonte. Ce que vous faites la ce n’ est ni plus ni moins que de la dictature doublee d’ inconscience. cherchez a convaincre par vos idees et non par les armes. ceux qui veulent suivre leurs cours laissez les suivre. C’ est leur droit. Vous n’ avez pas a decider a leur place. On a tous ete etudiants et je peux vous dire ceci : Tot ou tard vous prendrez conscience que vous ne faites du mal qu’ a vous meme. Les grands grevistes d’ antant ou sont ils aujourd’hui ? cherchez a savoir. L’ administration est dans son droit de veiller a ce que les cours se poursuivent dans la serenite. Au lieu de vous enliser dans des greves idiotes pensez a votre avenir. Le niveau de l’ etudiant burkinabe est des plus bas, voire meme honteux on l’ a vu recemment. ca doit vous interpeller a prendre conscience de vos insuffisances ; pas a vous comporter comme des voyous inconscients. C’ est pas a l’ universite que vous vivrez comme des pachas. Au contraire la durete de la vie d’ etudiant doit vous inciter a vous battre pour vous en sortir. Malheureusement il ya toujours des etudiants de carriere qui n’ ont d’ autres ambitions que tirer les autres en arriere . Si vous les suivez tant pis pour vous.

  • Le 12 décembre 2017 à 13:58, par Mugabe En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Cher Ismaël, vous êtes si jeune, vous ne comprenez peut-être rien au syndicalisme, ni à la lutte objective. Peut-être, vous êtes de ceux qu’on qualifie de jeunesse sacrifiée !
    En plus des blessés physiques, vous avez fait des blessés psychiques. Des soutenances de thèse de doctorat unique (PHD) ont été délocalisées à cause de votre manque de franchise universitaire. Connaissez-vous le poids d’une thèse (son budget, son impact tant économique que social) ? Assumez maintenant votre retard académique ! Vous en êtes responsables à 90 %.

  • Le 12 décembre 2017 à 15:24, par YN En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Tout ce que vous dites là, n’est que du développement inutile. Comment les étudiants doivent ils sacrifier des heures de cours pour défendre l’indéfendable ? L’administration demande à un étudiant de juste faire un rapport qui donne sa version des faits dans l’affrontement qu’il a eu avec un autre cadre et il refuse ! Est ce responsable ? Il doit au moins avoir la politesse d’obéir et de donner sa version des faits.
    On ne veut pas des indisciplinés et si violents comme cadres demain pour gérer la destinée de notre chère Patrie. Le mouvement d’étudiants responsable devrait lui demander de faire son rapport comme exigé et suivre de près la suite de la procédure. Il aurait au moins manifesté sa bonne foie.
    En défendant la violence, vous êtes arrivés à une violence plus ridicule et grave !!!!

    Balle à terre au lieu de venir polluer nos cerveaux ici !!!
    On va au campus pour faire grandir son intelligence et non pour avoir plus de muscles !!!

  • Le 12 décembre 2017 à 15:41, par Alex En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Rien ne peut expliquer le spectacle qu’il nous a été donné de voir à la télévision. J’ai connu l’ANEB et milité comme membre et délégué de Fac mais notre force était celle des arguments. Malgré la barbarie des commandos avec leurs acolytes étudiants qu’on nommait les gâteaux, on restait des pacifistes. C’est plutôt la FESBU qui a introduit la violence sur le campus de Zogona et l’ANEB doit tout faire pour qu’on ne lui colle pas cet étiquette. l’ANEB doit rester un mouvement de pensées et une force par ses arguments. Un des maux qui divisent les étudiants, c’est l’administration universitaire qui montent toujours certains étudiants contre d’autres. Malheureusement, la télévision nationale a toujours joué le mauvais rôle en donnant la parole à une partie et empêchant l’autre de s’exprimer. Je pense que l’administration universitaire gagnerait à être impartial au lieu de vouloir toujours diviser pour faire plaisir au pouvoir politique peut être qui ne lui a même pas demander une telle besogne. A quelque niveau que ce soit, on ne doit pas gouverner par la division. Maintenant si quelqu’un a fauté, il doit être sanctionner en tant qu’étudiant mais non en tant que militant d’un syndicat d’étudiant qu’on aime pas. A ce propos, je suis d’accord avec le président de l’UGEB lorsqu’il dit que l’affrontement a eu lieu entre étudiants pro-grevistes et étudiants anti-grevistes. Mettons balle à terre et cherchons les solutions justes pour nos universités.

  • Le 12 décembre 2017 à 17:05, par Vraiment En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    TRAORE, si vous ne quittez pas dans ça, vous allez tuer l’ANEB. De quel droit un étudiant va frapper son camarade qui n’est pas dans la même logique que lui ? De tout ce que tu as dit, tu n’as même pas condamné ce comportement. Il faut savoir que si tous les étudiants qui veulent faire cours, avoir leurs diplômes et aller se chercher se comportaient comme vous, l’Université serait un farwest en votre défaveur. Cet étudiant ne dérange personne. Il a violé la loi et ,nul n’est au dessus de la loi. Je propose qu’on l’exclut pour 5 ans dans toute université publique. Vous pensez que c’est comme cela vos ainés ont fait ? Les luttes ne doivent pas viser des intérêts égoïstes, partisans et individuels. Que tous les étudiants se lèvent pour mettre fin à cette forfaiture de l’ANEB, UGEB et leurs mentors du PCRV

  • Le 12 décembre 2017 à 17:36, par Le juste En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Mr le président de l’UGEEB, vous estimez que vos camarades de l’ANEB ont le droit d’appeler à la grève et, en même temps, vous reniez a ceux qui s’opposent à la grève, d’appeler ceux qui veulent les écouter à ne pas observer la grève. Vous reniez aux autres étudiants toute opinion contraire à la vôtre lorsque vous entreprenez des actions dans le campus. Vous allez même jusqu’à renier aux premiers responsables de l’université le droit de remplir leur devoir qui consiste à prendre les mesures nécessaires pour permettre le bon déroulement des cours dans les amphis et aux étudiants, qui le souhaitent, d’y participer. J’en veux pour preuve votre déclaration ci-après : « Ces étudiants se sont effectivement déportés dans les promotions et appeler les étudiants à venir dans les salles parce qu’il y aura bel et bien cours et l’administration universitaire a rassuré qu’ils seront en sécurité.
    L’administration qui devait jouer le rôle de pacificateur se retrouve à prendre parti contre des étudiants. »
    Vous auriez peut-être souhaité que l’administration dissuade les étudiant qui voulaient suivre les cours, malgré votre mot d’ordre de grève, de le faire ou de fuir ses responsabilités quant au devoir d’assurer la sécurité des étudiants dans les amphis ? Pour vous l’administration devait vous aider à mobiliser les étudiants pour le suivi de la grève afin d’en assurer le succès a 100% ?
    L’administration de l’université a tout simplement rempli son devoir vis-à-vis des étudiants qui voulaient aller au cours et c’est pour cela que vous les accusez de prendre parti contre votre groupe ?
    Quand vous dites, je cite : « Pire, elle (l’administration) a même incité les autres à s’en prendre à d’autres étudiants. » je ne vous crois pas car vous excellez dans l’art de la manipulation et de la désinformation.
    J’oubliais que vous avez toujours et partout raison et que les autres ont toujours et partout tort.

  • Le 12 décembre 2017 à 21:53, par Yaabi En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    L’ANEB a toujours raison depuis la nuit des temps. L’ANEB est l’organisation authentique des étudiants ! L’ANEB est la seule organisation qui défend les intérêts des étudiants ! L’ANEB est la seule organisation dont les militants auront droit au paradis ! ....

    Lorsque l’on est seule organisation a avoir autant de raison et une destinée divine souffrez que l’on frappe, tabasse, blesse et tente de tuer... c’est pour la bonne cause : le Paradis et l’amélioration des conditions de vie et d’études. Peut être les militants auront-ils droit à 100 vierges !!! Voyez-vous nous sommes proches des D...distes ! LA PENSEE UNIQUE.

    Dès lors la stratégie est simple : commettre les bêtises et les autres en sont responsables, le grand satan pour les uns et l’administration pour les autres.... La stratégie est connue : endoctriner (les pauvres, les tee-shirts rouges ou jaunes), peindre le monde en noir/blanc, commettez les actes (Dieu vous accordera le paradis ; vous n’êtes pas responsables ce sont les conditions de vie et d’études inventées par l’administration)...

    Quelle similitude dans les comportements et les façons de faire !!! Sommes-nous dans la logique de la dictature des fondamentalistes ou des prolétaires ?

    D’ici peu l’ANEB et d’autres écervelés vont s’en prendre au corps enseignants, aux ATOS... Nous allons vers une République de l’ANEB à l’Université à défaut d’une RNDP nationale. Les complicités sont à tous les niveaux même là où l’on ne s’imagine pas.

    Je me demande, jusqu’à quand avant que le soleil se lève ?

  • Le 13 décembre 2017 à 10:27, par COOL En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEEB, accuse le vice-président

    Mais ce que les gens ne voient pas c’est l’administration qui a appelé à cette violence. Et si ces personnes disent que rien ne peut justifier cette acte de violence, qu’ils me disent en quoi une administration est habilitée à inciter à la violence et elle serait justifiée ? Si on demande à quelqu’un de venir vous agresser et que la personne vient mais c’est logique que vous vous defendiez. Il faut que les gens évitent d’accuser là ils sont tombés et laisser le cailloux à laquelle ils ont cogné leur pied pour tomber.

  • Le 21 décembre 2017 à 08:59, par mmmmmm En réponse à : Crise à l’Université : Ismaël Traoré, président de l’UGEB, accuse le vice-président

    Mon type tu ne dis rien de concret..... L Aneb contraint toujours les étudiants à suivre leur mot d ordre même insensé.......