Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina FasoMonsieur le Ministre, Je tiens à vous présenter par avance mes excuses pour ma démarche si toutefois elle venait à l’encontre de la courtoisie. Sinon, à travers ces lignes, je souhaiterais juste apporter ma modeste contribution non seulement pour le bon déroulement du processus de l’organisation des élections mais aussi et surtout pour le bon fonctionnement du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso. Monsieur le Ministre, Depuis votre nomination à la tête du département en charge de la jeunesse, vous avez fait de la redynamisation du Conseil National de la Jeunesse (CNJ) à travers le renouvellement de ses instances une des priorités de votre vision pour la jeunesse. Et je tenais à vous féliciter et vous renouveler ma forte admiration pour cette belle vision car pour moi, cette faitière des organisations de la jeunesse doit vivre et de la belle manière. Monsieur le Ministre, Personnellement, c’est avec grand intérêt, que je suis l’évolution du processus de l’organisation desdites élections. Et si je mes informations sont fiables, le comité d’organisation doit être à l’étape de la réception des dossiers de candidature et de la validation de la liste électorale. Malgré votre bonne volonté et celle de vos collaborateurs, il y a de nombreuses difficultés qui se présentent et qui sont susceptibles d’entraver le processus. C’est justement à ce niveau, avec ma « ma petite expérience en matière électorale » et mon engagement pour la promotion de la jeunesse, que je voudrais formuler quelques observations. En effet, selon le principe du comité d’organisation : les électeurs sont constitués par les associations adhérées formellement au CNJ. A cet effet, toute association souhaitant prendre part aux élections (peu importe son statut) est soumise au paiement d’une somme de dix mille (10.000) francs CFA. Loin de me constituer en avocat mais franchement, c’est trop demander aux associations des jeunes qui réalisent le plus souvent leurs activités sur la base des cotisations de leurs membres. Cette disposition est discriminatoire et je m’insurge contre car elle me rappelle du vote « censitaire » qui était un vote réservé aux riches. Les adhésions se faisant par localité, je m’interroge fort si certaines localités ne vont pas souffrir de l’insuffisance d’électeurs et/ou de candidatures ? Et si cela arrivait, quelles-en seront les conséquences sur le processus ? pour candidater au niveau national, en plus des papiers à légaliser, il faut payer une somme de quinze mille (15.000) francs CFA, au niveau régional dix mille (10.000) francs CFA, aux niveaux provincial et communal/arrondissement cinq mille (5.000) francs CFA. Une fois de plus, cela ressemble à des « raquettes » des jeunes qui sont d’ailleurs la cible principale du chômage et de toutes les tares de la société. Monsieur le Ministre, A la lumière de ces observations et avec vif souhait de voir notre faitière devenir une fierté de toute la jeunesse burkinabè, je voudrais faire quelques suggestions sous forme de recommandations. Il s’agit : 1. Le comité d’organisation : en matière électorale, la crédibilité du processus est fortement liée à l’intégrité des acteurs de l’instance en charge des élections. Dans le cas d’espèce, avec la situation léthargique que connait le CNJ et avec des membres qui ont fini leur mandat depuis au moins 2 ans, il me semble inconcevable que ces mêmes personnes pilotent le processus. Au delà de l’aspect intégrité, je doute fort de l’objectivité dans l’organisation si toutefois des membres sortants sont candidats. Et j’ai bien peur que l’histoire commence déjà à me donner raison. C’est pourquoi, je propose un comité ad‘hoc sous la tutelle technique de votre département à l’image des élections récentes de la Commission nationale des Droits humains (CNDH) où le comité de sélection était composé de la cour de cassation, du médiateur du Faso, de l’Assemblée nationale, des osc droits humains et des religieux et coutumiers. Permettez-moi d’insister sur cet aspect, Monsieur le Ministre, si votre volonté n’est pas seulement d’accompagner la mise en place des instances juste pour la forme mais plutôt des instances dynamiques devant être comme un tremplin à la promotion de la jeunesse et devant faire l’objet d’une fierté du Burkina Faso au delà de ses frontières. 2. La tenue des élections en cascade c’est-à-dire partir des 3. Les conditions d’adhésion et les frais de candidature : S’il n’est vraiment pas trop tard et si une possibilité existe, je voudrais suggérer de surseoir à ces frais et mettre l’accent surtout sur la qualité intrinsèque des candidats. A l’instar de la CNDH où les commissaires ont un rang de magistrats de haute juridiction, on pourrait également demander juste des documents attestant le parcours, le dynamisme et l’intégrité du candidat. Dans tous les cas, vos techniciens ont activement pris part à la désignation de la candidate des jeunes à la CNDH, ils peuvent vous renseigner davantage. Monsieur le Ministre, Avec votre permission, je voudrais ouvrir une petite parenthèse sur ma personne. En effet, je suis un acteur engagé pour la conscientisation et pour la promotion de la jeunesse. Je suis le Secrétaire Exécutif de l’Association Jeunesse Espoir d’Afrique (AJEA) et le Coordonnateur national de la plate forme électorale RESOCEL. Grace aux bénédictions de tous, j’ai eu cette chance de pouvoir participer à plusieurs rencontres des jeunes de la Sous région dont la dernière date du 24 au 28 juillet 2017 à Dakar-Gorée Institute où j’ai été accrédité Formateur des Formateurs (FDF) en leadership jeunes et en prévention des conflits en Afrique de l’Ouest. Je suis aussi un observateur international des élections avec la CEDEAO et avec l’Union Africaine. A cet, j’ai pu prendre part, comme société civile, à plusieurs missions d’observations sur le continent africain. Dans l’objectif de toujours bien faire, j’ai pu me payer des stages au KAIPTC-Accra : Mission d’observation (février 2014), Management des élections (juin 2014) et le BRIDGE à Ouagadougou avec l’UA. Je suis aussi titulaire d’un master2, d’un master1 et d’une licence en GRH (ISIG International), d’une licence en Science politique (UO2), un DEUG II en droit (UO2). Monsieur le Ministre, Tout en vous renouvelant ma forte admiration pour votre leadership et pour votre sens d’écoute, je sais compter sur l’attention vous voudrez bien accorder à mon écrit. Désolé pour la longueur du document car certains détails me paraissaient assez nécessaire. Ce cri de cœur s’inscrit dans le sens de mieux redonner vie à notre faitière. Par ailleurs, je vous renouvèle ma disponibilité pour toute information complémentaire et vous souhaiter une bonne réception du document. Plein succès dans votre mission et Dieu bénisse ! Très respectueusement, Siriki NAON |
Vos commentaires
1. Le 29 septembre 2017 à 18:25, par sylas En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Merci Mr Naon Pour votre bonne contribution. Je crois que le ministre prendra bonnes notes et vous invitera pour assoir ce bureau national .
2. Le 29 septembre 2017 à 18:43, par cheickh En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Mais mon cher NAON, y’a-t-il un barrage entre toi et le Ministre ? Pourquoi te méfier tant de lui, pour aller déverser toutes ces précieuses idées dont du disposes du fait de tes compétences, jusque sur les pages du Faso.net ? Pour une application efficace de toutes ces démarches, n’est-ce pas mieux de chercher à le rencontrer, pour lui apporter ton concours ? Pour ma part, c’est seulement quand il se montrera fermé, que tu pourras avoir certainement recours à tout ce que tu voudras pour les publier !
Le 30 septembre 2017 à 13:54, par Siriki NAON En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Merci Cheickh pour la suggestion. Pour tous ceux qui me connaissent savent que nous abattons beaucoup de choses dans l’ombre et dans le silence. Mais pour ce qui concerne ce présent écrit, il date du 17 août 2017 et copies ont été effectivement déposées à son attention depuis cette date et silence total. Et du coté du CNJ, on force toujours dans la dynamique. Bref, on prend bonne note
3. Le 29 septembre 2017 à 20:33, par soul En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
j’ai même pas pris la peine de lire ce message.
ce conseil de la jeunesse est juste une diversion des jeunes au profit de certains soit disant jeunes commis au sbires du pouvoirs.
sinon on connais les véritables problèmes des jeunes.
qu’on y apporte les vrais solutions.
4. Le 29 septembre 2017 à 22:15, par Silam En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Mr. Naon,
Je pense que ce n’est pas necessaire de donner votre CV ici. C’est bien de donner vos suggestions/recommendations mais vers la fin de votre lettre, il me semble que vous avez une forte intention d’appartenir a cette faitiere si bien que vos suggestions semblent biaisees.
Sans rancune.
Le 30 septembre 2017 à 14:01, par Siriki NAON En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Rires !! Non pas du tout Silam. Nous avons quitté le clan des jeunes mais nous évoluons dans le domaine de la jeunesse. En rappel, pour être candidat, il me semble qu’il faut avoir entre 18-35 ans tout plus. Franchement, c’est sans aucune intention ni de pretention et desolé pour la portion de mon cv. Merci
Le 3 octobre 2017 à 16:59, par BATIONO En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
c’est pas sur que ce vous dite de Naon soit justifier !! son age ne lui permet pas de briguer une candidature (35 ans)
5. Le 29 septembre 2017 à 22:31, par Time will tell En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Formidable Naon ! j’admire ton courage et une partie de tes propositions. je pense effectivement qu’un recepissé de plus de 2 ans doivent permettre le vote des associations. je pense également que l’organisation des élections au niveau communal est tellement lourd et necessite des sensibilisation a tel point qu’il faut d’abord élire au niveau regional et national et les nouveau bureaux feront le reste du travail. sinon les associations representatives, on les connait. Mais pourquoi tu as présenté ton CV au ministre ? tes ce sont tes idées qui importent et non tes papiers ! mais bon, on ne sais jamais. après Saran ça peut être toi !
6. Le 30 septembre 2017 à 16:41, par eclaire En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Ir Naon. j’ai l’impression que vous voulez faire votre publicité sinon je vois pas l’intérêt de cette publication sourtout lorsque vous nous parlez de vos master et autre. votre démarche serait sage si vous adressez un courrier personnel au ministre et non une lettre ouverte.oubien si vous avez des intentions voilées il faut nous le site clairement.
cordialement
7. Le 30 septembre 2017 à 17:36, par Imothep vigie du Pharaon En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Je pense que les jeunes doivent arrêter l’esprit de mendicité. Cette lettre n’est autre qu’une missive pour quemander un poste au ministre. Arrêter de prendre la courte échelle, car il y’a une boîte à idées au ministère de la jeunesse pour recueillir des propositions pertinentes. Je ne connais ce Mr Naon, mais son attitude me rappelle le comportement tube digestif de beaucoup de pseudo-leaders d’associations assoiffés de gain et animés d’esprit de mendicité. Pourquoi presenter ton CV, il faut avoir le courage de dire Monsieur le Ministre je demande un poste. La jeunesse n’aura aucun espoir avec des leaders guidés par leur estomac. Sans racune.
Le 3 octobre 2017 à 00:52, par Siriki NAON En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Merci beaucoup mon cher leader Pharaon. Personnellement je ne vous connais pas aussi mais je voudrais vous rassurer d’une chose que cette lettre est sans aucune intention ni d’agenda caché de ma part. Je tiens aussi à vous rassurer que cette lettre a été déposée au cabinet du ministre le 17 aout 2017. Et de façon officieuse, certains collaborateurs ont reçu des copies. Si j’étais cette jeunesse de courte échelle, je serais un cadre de l’administration publique actuellement mais cela ne m’a jamais intéressé. J’ai opté pour le privé surtout l’administration électorale. Désolé pour la portion du CV mais je tiens à vous remercier pour votre penchant pour une jeunesse consciente et intègre. On est ensemble. Merci
8. Le 30 septembre 2017 à 18:19, par L’intègre En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Regard des jeunes félicitations M Naon pour ton analyse mais aurais tu un agenda caché. Quelles sont tes intentions réelles en présentant ton CV.
Les OSC sont apolitiques mais peut on vraiment comprendre toutes ces campagnes politiques.
Espérons que cette lettre ouverte est vraiment dans un esprit d’intégrité pour un CNJ sérieux et non des manoeuvres politiques.
9. Le 30 septembre 2017 à 20:11, par Bala En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Arrêtez de nous divertir, ce ministre nous a très déçu concernant le programme PFM 2016, on lui avait fait confiance dès sa prise de fonction mais hélas, les formateurs des jeunes du programme PFM 2016 sont toujours en attente de paiement de leur frais de formation depuis bientôt un an. monsieur que voulez vous à la fin ?
10. Le 30 septembre 2017 à 21:38, par on verra tout En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
ca c’est lettre de motivation ou cv ? vous avez tout verser à terre avec la présentation de votre vie privée. il fallait ajouter vos adresses pour qu’il puisse vous contacter
11. Le 30 septembre 2017 à 23:10, par Lepasteut En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
C’est très décevant pour quelqu’un qui se dit leader de jeunesse et qui ne sait pas que le conseil national de la jeunesse est une association au même titre que toute autre association.
Par conséquent, le CNJ n’est pas une structure du ministère de la jeunesse mais un partenaire.
Désormais, adressez vous aux responsables du CNJ.
Le 3 octobre 2017 à 01:05, par Siriki NAON En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Lepasteut, merci pour l’attention à mon écrit et pour les critiques que je suppose intentionnellement constructives. Mais, dites moi, combien d’OSC de ce pays ont leur compte logé dans le compte du ministère de la jeunesse ? Or c’est le cas du CNJ. Non, je suis desolé qu’un jeune puisse me dire que cette faitière est comme toutes osc. Bref, merci pour l’interet accordé. On est ensemble
12. Le 1er octobre 2017 à 09:56, par naaba En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Merci M.NAON visiblement vous n’allez pas changer,cherche à travailler avec ce CV bien garni au lieu de scruter toujours les associations et les bureaux huppés des ministres. Oui on dirait que le ministre a un parti pris ? l’AJEA dont tu parles est-elle membre ou nouvellement adhérée au CNJ ? vous savez bien comme moi que la jeunesse du Burkina n’est pas seulement urbaine,donc allons à la base, sa va évite que les jeunes urbains embrigadent les questions jeunesses. merci et courage à toi cousin
Le 3 octobre 2017 à 01:16, par Siriki NAON En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Rires !! Merci mon cher Naaba pour l’intérêt accordé. Merci pour les conseils aussi mais je voudrais vous rassurer d’une chose que la vie associative n’a jamais été une fonction pour moi, tout au contraire. Pour ce qui concerne les communes, je n’ai rien contre mais je trouve que la réalité actuelle ne nous permet pas cela au regard de la situation léthargique que le CNJ traverse. Sinon, c’est l’idéal et je suis d’avis. Dieu est grand, ça va aller tôt ou tard. Encore merci et bonne suite
13. Le 1er octobre 2017 à 10:04, par Papa des enfants En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Merci,la situation actuelle c’est comment ? a te lire le ministre n’est pas clair.Il faut que le politique ne s’y mêle pas pour ne avoir un CNJ bizarre comme au temps du CDP ou on avait que des bénis oui oui !!!!!!!!! courage a la jeunesse si vous n’êtes soudé sa sera pas pour bientôt merci
14. Le 2 octobre 2017 à 15:57, par Kapson En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
Ha oui. Vous ne connaissez pas ce petit effronté qui se promène de bureau en bureau ? Il est aussi un protégé d’un conseiller spécial du Président du Faso et pense connaître tout sur la société civile. Ce qui est faux. Quand il parle de la CNDH, cette expérience est loin d’être bonne à tous les niveaux. Le comité de sélection a été constitué comment ? C’est trop long à expliquer mais l’avenir nous dira la vérité. Savez vous que le PTF qui a financé le processus de la CNDH est redevenu acteur de la société civile pour pouvoir postuler comme commissaire. Où avez vous vu cela si ce n’est au Burkina Faso. Les autorités nationales ne sont pas conséquentes envers elles-mêmes. C’est pourquoi, la CNDH du Burkina Faso ne donnera pas satisfaction comme la sortante puisqu’elle sera sous l’emprise de la Présidence du Faso et d’autres personnalités de ce pays.
Je profite d’ailleurs donner mon point de vue sur la CNJ. Je suis contre le processus d’organisation des élections où tout est piloté par le Ministère. Si c’est cela, comment la CNJ peut être autonome ? Jusqu’à preuve de contraire, la CNJ est considérée comme un service du Ministère de la jeunesse. Elle ne peut pas être considérée comme une OSC si elle continue d’être sous l’emprise du Ministère de la jeunesse.
Pour terminer, je dirai à l’auteur de comprendre que de la manière des hommes forts ont manipulé le comité de sélection de la CNDH, c’est de a même manière, d’autres hommes forts vont manipuler les élections de la CNJ. De toutes les façons, vous êtes les mêmes du MPP. Souffrez que vos éléments ne soient pas pris dans cette CNJ. Vous avez eu votre part à la CNDH. Ainsi va le Burkina Faso de Roch qui n’est plus loin du mur. Wait an see. J’étais de passage.
Le 3 octobre 2017 à 01:25, par Siriki NAON En réponse à : Lettre ouverte à Smaila OUEDRAOGO, ministre de la jeunesse : Une contribution à la mise en place du Conseil National de la Jeunesse du Burkina Faso
OOlà OOplà !! Sans commentaire car Kapson et moi, nous nous comprenons bien parfaitement. Rires !! Courage à vous car vous pouvez toujours tenter votre chance dans 4 ans pour la CNDH. La défaite fait partir de la vie. Allons seulement !