Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy16 septembre 2015 - 16 septembre 2017. Deux ans déjà que le peuple burkinabè opposait une farouche résistance au coup d’Etat de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle dirigé par le général Gilbert Diendéré. Et pour commémorer le deuxième anniversaire de cette grande résistance qui a eu raison du putsch, un comité de jeunes « combattants de la liberté » a organisé une soirée dénommée nuit de résistance au maquis One love café en face du stade du 4 août de Ouagadougou. Une soirée qui a connu la participation de bon nombre d’acteurs politiques et de la société civile venus partager leurs témoignages avec le public sur les évènements du 16 septembre 2015. On se croirait au village à l’époque où les enfants se réunissaient autour des vieux pour écouter des histoires drôles et parfois édifiantes au clair de lune. En tout cas, c’était l’impression que cette nuit de commémoration de la résistance du peuple burkinabè au putsch de 2015 donnait au maquis One Love Café, ce samedi 16 septembre. Seulement qu’ici, l’histoire sinon les témoignages, mêmes s’ils sont rendus aujourd’hui avec un peu d’humour, loin d’être des contes de fées, des légendes ou des mythes, retracent un fait réel qui constitue une page de l’histoire des luttes du peuple burkinabè dans sa quête de liberté et de démocratie : sa résistance à la dictature qu’a voulu lui imposer l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) acquis à la cause du président déchu Blaise Compaoré. Chérif Sy, ancien président du CNT (Conseil national de la Transition), aujourd’hui Haut représentant du chef de l’Etat ; Pr Augustin Loada, ancien ministre de la fonction publique sous la Transition, Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo, économiste, Hervé Ouattara du CAR (Citoyen africain pour la renaissance), Smockey du mouvement « Balai Citoyen », etc. Ces acteurs politiques, intellectuels et activistes ont vécu ces durs moments qui dans les instances de décisions, qui sur le terrain de la mobilisation pour la résistance. Projection cinématographique, concert musical et témoignages ont permis de faire revivre au public les temps forts de cette lutte. « Quand tu n’as pas encore entendu le bruit de certains fusils… »
C’est Hervé Ouattara, président du mouvement Citoyen africain pour la renaissance (CAR) qui a ouvert le bal des témoignages Il fallait maintenant que nous nous retrouvions à un endroit indiqué et c’était à l’hippodrome. Rapidement, nous avons organisé la résistance avec plein d’autres activistes. Il fallait rapidement créer une page de résistance, ce qui a été fait. Et ensuite il fallait se retrouver à la place de la révolution pour la suite des évènements. Je crois qu’à un moment nous avons également appris que le général Gilbert Diendéré s’était rendu chez le Mogho Naaba. J’ai conduit une délégation et Harouna Kaboré était avec moi. Le Mogho Naaba a demandé à me recevoir. Je suis rentré avec l’actuel maire, M. Armand Béouindé. Il nous a reçus à deux et ce jour il nous a dit que Diendéré venait de sortir par l’autre porte là où il n’y avait pas la foule. Il fallait sortir dire à l’assistance que Diendéré était là mais le Mogho Naaba vient de dire qu’il est sorti par l’autre porte.
Je suis monté sur le portail pour donner l’information. Mais j’ai failli être lynché parce que les gens voulaient qu’on l’attrape là-bas. Mais bon ce n’était pas moi qui allait l’attraper parce que si je le croisais seul je ne pouvais rien faire ; vous le connaissez ! (Eclatement de rires du public dans le café). C’est comme ça on s’est dispersé et par la suite encore j’ai reçu un autre message qui disait qu’il y avait un problème parce que les militaires sont organisés pour venir à Ouagadougou mais il y a un problème au niveau de Yimdi et qu’il fallait qu’on vérifie pour voir ce qui se passait à Yimdi. J’ai réussi à mobiliser une dizaine de personnes pour aller à Yimdi. Il se trouvait que le RSP se préparait pour attendre les militaires qui venaient de Bobo. On a vite fait de disparaitre et on était obligé de masquer un des nôtres en talibé, pour qu’il puisse passer et nous dire ce qui se passait. Et par la suite, il nous a fait comprendre qu’ils étaient cachés dans des herbes et ils attendaient. On a remonté l’information au Colonel Alain Ouédraogo et je crois qu’ils ont traité l’information comme il se devait. A plusieurs reprises nous avons eu à faire face à des situations qui n’étaient pas prévues. Quand tu n’as pas encore entendu le bruit de certains fusils, ce n’est pas évident que quand ça tire à côté, tu vas t’arrêter. Nous avons eu l’occasion de côtoyer ces bruits et aujourd’hui avec un peu de recul, on se demande comment on a pu faire cela », s’est interrogé Hervé Ouattara ? « … le pouvoir est en nous »
Après Hervé Ouattara, l’économiste et analyste, Dr Ra-Sablga Seydou Ouédraogo a pris le relai. Après l’insurrection, j’étais régulièrement en contact avec Sy Chérif et il m’avait toujours dit que le coup d’Etat était indiscutable, mais la question c’est quand ça va se faire ? Il m’a tout simplement dit que cela allait se produire avant la fin de la Transition. Et effectivement il y avait des éléments qui le montraient. Et le fait que le pays n’a pas pu conjurer ce coup d’Etat est lié au fait qu’on n’a pas entendu des voix qui annonçaient qu’il y aurait un coup d’Etat, qui annonçait qu’il fallait prendre les devants pour refaire un certain nombre de choses jusqu’à ce jour, 16 septembre 2015. Mais avant, le 14, on était enfermé à la commission de la réconciliation et des reformes pour sortir un rapport qui nous a rendu malades. Je suis très mécontent de ce rapport qui n’est pas allé loin. Après le rapport, j’étais en retard pour une mission personnelle et donc je suis allé à Accra pour chercher un visa. C’est à Accra que j’ai reçu un sms qui disait qu’il y avait quelques éléments du RSP qui ont fait irruption au conseil des ministres. J’ai tenté de joindre Luc Marius Ibriga qui a confirmé. Après, j’ai joint le grand frère Chérif Sy qui m’a dit que le coup d’Etat était enfin arrivé et que c’était une très bonne nouvelle parce qu’enfin on allait en finir. J’ai tout fait pour rentrer à Ouagadougou, le soir du 16 septembre, et je crois que mon avion était le dernier à entrer à Ouagadougou. C’est un togolais qui est venu me chercher à l’aéroport. Je profite faire un clin d’œil au Togo qui vit une situation critique actuellement. Nous avons, à la coordination des OSC, produit une note adressée au président Kafando où on indiquait une feuille de route sécuritaire. Le premier conseil des ministres après la résistance devait entériner la décision du président du CNT (Conseil national de la transition, ndlr) qui était la dissolution du RSP. Mais, il y avait également des caches d’armes qu’il fallait récupérer. Et il y avait une gestion du personnel du RSP qui devait être faite mais mon sentiment est que cette gestion n’a pas été bien faite.
Je me souviens que nous avons fait un meeting à la place de la révolution pour demander la dissolution du RSP. J’avais mis en cause la géographie de notre armée. La géographie de notre armée concentre l’essentiel de nos forces militaires dans les villes pendant que la conflictualité est renouvelée, pendant qu’aujourd’hui plus que jamais, on a nos frontières à sécuriser. Ce que nous avons montré ces quatre dernières années, c’est que quand nous voulons une chose, quand nous tenons à cette chose et que nous nous mobilisons, nous l’obtenons. Il est important que nous soyons mobilisés sur l’enjeu sécuritaire, l’enjeu de la relance économique et je vais terminer sur l’enjeu judiciaire. Il est inadmissible qu’on n’ait pas encore ouvert les procès. C’est parce que nous ne demandons pas de façon forte qu’on ouvre les procès. Le plus grand message que cette résistance donne à mon avis c’est qu’on a tort de croire que le pouvoir est en face de nous ou ailleurs, le pouvoir est en nous. Si nous nous mobilisons et dictons les objectifs qui nous tiennent à cœur, nous les obtiendrons. Nous pensons aussi qu’il est important que le commun des Burkinabè comprenne le sens de l’engagement et que nous prenions des dispositions pour que nous puissions toujours poursuivre cet idéal ». « Il faut tout faire pour que la flamme de s’éteigne pas » Le Pr Loada, ancien ministre de la Fonction publique, du Travail et de la sécurité sociale sous la transition, faisait partie des otages du RSP. Celui que certains appellent affectueusement aujourd’hui ‘’Pasteur’’ pour avoir demandé, pendant sa prise en otage, une bible et un livre de prière a, à peine fait deux minutes avec le micro. « C’est bien de s’arrêter pour regarder d’où nous venons, mais je crois que c’est encore plus important de regarder devant. Et pour regarder devant, il faut effectivement s’interroger d’où est ce que l’on vient ? Où en sommes-nous ? Et j’ai envie de dire qu’est-ce qui n’a pas marché ? Je crois que cette question-là, il ne faut pas l’éluder. Il y a une flamme qui est en train de vaciller, il faut tout faire pour ne pas qu’elle s’éteigne. Et c’est important que nous nous arrêtions de temps en temps pour savoir quels sont les idéaux qui nous ont réunis. Et si nous constatons que la flamme est en train de s’éteindre, alors il nous faudra mettre du carburant », a-t-il laissé entendre. La petite histoire de la radio de la résistance Le président de l’Union nationale de l’Audiovisuel Libre du Faso (UNALFA), Charlemagne Abissi, a témoigné sur la naissance de la 108 Fm, encore appelée « Radio de la résistance » créée pour les besoins d’information et de communication avec les populations lors du putsch, afin d’appeler à la résistance. « Quand tout a commencé, mon instinct m’a dit qu’il ne fallait pas que les radios soient le tremplin de cette forfaiture. Quand le putsch a été confirmé le lendemain, dans l’après-midi, il y a Diallo qui m’a appelé pour me dire d’ouvrir les radios. Je lui ai dit que ça allait être difficile et que c’était risqué pour le personnel et pour tout le monde. J’ai contacté le président du CNT, Sy Chérif, pour savoir ce qu’on pouvait faire. Il fallait qu’on trouve des équipements mobiles. On a trouvé quelques matériels, j’ai mobilisé des techniciens et informaticiens. Maintenant la grande question était où trouver l’émetteur ? Ce qui n’était plus possible parce qu’à un moment donné il n’y avait plus de mobilité.
Il n’y avait pas de câbles, il n’y avait pas d’antenne. C’est à Kaya qu’on pouvait trouver un câble mais personne ne pouvait aller ni venir. Je me suis dit à un moment donné qu’il fallait qu’on prenne un risque. J’ai consulté mon associé pour voir si on pouvait utiliser l’émetteur de la radio savane Fm. C’est comme ça que nous avons commencé à émettre. On a émis une dizaine d’heures. C’a porté et aujourd’hui on peut modestement se dire qu’on a contribué à la lutte. Et je voudrais féliciter ici Sy Chérif parce que sans lui, la radio de la Résistance n’aurait pas eu de voix ; il a fallu un message fort pour que les gens se mobilisent et que tout parte de là. Je dois également féliciter tout le monde ici parce que quand je voyais des gens dans la rue avec juste leur poitrine contre des balles, je pense que chacun doit se sentir fier et heureux. Et en tant qu’Africain on doit se dire que le laboratoire que le Burkina Faso a offert au monde ne doit pas se fermer. Il y a eu les élections, il y a eu la résistance et je crois que nous avons quelque chose à vendre aux autres ». « J’étais préparé au coup d’Etat. J’avais un sac où j’avais le nécessaire en termes de défense physique et spirituelle » Dans son intervention, l’ancien président du Conseil National de Transition, Chérif Sy, a salué et félicité le président de l’UNALFA pour son courage. « S’il n’y avait pas cette radio, la résistance n’allait peut-être pas durer et on ne sait pas qu’elle aurait pu être l’issue. C’est parce qu’il y a eu cette radio qui a permis à tous les résistants d’être informés que la lutte a eu une direction. Je pense honnêtement que c’est une radio qui a galvanisé tout le combat que nous avons mené. Ce n’est pas un fait banal, il faut le signaler. La radio a émis une dizaine d’heures mais ce que je vais ajouter c’est que quand ils ont pu arrêter cette première version de la 108, nous avons immédiatement avec certains des techniciens tenté de remettre la 108 en marche à partir d’un autre centre d’émission. Ce qui a été d’ailleurs fait et ça aussi, c’est l’œuvre des techniciens, des camarades et des promoteurs qui préfèrent rester dans l’anonymat qui ont pu mettre à disposition leurs émetteurs, etc. Maintenant pour revenir à ce qui s’est passé, il n’y a aucun mérite. Je crois que ce pays regorge de ce qu’on pourrait appeler des millions de héros anonymes parce que nous avons vu à travers tout le Burkina qu’il était difficile de traverser un village sans être fouillé. C’est-à-dire qu’il y avait une veille citoyenne à travers tout le Burkina et ça c’est formidable. On n’en parle pas souvent mais partout il y avait des barrières de sorte qu’on ne pouvait pas rentrer et sortir à sa guise. Moi, j’étais préparé au coup d’Etat. J’avais un sac où j’avais le nécessaire en termes de défense physique et spirituelle (rires) parce que j’étais sûr que tchogo tchogo, ça allait venir (rires). Ce jour-là, le premier qui m’informe par message, c’est Harouna Kaboré. Après il m’a appelé de vérifier ce qui se passe au niveau du conseil des ministres. Après lui, j’ai reçu une information d’un militaire, nous aussi nous avions nos éléments là-bas, qui me dit que l’affaire est en marche maintenant. On était embêté de faire tout de suite une déclaration parce qu’ils avaient des otages et nous avions peur que nos propos puissent amener à ce qu’on attente à la vie de ceux qui étaient entre leurs mains. On était vraiment emmerdé et puis entre temps, ils se sont rendu compte qu’il y a quelqu’un qu’ils n’avaient pas pris qui pouvait certainement peut-être les déranger. Donc ils ont envoyé une colonne pour venir vers nous et bien sûr nous avons été aussi informés et nous avons pris les dispositions pour quitter le CNT parce que nous y étions. Nous avions déjà communiqué avec un certain nombre de camarades. Nous avions demandé aux uns et aux autres de rejoindre l’échangeur parce que dans la même dynamique Sam’k, Me Kam et d’autres se retrouvaient déjà dans la zone pour marcher sur Kosyam. Donc, nous avons appelé aussi nos camarades qui étaient députés au CNT à rejoindre le mouvement. Voilà grosso modo. Il n’y a pas de mérite particulier. « On a un peuple formidable » Nous avons écrit la contribution que nous avons pu apporter. Mais sincèrement je crois qu’il faut le souligner avec force, on a un peuple qui est formidable ou tout le moins qui a été formidable parce que personne n’a appelé personne à résister. C’est ce qu’il faut comprendre. Ce sont les camarades organisés ou non, engagés ou non qui spontanément chacun dans sa sphère s’est mis dans la dynamique de résistance à travers le pays. Un autre point à souligner, il n’y a aucun professionnel de la résistance et il n’y a aucun propriétaire de la résistance. Personne n’est plus méritant que l’autre parce que chacun à son niveau, avec son niveau de compréhension, avec ses moyens a résisté à sa manière. Les femmes à Bobo ou à Koudougou qui cuisinaient pour les résistants étaient aussi des résistantes. Quand je vois ce monsieur qui donne un sac ou deux sacs de riz à préparer, mais c’est sa contribution ! Ça veut dire que l’effort était collectif. Il faut que les uns et les autres évitent à mon avis de tirer la couverture sur soi. Pourquoi l’armée a tardé à intervenir ? Beaucoup se sont demandé pourquoi l’armée a tardé à entrer en action après la prise du pouvoir par le RSP ? Je ne suis pas toujours de nature à jeter la pierre sur d’autres. Vous savez, quand pendant 27 ans vous n’avez pas eu à exercer ce pour quoi vous avez été formés, vous n’avez pas eu de commandement à la limite et que vous vous trouvez en face de celui que vous avez craint pendant 27 ans, j’imagine qu’il n’est pas toujours évident d’avoir la réaction qui sied. Toujours est-il qu’il y a des éléments de cette même armée qui ont pris attache avec nous pour dire qu’ils ont entendu l’appel que nous avons lancé et qu’ils sont prêts à se mettre à l’ordre de marche et qu’ils nous demandaient 48h avant de nous revenir. Je suppose qu’ils ont mis à profit ces 48h pour se concerter avant de prendre la décision qu’il fallait marcher sur Ouagadougou. Mais une chose est de dire de marcher sur Ouagadougou et une autre chose est de le faire parce que quand vous décidez, ça veut dire au moins que vous avez le commandement de votre armée. Ce qui n’était pas le cas donc il fallait trouver des véhicules, du carburant, et de quoi manger aux soldats pendant leur déplacement, etc. « Tout ne peut pas se dire et vous le savez » Et l’un dans l’autre, beaucoup de camarades se sont immédiatement mis aussi en ordre de bataille pour permettre à la fois aux troupes qui étaient dans les provinces de venir sur Ouagadougou et aussi aux troupes qui étaient à l’intérieur de s’organiser pour accueillir ceux qui venaient notamment par exemple de l’unité spéciale de la gendarmerie. C’est elle qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou en permettant de neutraliser les éléments qui étaient postés au niveau de Yimdi afin que les militaires en provenance de Bobo puissent rentrer. Tout ne peut pas se dire et vous le savez, mais l’essentiel est que pour cette phase, les uns et les autres ont donné le meilleur d’eux-mêmes », a conclu Chérif Sy. Par cette nuit de célébration de l’an II de la résistance au putsch, le comité d’organisation entend saluer la bravoure du peuple burkinabè et l’esprit de patriotisme des forces de défense et de sécurité. C’est également un hommage qui est, une fois de plus, rendu aux martyrs tombés sous les balles assassines de l’ex-RSP qui ne supportait pas le départ brutal et forcé de son mentor, Blaise Compaoré. Maxime Jean-Eudes BAMBARA (Stagiaire) |
Vos commentaires
1. Le 18 septembre 2017 à 15:02, par Yaabi En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Je trouve particulièrement profond le mot du Pr Loada. Pourquoi avoir fait tout cela si ce n’est pour un Burkina Faso nouveau. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Je crois que cette tribune était une belle occasion pour redire le sens de cet engagement populaire, donc les héros sont ceux et celles qui ont payé de leur vie.
2. Le 18 septembre 2017 à 15:08, par Moi Meme En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Il faut tout dire SY Cherif, le peuple doit etre informé.
Le 19 septembre 2017 à 07:56, par l’intrus En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
On ne peut pas tout dire maintenant parce que c’est du présent et ça ne relève pas encore de l’Histoire (pour la simple raison que si vous dévoilez vos stratégies et "mettez à découvert" vos hommes, vous pouvez payer cash si une autre crise surgit. C’est pas pour rien que dans beaucoup de pays les documents confidentiels sont déclassifiés seulement après plusieurs décennies.
Le 19 septembre 2017 à 12:19, par ngoonga En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Bien dit l’intrus ;On ne peut pas tout dire tout de suite ; car les protecteurs du système ne sont pas content de la manière dont la compaorose et son instrument ont été déconfitures notamment les milieux mafieux de la France. Nous ne devons pas exposer tout de suite notre stratégie, même le fait de dire qu’un c’est déguisé en garibout n’est pas bien surtout en ses temps ou certains esprits mal intentionnés confondent l’islam au térroriste.
3. Le 18 septembre 2017 à 15:13, par Dedegueba Sanon En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Les insurrections contre BC et son "bras droit", sont et doivent être le ciment de notre nation.
Ces insurrections ont fait exploser notre cote d’estime à l’étranger. Sachons donc mériter cette estime.
Comme le dit le président du CNT, nous avons un peuple formidable...il nous reste à avoir des dirigeants dignes de ce peuple, veillons -y tout simplement.
Le 18 septembre 2017 à 16:35, par Evidemment En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Dieu vous benisse ! Je ne pense pas avoir lu depuis longtemps, quelque chose de si profond que cela...
Le 19 septembre 2017 à 03:03, par Kandimani Babalola En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Tres juste Petit- frere. Tres bon post. Je vis a l’ exterieur et je vais te repeter que c’ est si juste. Beaucoup d’ africains avaient tres peu de respect pour le burkinabe compte tenu de notre nature reservee. Quand tu rencontres le burkinabe, tu peux croire que c’est quelqu’ un qui n’ est pas sur de lui- meme. Or, c’est du a sa culture. En matiere d’ instruction, nous n’ avons rien a envier au reste des africains. On s’ est frottes sur le plan intelectuel et on se connait. Entre nous. Mais on est trop modestes et les idiots ne comprennent pas ca. J’ ai suivi une conversation ou des africains de l’ afrique centrale ont ose dire que les burkinabe sont timides. Ce n’est pas parce qu’ on ne s’ excite pas qu’ on est cons. En tout cas, timides ou pas, nous on a reussi a chasser un president qui a fait trente ans au pouvoir et qui etait le bras arme de la france, en mission de destabilisation de l’ afrique occidentale.En lisant entre les lignes, j’ ai compris que ces africains mal informes de nous voulaient dire qu’ on n’a pas les yeux ouverts.Je leur ai dit que le burkinabe fait semblant d’ etre un ignorant mais il est tres eveille. Tu ne peux pas le rouler dans la farine. Ils ne croyaient toujours pas mais l’ un d’ eux a voulu me rouler par ses comportements et aujourd’ hui, il comprend que je vois clair dans le mazout.Plus meme que le goudron noir opaque. Toutes mes felicitaions a tous ceux qui ont dit non a la forfaiture. Moi, ma plus grande joie, c’est qu’ on s’ est debarrasses de ce monstre arrogant qu’ est le ReSPe. Maintenant on pourra reconstruire une armee nationale ou tous les militaires sont traites egalement.
4. Le 18 septembre 2017 à 15:20, par Incrédule En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Formez un parti politique et nous allons prendre le pouvoir au scrutin de 2020 avec la même composition et la même détermination que sous la transition et le Burkina va se développer.
5. Le 18 septembre 2017 à 15:21, par lagitateur En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
C’est très beau d’entendre ces récits. Il fallait communiquer pour que nous y soyons, nous aussi. Merci à tous et courage à tout le Peuple burkinabé pour le nouveau combat qui est celui contre le terrorisme. Incha’Allah, nous vaincrons. Que Dieu protège le Burkina Faso.
6. Le 18 septembre 2017 à 16:36, par La loupe En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Bjr. Merci pour aux sages qui nous livrent les vérités de cette résistances au putsch et qui révèlent la bravoure du peuple Burkinabé. Bonne chance nous tous !
7. Le 18 septembre 2017 à 16:57, par NongaSida En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Un combat noble mais dont l’essentiel du fruit fut billet par les hommes en toge qui on contribuer à dessolidarise le peuple. Gonds commun par çi.... 1million de salaire par là.... Je.me demande si on peut mener les même combat aujourd’hui ? Non. C’est fini. Les fruits de la lutte, les uns les mangent et le reste du peuple croupis dans l même misère. sans rencune.
8. Le 18 septembre 2017 à 18:06, par Karfolo En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Mr Sy qui passe pour être Le moralisateur , m’a beaucoup déçu . Comment comprendre que ces Messieurs venus pour nous servir de modèle sont devenus en un an et demi de pouvoir pire que Blaise Compaoré. Ils roulent tous Dans de gros V8 , des R+ N achevés, de La mauvaise gestion laissé derrière lui à l’assemblée Nationale, Décrié par le personnel parlementaire. Qui voulez vous tromper Mr Sy Chérif ? J’ai honte pour ce pays. Que Mr Sy ait Le courage de demander un audit de sa gestion.
Le 18 septembre 2017 à 23:05, par Le Vigilent En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Mr Karfolo. c’est tout a fait normal que vous regrettiez le pouvoir de Blaise Compaore puisque vous en avez tellement profite et ne pouvez pas supporter ce tarissement soudain de la source. Pour nous autres, la page de Blaise Compaore et des angsues qui vivaient a ses crochets est definitivement tournee. C’est un passe a jamais revolu. En effet, personne d’entre nous ne sera plus tue et brule ; personne ne sera plus jamais accuse faussement de vouloir fomenter un coup d’état et etre arrete a 02 h du matin, etre juge, condanne, execute et enterre a la sauvette avant 05 h du matin du meme jour. Personne ne sera plus enleve de chez lui, etre torture a mort par une horde de soldats dresses comme des chiens enrages et drogues par des individus sans foi ni loi. Etc, etc. Vous avez raison de regretter cette epoque parce que aucune des nombreuses victimes des exactions ci-dessus cites ne compte pour vous, meme si certaines sont peut-etre vos proches. Les dividentes que vous en avez certainement tires sont autrements plus importants pour vous que les nombreuses vies perdues. Vous avez raison puisqu’il y a semble-t-il des gens qui sont prets a sacrifier qui son pere ou sa mere, qui son fils ou sa fille ou encore des amis intimes pour devenir riche comme par miracle !
Aucun president ne pourra plus envoyer des soldats Burkinabe soutenir des seigneurs de la guerre dans les pays de la sous region pour contribuer au massacre des populations innocentes dans le but de piller l’or, le diamant ou le cacao et d’autres ressources.
Je m’arrete la pour te dire qu’il n’y a que des individus sans foi ni loi et mentalement desequilibres qui peuvent regretter la fin du regime du tristement celebre Blaise Compaore. Ceux qui revent de son retour dans le scret espoir de retrouver le paradis perdu n’ont qu’a se tenir tranquiles. Le people veille au grain !
9. Le 18 septembre 2017 à 19:56, par zihindo En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
A Mr Karfolo ! Vous chargez Mr Sy de mauvais gestionnaire et décrié par le personnel parlementaire. C’est ça votre contribution ???. Pourriez vous nous dire votre agenda des 30 et 31 octobre 2014 ? et surtout du 16 au 23 septembre 2015 où étiez vous et faisiez vous ?
Un conseil Mr Karfola, si vous n’avez pas le courage d’écouter, au moins ayez l’humilité de vous taire. A bon entendeur ...salut !
Le 19 septembre 2017 à 04:02, par Karfolo En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Ah ah ah vous n’aimez pas qu’on parle de ça hein ? Quel agenda caché ? Je ne vivrai jamais de La détresse des gens. S’il y’a des malfrats qui ont voulu prendre le pouvoir par les armes le 15 Septembre 2015 , il faut bien Les juger et nous livrer toute la vérité. Ceux qui en profitent ou qui en ont profité de cette période sombre de l’histoire de notre peuple a quelque niveau que ce soit rendent également des comptes. Zihindo je suis panafricaniste. Vous parlez d’agenda des 30 et 31 Octobre ? Pourriez vous me dire pourquoi les "héros " des 30 et 31 Octobre n’ont pas autopsié les victimes avant de Les enterrer ? Demandez à votre héros que vous défendez tant La réponse . Croyez vous que Tout ce qui va contre vos intérêts, va contre Les intérêts du peuple ? Alors Là , détrompez vous. Je ne comprends pas que des gens qui viennent chasser un dictateur, terminent eux mêmes Dans des V8. ????!! Donnent mois seulement cette explication et je serai guérie. Plus rien ne sera comme avant !
Le 19 septembre 2017 à 04:22, par Patriote En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Cherif Sy a ete un acteur majeur dans ce combat, n’en deplaise a Karfolo. l’Histoire de notre pays retiendra que Sy est rentre en clandestinite pendant cette periode, d’ou il organisait a sa facon la resistance. Sur RFI, a une question de savoir ou il etait ? Il repondit, je suis en lieu sur. Voila, c’est ce type de reaction, de reponse que nous voulons entendre de la part des responsables. Ca galvanise, ca remonte le moral, ca rassure. Au lieu de parler de v8, v100 v... et que sais je !?
Merci zihindo pour ta reaction a cet individu de Karfo ou karpala.
10. Le 18 septembre 2017 à 20:31, par hahaha En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
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11. Le 19 septembre 2017 à 06:13, par Lapaz En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Ce qui est intéressant avec l’histoire c’est que tout fini par se savoir et comme le dit un proverbe Africain, " tant que c’est le chasseur qui raconte les scènes de chasse il en sortira toujours vainqueur du lion ".
Le Burkinabè est très passionné et cette passion l’aveugle au point qu’il devient ridicule à la limite.
Ceux qui on une once d’intelligence comprendront ce que je veux dire
12. Le 19 septembre 2017 à 07:46, par rima En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Les gens veulent travestir l’histoire. L’armée n’a fait aucun assaut sur le camp Naaba koom II car le camp était déjà vidé de ses hommes après l’accord entre militaires.
Tous ces gens qui sont entrain de travestir l’histoire doivent être conduits à nos frontière pour lutter contre les fous du diable, les djihadistes. Vous avez passé votre temps à remplir vos besaces de billets de banque de manière indue. On vous connaît les dindons gonflés.
13. Le 19 septembre 2017 à 08:55, par MOREBALLA En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Nous pensons à notre humble avis que les animateurs de la transition et de la CNT par honnêteté devront faire faire leur méa culpa et reconnaître leur part de responsabilité à l’avènement du coup d’état avorté. Le sentiment d’échec exprimé par LOADA est juste et légitime. L’odeur nauséabonde de la gouvernance actuelle résulte de la fécondation à la mise bas de l’animal politique créé de toute pièce après la démission du président COMPAORE. Tout le monde sans exception a fermé sur la gestion d’un pouvoir au regard du droit constitutionnel après la vacance de pouvoir. La préoccupation ou l’obsession divine de l’époque était et est encore aujourd’hui : tout faire même réveiller toute forme immoralité politique le retour aux affaires aux partisans du CDP. Tous les faits et gestes du moment ne font que raviver le sentiment d’injustice généralisé et d’aveu d’échec de la gouvernance depuis la perte du régime COMPAORE. La gouvernance future de ce pays ne pourrait effectuée sans les partisans du CDP, car ils seront au centre de toutes les négociations des équilibres des forces politiques. Nous avons tous combattu la monarchie et nous devions combattre aujourd’hui le vol et la corruption légalisée.
14. Le 19 septembre 2017 à 09:07, par Badpress En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Du woba woba, rien que du woba woba !!!Nous en sommes où ? C’est ça la vraie question à laquelle vous devriez répondre à ce 2è anniversaire de la résistance.
15. Le 19 septembre 2017 à 09:12, par kouadio En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Le chasseur est tjours glorifie, parce que c’est lui qui raconte comment il a acheve le lion. C’est le cas ici. Il y a eu instrumentalisation du peuple par des gens qui voulaient simplement etre a la place de dirigeants. Le Burkina n’a pas gagne en estime car vous avez detruit votre pays. La vie est rose pour vous parce que vous etes passe de miserables, d’individus peu recommandables a de riches arrogants sans avoir travaille pour certains. Ayez le courage de nous dire d’ou viennent vos ressources financieres. Point Barre !
16. Le 19 septembre 2017 à 09:28, par kouadio En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Des héros ? aujourd’hui ils mettent 5 heures pour venir a bout de 2 djihadistes. Quand Sy dit que c’est l’unité de la gendarmerie qui a neutralise ... Ah bon, comment ont-ils pu neutraliser des gens aguerris au maniement des armes ? N’importe quoi, ces récits n’ont d’égal que la valeur intrinsèque ce ceux qui les racontent. Il n’y a pas eu d’affrontements a ce que sache. Par ailleurs je crois que la gendarmerie etait bien celle que la transition utilisait pour ses arrestations arbitraires en echange d’avantages pecuniers. Aujourd’hui les gens ont dechante car tout le monde n’a pas eu les gombos
Le 19 septembre 2017 à 12:38, par ngoonga En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Cher internaute. Je ne comprends bien français, mais je pense que neutraliser ne veut pas dire affrontement. Sy dit que les éléments du RSP qui étaient camouflés ont été neutralisés avant qu’ils ne tendent leur embuscade. çà fait parti de la stratégie militaire. Tout comme nos militaires lors de la guerre avec un pays frère a fait usage de cette stratégie pour tromper la France qui donnait les renseignements sur nos positions à la frontière. Ruse pour ruse le Burkina sort toujours victorieux avec humilité. De même avec la question des terroristes nous allons conserver jalousement nos renseignements.
17. Le 19 septembre 2017 à 10:21, par BOUBA En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Kouadio, ils mettent 5 heures pour neutraliser deux djihadistes, ils ne peuvent pas venir tirer sur tout le monde sous prétexte qu’on veut neutraliser rapidement des djihadistes, on devient en ce moment plus dangereux que les djihadistes, vous avez les raisons de votre haine mal inspirée et sache que ce ne sont des réactions de ce genre qui peuvent décourager ceux qui se battent au prix de leur vie pour sauver des vies. Penses à comment tu peux être utile au pays.
18. Le 19 septembre 2017 à 11:42, par sitting bull En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Très sincèrement, je trouve qu’il est prématuré de donner des noms alors " qu’on" nous envoie régulièrement des terroristes
19. Le 19 septembre 2017 à 11:44, par ACHILLE DE TAPSOBA En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Hommage à nos Martyrs du 30, 31 Octobre 2014 et 16,17 Septembre 2015
Les JEUNES OFFICIERS comme Evrard SOMDA ont pris courageusement leurs responsabilités pour freiner rapidement les putschlogues dans leur folle course au pouvoir. Le Brave Peuple est très fier de son armée. Des généraux peureux , lâches et complices sont restés dans l’omerta(inertie) pour éviter que la foudre de Diendéré s’abatte sur eux.
Merci infiniment à l’armée loyaliste résistante venue de Ouaga,Bobo, Dédougou, Fada, Ouagouhiya... Que le SEIGNEUR vous bénisse et vous aide. Vous avez su défendre le pays contre les ennemis de Nation(Diendéré et son acolyte "ange" Djibril)
Merci infiniment au Commandant Evrard SOMDA et ses promotionnaires du PMK et soyez bénis au Nom du SEIGNEUR
Merci grandement à Chériff SY el presidenté par intérim pour sa bravoure et sa détermination
Merci au Président de la transition Ba Michel KAFANDO à Mr Issac ZIDA et les membres de la transition pour leur résistance contre les dérives du rsp
Merci aux syndicats pour leur grève illimitée dans l’échec du putsch.
Merci longuement à la presse pour son rôle majestueusement joué et bravo*=
Merci aux OSC(Balai Citoyen, CAR...) Smokey, Sam Ka,Hervé Kam, Hervé Ouattara
Merci aux partis politiques résistants pas au cdp et ses partis satellites qui pensaient facilement à leur retour au pouvoir avec le CND.
Merci surtout à la JEUNESSE du BURKINA pour sa forte mobilisation contre les terroristes du rsp
Merci au Brave Peuple BURKINABÉ très courageux toujours débout comme un seul homme.
La vérité triomphera sur le mal ou l’impunité(le mensonge) un jour
A nos Martyrs qu’ils se reposent en paix. Que justice leur soit rendue rapidement
Justice pour Norbert Zongo
Justice pour Thomas Sankara
Justice pour Salifou Nebié
Justice pour David Ouèdraogo
Justice pour Boukary Dabo
Victoire toujours au Brave Peuple
Vive la démocratie au Faso
Vive le Brave Peuple Burkinabé
Que LE SEIGNEUR bénisse le BURKINA que nous aimons tous.Amen
Paix et Succès à Tous les BURKINABÉS . Amen
Achille De TAPSOBA le Bobolais
20. Le 19 septembre 2017 à 11:46, par LA VERITE En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
L’histoire n’est pas une tranche de saucisson. Il faut arrêter donc de la tronquer. L’échec du coup de force des 15 et 16 septembre n’est en aucun cas à mettre à l’actif d’une quelconque force de notre armée ni même de la gendarmerie. Si une grande partie de la population n’avait pas pris son courage à deux mains pour braver les éléments du RSP, l’affaire allait être pliée. Car chaque chef militaire savait ce qu’il gagnait dans cette action. D’ailleurs, seul le DG de la police était absent à l’accueil de Macky Sall à l’aéroport. Tous les gradés y étaient. Ce qui signifie une allégeance de fait. Parce qu’ils savent et connaissent la noblesse du combat du RSP qui n’était pas en réalité un coup d’Etat mais un élan pour interrompre un processus biaisé, sous le couvert d’une transition bâtarde, en faveur d’un camp, le MPP. C’est la population qui a forcé la main à une bande de militaires "mouillards", Gal Pingnoma Zagré en tête, à organiser cette mise en scène que l’on qualifie d’héroïque. Du 15 septembre jusqu’à sa reddition, Gilbert Diendéré se promenait seul dans les rues de Ouagadougou à bord de son véhicule bariolé de Général avec son chauffeur. Aucun de votre prétendue unité spéciale de gendarmerie n’a eu le courage de l’arrêter. En fait, les langues se délient et certains commandants des unités venues de l’intérieur du pays commencent à se dédire. Certains ont même signifié leur entrée dans la capitale au Général qui leur a dit qu’ils sont les bienvenus, qu’ils sont des frères d’armes et que le pire que le monde entier attend n’arrivera pas car ils sont tous des Burkinabè. En vérité, au-delà des dérapages regrettables, le Général et les responsables du RSP n’était pas dans une posture de livrer bataille car ils étaient conscients des dégâts et de la déchirure sociale. Comment expliquez-vous le non lieu en faveur du Commandant Aziz Korgo, Chef de corps adjoint du RSP à l’époque et promotionnaire du Cdt Evrard Somda de l’Unité spéciale de la gendarmerie avec qui il a eu une passe d’armes lors de la signature du modus operandi chez le Mogo Naba ? Avec l’accès facile au tramadol, la lucidité est la chose la moins partagée au Burkina actuellement. L’accession de Chériff Mamouna Sy au poste de Haut représentant du chef de l’Etat en dit long. Il y a bel et bien eu un deal entre la Transition et le MPP qui a roulé Zida et ses abrutis de la société si vile dans la farine. Peuple du Burkina, réfléchis plus que le bout de ton nez. L’insurrection a été un rendez-vous manqué de ton histoire. Comment vouloir chasser Blaise Compaoré du pouvoir, mettre fin à son système et avoir la myopie de confier les rênes de ce tournant décisif à celui qui malicieusement grandi à l’ombre du Général Diendéré et bâti sa fortune à l’aune de l’enfant terrible de Ziniaré ? Zida n’est plus ou moins qu’un délinquant, un brigand à col blanc qui a niqué tout le monde en se croyant investi d’une mission divine au point de trahir ses frères d’armes et de saper les aspirations de tout un peuple. Vivement qu’un procès ouvert soit organisé pour que le Gal Diendéré parle enfin. Le temps est l’autre nom de Dieu.
21. Le 19 septembre 2017 à 12:06, par Vérité Pian ! En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Ce qui est inadmisible aujourd’hui, c’est qu’on découvre que d’autres luttaient pour leur interêt personnel. Ils se frottent les mais par ce qu’ils ont eu ce qu’ils voulais. Comme le dit l’honnorable Sy on ne peut pas tout dire sinon d’autres perdront leur bar et autres studios et pour d’autres leurs postes. Une chose est de marcher sur les cadavres ensanglantés pour le gateau pour d’autres, engendré par ces insurrections et une autre est de payer. Vive que ce jour arrive et nous trouve tous autant que nous sommes en bonne santé.
22. Le 19 septembre 2017 à 12:11, par Vérité Pian ! En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Ce qui est inadmisible aujourd’hui, c’est qu’on découvre que d’autres luttaient pour leur interêt personnel. Ils se frottent les mais par ce qu’ils ont eu ce qu’ils voulais. Comme le dit l’honnorable Sy on ne peut pas tout dire sinon d’autres perdront leur bar et autres studios et pour d’autres leurs postes. Une chose est de marcher sur les cadavres ensanglantés pour du gateau engendré par ces insurrections et une autre est de payer. Vive que ce jour arrive et nous trouve tous autant que nous sommes en bonne santé.
23. Le 19 septembre 2017 à 12:33, par frusté En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
huummmm, mon pays le BF tu agonises. je félicite tous ceux qui ont eu a faire ces témoignages. Ça permet de comprendre que tous étaient mobilisés pour la cause du pays.
A lisant, presque tous les noms que j’ai croisé peuvent pas mal parlé de la transition, parce directement ou indirectement participaient à la gestion. Des gens sont morts des gens ont été blessés, certains acteurs clé de la lutte tapisse dans l’ombre. Nous sommes sorti pour le changement, on a pas besoin de sortir pour montrer ses exploits. Savez vous comment les gens se sont organisé dans les quartiers ? toute les rues étaient bondé de jeunes malgré les tirs, des gens sont tombés se sont blessés. OK. Juste un rappel ; nous savions tous que certains OSC étaient instrumentalisé, créé par dessein. le peuple s’est insurgé, par la grâce de DIEU que chacun continue de faire sa participation a sa manière pour qu’ensemble nous portons haut le nom du BF. VIVE LE BURKINA
24. Le 19 septembre 2017 à 22:14, par Manno En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
L’histoire est toujours racontée par les vainqueurs. Le général Diendéré sortira vous trouver labas. Bah quand même quel scénario ? Allez y raconter ça à Hollywood peut être que vous trouverez un producteur digne de film science fiction. Je me demande ce que vous faite toujours à ouaga. Allez défier les vrais terroristes dans le nord. Le Burkina vous sera reconnaissant. Je vous rappelle Mr chérif SY est un délinquant politique qui n’a jamais eu même 1% dans son propre village quand il se présentait aux élections. Cet avide de pouvoir a piller nos pauvres ressources pendant la transition (environ 950 millions de fcfa). Il défendait ses cantines d’argent et non quelconque démocratie. Posez vous cette question : de tous les dealeurs et chef OSC, qui est mort ? Personne. Donc arrêtez de servir de chaire pour ces charognards. C’est un conseil. C’est leur business qui tourne à l’heure....Marchands de morts et vendeurs d’illusions.
25. Le 20 septembre 2017 à 10:15, par vérité En réponse à : Résistance au putsch de septembre 2015 : « C’est l’unité spéciale de la gendarmerie qui a facilité l’entrée pratiquement de toutes les troupes à Ouagadougou », Chérif Sy
Mes très très chers compatriotes je vous aiment tous ! chacun dit son cri de coeur c’est bien ! mais le plus important aujourd’hui c’est de se mobiliser pour que les procès soient ouverts et tenus si non tout ce que ces gars là racontent c’est bien et beau mais !!!!!!!!!!!!!!!!