Jumelage Ouaga-Loudun : La délégation de Loudun était avec les enfants parrainésAprès la remise de matériel médical à la maternité Pogbi la veille, la délégation du comité de jumelage de Loudun a rencontré les parents et enfants parrainés dans l’après-midi du mercredi 4 octobre 2017, à Ouagadougou. Objectif : Avoir les nouvelles de leurs filleuls. « Comme le maire de Loudun est là, avec la trésorière du comité de jumelage, nous avons estimé qu’il était important qu’ils voient physiquement les enfants qui sont parrainés et qu’ils aient le témoignage des parents. De retour chez eux, ils pourront ainsi transmettre de vive voix ce dont ils ont été témoins au Burkina Faso auprès des parrains qui n’ont pas pu effectuer le déplacement », a signifié le secrétaire général du comité communal de jumelage de Ouagadougou (CCJO), Job Ouédraogo. Le CCJO est l’intermédiaire entre les parrains de Loudun et les enfants. Ainsi depuis 2000, environ 207 enfants ont été parrainés. Parmi ces 207 enfants, 98 sont parrainés de façon active. Ces enfants sont issus de milieux défavorisés de la ville de Ouagadougou. « Nous avons la direction sociale de la Mairie. Cette direction a des services dans tous les arrondissements de Ouagadougou. C’est au niveau de ces services que sont identifiés les ménages en difficultés. Et c’est aussi eux qui proposent les enfants à parrainer », explique M. Ouédraogo. « Je remercie les organisateurs de cette cérémonie d’avoir profité de ma venue-puisque c’est la première fois que je viens à Ouagadougou- pour voir de visu ces enfants. Je trouve ça extraordinaire », a d’entrée de jeu déclaré le maire de Loudun, Dazas Joël, pour qui l’avenir ce sont les enfants. « Aujourd’hui, on parraine une centaine d’enfants. J’aimerais pouvoir parrainer beaucoup plus. On a eu un bel échantillon, puisqu’on a parrainé jusqu’à la terminale. Il y avait même des jeunes en université », poursuit-il. Pour le maire Dazas, parrainer les enfants en difficultés c’est bien mais assurer le suivi de leur scolarité est encore meilleur. « (…) Avoir un résultat trimestriel me parait encourageant pour trouver d’autres parrains. Si on n’a pas de nouvelle concrète de nos filleuls, il peut y avoir un abandon », a-t-il fait savoir. Pour sa part, la mère de Caroline Ouédraogo, élève en classe de CM1, a exprimé sa reconnaissance aux parrains pour « l’appui qu’ils apportent aux enfants ». La directrice de la protection sociale a joint sa voix à celle des parents pour plaider en faveur du renforcement du parrainage. « Les défis sont encore énormes au Burkina Faso », a-t-elle indiqué. « Les témoignages chaleureux que j’ai pu avoir, c’est vraiment très encourageant pour nous de continuer cette action », a dit M. Dazas Joël. Aïssata Laure G. Sidibé |