Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territorialeLEFASO.NET | Nicole OUEDRAOGO
vendredi 9 juin 2017.Le 4ème point de presse du gouvernement tenu ce jeudi 7 juin, a été animé par trois ministres. Il s’agit du ministre de la communication, Rémis Fulgance Dandjinou, celui de l’urbanisme et de l’habitat, Maurice Dieudonné Bonanet et le ministre en charge de l’administration territoriale et de la décentralisation, Siméon Sawadogo. La révision du code électoral, la fonction publique territoriale, l’apurement du passif du foncier urbain, le point des inscriptions des 40 000 logements, ont été, entre autres, les sujets abordés au cours de cette conférence. Se prononçant sur la version provisoire du futur code électoral, un dossier sur lequel , il y a eu « beaucoup de spéculations et d’analyses », le ministre de l’administration territoriale, Siméon Sawadogo, a tenu à apporter des précisions sur deux éléments de ce qu’il qualifie pour l’instant, d’ « un document de travail ». « Ce n’est même pas un projet de loi, ni un avant-projet de loi, parce que le texte n’a pas encore fait l’unanimité au sein de mon département » a-t-il signifié. Il est question notamment du vote des Burkinabè de l’étranger et de la CENI, deux sujets qui font l’objet de gorges chaudes, au sein de l’opposition politique, selon lui. Et le ministre de l’administration territoriale de rappeler que c’est l’opposition politique elle –même, dans sa plateforme politique du meeting du 29 avril dernier, qui a appelé le gouvernement à engager rapidement le processus de révision du code électoral. « C’est ce que nous avons fait » a-t-il lancé. « En ce qui concerne la CENI, n’est-il pas paradoxal que dans un pays, on veuille constitutionnaliser un organe de gestion des élections et vouloir par voie législative, conférer la même matière à un département ministériel. Quel est ce département ministériel qui va vouloir intégrer une structure constitutionnalisée comme une structure administrative » s’est interrogé le ministre en charge de l’administration territoriale. Soulignant que son département a été surpris par les commentaires, Siméon Sawadogo a noté que le ministère de l’administration territoriale n’est pas une structure administrative indépendante. Une autorité administrative indépendante, dit-il, désigne un organisme qui agit au nom de l’Etat et dispose d’un réel pouvoir, sans pour autant relever de l’autorité du gouvernement. Aussi, a-t-il tenu à préciser qu’Il n’y a pas d’inquiétudes au sujet de la CENI car le gouvernement n’a aucunement l’intention de supprimer cette institution. « Aucune disposition du document de travail ne supprime la CENI. Je défie quiconque, de me donner un passage quelconque qui dit que la CENI doit être supprimée » a-t-il martelé. Selon les explications du ministre, la version provisoire de l’avant-projet du code électoral prévoit l’abrogation des dispositions du code électoral actuel en vigueur, sauf les chapitres 1 et 2 relatives à la CENI. Autrement dit, les chapitres 1 et 2 de l’actuel du code n’ont pas été touchés. Le vote des Burkinabè de l’étranger Au sujet du vote des Burkinabè de l’étranger, Siméon Sawadogo confie que le gouvernement est ferme, le vote des burkinabè de l’extérieur sera une réalité en 2020. « Aucune disposition de la version provisoire du code électorale ne remet cela en cause » a-t-il souligné. Puis d’ajouter que l’utilisation de l’acte de naissance pour l’enrôlement n’est pas une invention. « Aller dire sur des chaines internationales que le gouvernement décide de faire voter les électeurs Burkinabè avec des actes de naissance (…), non seulement, ce n’est pas vrai, ça n’existe pas et nous n’avons pas prévu cela dans le projet en cours d’élaboration. On ne peut voter qu’avec la carte d’électeur » a-t-il déploré. Pour lui, la réaction de l’opposition est surprenante dans la mesure où, d’une part, son département a fait preuve d’ouverture et d’autre part, l’opposition, elle-même, par correspondance du 10 mars 2017, a répondu à leur sollicitation sur la réforme du code électorale. ‘’ Nous avons rencontré les partis politiques et demander leurs avis. On leur a remis les documents sur clé et le lendemain matin, à la seconde qui suit, on a vu qu’on a pris tout le code mettre sur internet et commencer à dire, les Burkinabè de l’étranger ne vont pas voter » a-t-il regretté, soulignant qu’il leur suffisait de leur faire parvenir leurs amendements. « On leur a dit, faites-nous parvenir vos observations dans une semaine » a-t-il confié. La fonction publique territoriale Il s’agit d’une loi qui concerne les agents des collectivités territoriales. Selon le ministre de la décentralisation, ce personnel a rencontré pendant longtemps, des difficultés dans l’exercice de ses fonctions, parce qu’il était pris en charge par le budget des communes. Etant traité différemment en fonction du budget des communes, le gouvernement a pris la décision de créer la fonction publique territoriale en vue de reclasser ces agents. La dite loi prévoit un certain nombre d’indemnités et d’avantages pour les agents des collectivités territoriales. Apurement du passif du foncier urbain Suite au rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le passif dans le foncier urbain, dans une quinzaine de communes, transmis au gouvernement en fin octobre, le gouvernement a mis en place une commission interministérielle (solidarité nationale, administration territoriale, urbanisme, finance, justice, sécurité), chargée du dossier de l’apurement du foncier urbain dans les communes. Selon le ministre de l’urbanisme, cette commission interministérielle va se décliner en comité d’experts en vue de superviser le travail de terrain. A en croire Maurice Dieudonné Bonanet, les commissions ad ’hoc communales et d’arrondissements dont la mise en place a été lancée le 2 juin dernier, seront chargées de fouiner au détail, les problèmes et les dérives qui ont été relevés par le rapport de la commission d’enquête parlementaire de l’Assemblée nationale. « Dans chaque commune, parmi les communes qui ont été épinglés dans le rapport (..), il y aura une commission ad ‘hoc composée des représentants des ministères qui constituent la commission interministérielle » a-t-il noté, précisant les commissions prendront en compte des représentants de société civile et elles seront appuyées par les responsables des zones et localités concernées, pour proposer des solutions. Nous allons opérer des retraits « On a parlé de retraits dans les cas les plus flagrants, nous allons opérer des retraits » a-t-il dévoilé. Puis d’ajouter qu’il y a certaines situations où l’administration, à travers ces agents, en l’occurrence les collectivités territoriales, est responsable des situations dans lesquelles, les attributaires se trouvent. « Ce sont des attributions illégales quand vous regardez le processus, mais les attributaires ont des documents légaux. Tous ces cas seront examinés afin de ne pas créer d’autres problèmes dans la résolution des préoccupations que nous avons sur la table » a-t-il indiqué. Une autre question qui sera examinée, est celle relative à la promotion immobilière. Aux dires du ministre de l’urbanisme, Il y a des promoteurs immobiliers qui ont bénéficié d’immenses superficies de terrain sans papiers légaux. « Si vous êtes dans l’illégalité, non seulement, nous allons retirer les parcelles qui n’ont pas été mises en valeur, celles qui ont été mises en valeur, il y ‘aura des propositions, mais aussi, vous allez subir des sanctions que nous allons déjà commencer à prendre par rapport à un certain nombre de sociétés. Vous allez rembourser les sommes que vous avez perçues dans le cadre de ces opérations » a-t-il informé. Au titre de la promotion immobilière toujours, la commission interministérielle aura pour mission de revoir l’encadrement juridique de la gestion du foncier. ‘’ Nous avons constaté par exemple, que les promoteurs immobiliers font plus de la promotion foncière dérapant sur la spéculation foncière que la construction de logements » a dit le ministre en charge de l’habitat et de l’urbanisme. Il a par ailleurs souligné que d’autres aspects comme le fonctionnement des services au niveau de l’administration seront pris en compte. « De par le passé, il y a eu des dérives, un agent de l’urbanisme et de mairie s’entendent, modifient un espace vert qu’ils parcellent et dont ils vendent les terrains. Cette modification n’est pas répercutée au niveau du ministère de l’économie et des finances qui a la direction du cadastre, elle n’est pas répercutée au niveau de certains services utilisateurs (…) » a-t-il relevé, à titre d’exemple. Installée le 10, mars, la commission a 6 mois pour déposer ses conclusions. 40 000 logements Faisant le point des 40 000 logements, le ministre en charge de l’urbanisme a noté que la campagne d’inscription a permis d’enregistrer 240 000 souscripteurs. Dans le cadre de la mise en œuvre du programme, dont les travaux officiels seront lancés courant juin 2017, le gouvernement a prévu de travailler en Partenariat public privé (PPP) avec les promoteurs immobiliers. Il a en outre informé que dans le cadre du 11 décembre à Gaoua, il est prévu une cité immobilière de plus de 475 logements . « Nous avons décidé de faire une rupture avec la conception passée de réalisations d’infrastructures du 11 décembre. Ce ne sera plus de villas luxueuses que dès que la célébration du 11 décembre est terminée, deviennent des repères de chauves-souris et de ras » a-t-il lancé. Il ne s’agit pas d’acheter 1700 véhicules Revenant sur le renouvellement du parc automobile de l’Etat, le porte-parole du gouvernement a confié qu’il n’est pas question d’achat de 1700 véhicules. A l’entendre, en 2016, une partie du parc automobile de l’Etat a été reformée. « Près de 1500 véhicules ont été vendus et nous avons besoin de renouveler ce parc à différents nouveaux » a-t-il dit. Et de poursuivre que le renouvellement se fera selon le besoin. « Les véhicules qu’on voudrait reformer devraient être soumis à une visite pour qu’on dise si le renouvellement est plus rentable que la réparation. Cela se fera au cas par cas, sur une période de deux ans » a-t-il annoncé De cette conférence, on retiendra que le super Galian de la 20ème édition va bénéficier de la somme de 2 millions offert par le président du Faso, en plus du lot qui était prévu (3 millions et une villa). Notons également que le hadj 2017 enregistre déjà 7490 pèlerins et que le coût du pèlerinage est fixé à 2 191 720 francs CFA. Le transport des pèlerins sera assuré par Nas Air. Nicole Ouédraogo |
Vos commentaires
1. Le 9 juin 2017 à 05:32, par "LE VIEUX" En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
MONSIEUR LE MINISTRE SIMEON POURQUOI VOUS PANIQUEZ DEJA ? QUELLE EST LA DIFFERENCE ENTRE
"...SERA REALISÉ EN 2020..." ET
"...SERA REALISÉ A PARTIR DE 2020..." ??? LE 1er EST DANS VOTRE PRENSENTE DECLARATION ET LE SECOND EST DANS VOTRE FAMEUX PROJET DE CODE.
QUI CROYEZ-VOUS TROMPER ?
AUSSI, L’OPPOSITION POLITIQUE A DEMANDÉ LA REVISION ET VOUS, VOUS AVEZ PRÉFÉRÉ L’ABROGATION PURE ET SIMPLE EN Y INSERANT DES MOTS OU PASSAGES QUI PORTENT A EQUIVOQUE ET QUI OUVRENT LA VOIE A LA MANIPULATION POLITICIENNE. ON VOUS VOIT VENIR...
2. Le 9 juin 2017 à 06:18, par ngoonga En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
C’est clair. Monsieur le Ministre.Hier seulement ceux qui s’agitent ne donnaient même pas le temps au peuple de comprendre. Le peuple Burkinabé est vigilant et ne peut pas oublier les 27 ans de régime autocratique soutenu par ceux qui sont de l’autre côté maintenant, même si certains de ceux d’en face également faisaient parti ; mais eux ont au moins ont su quitter vite le navire qui chavirait.
3. Le 9 juin 2017 à 06:18, par ngoonga En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
C’est clair. Monsieur le Ministre.Hier seulement ceux qui s’agitent ne donnaient même pas le temps au peuple de comprendre. Le peuple Burkinabé est vigilant et ne peut pas oublier les 27 ans de régime autocratique soutenu par ceux qui sont de l’autre côté maintenant, même si certains de ceux d’en face également faisaient parti ; mais eux ont au moins ont su quitter vite le navire qui chavirait.
4. Le 9 juin 2017 à 07:15, par DAOUB En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
L’opposition à appelé le gouvernement à lancer le processus de révision du code électorale, et le gouvernement a trouvé nécessaire de remplacer la CENI, et d’opérer le processus des votes des burkinabès de la diaspora à partir de 2020.
Si je comprends bien, la CENI ne sera pas supprimé, ni remplacé, mais votre structure administrative va travailler concomitamment avec la CENI ? BRAVO !
5. Le 9 juin 2017 à 08:03, par Karfolo En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Mr le Ministre Siméon Sawadogo, voici les mêmes pratiques du CDP. Pour une relecture du code électorale, il ne revient pas à votre département de faire une monture de projet et l’envoyer aux autres acteurs y compris La CENI d’y apporter des contributions. Le principe meme veut que vous ne soyez pas juge et parti. La monture que vous aviez envoyé aux différents acteurs est rejetée par l’ensemble de ces acteurs sauf votre parti et Les satellites bien sur . Meme Le Président de la CENI n’est pas d’accord avec cette démarche tumultueuse. Vous n’aviez pas à toucher à une structure indépendante à votre guise soit disant que l’opposition vous l’aviez recommandé. Vous saviez que certains acquis Au BURKINA l’ont été de hautes luttes et Les modifier unilatéralement peut vous coûtez la quinine. C’est d’ailleurs à cause de cet entêtement, que Le régime de Blaise Compaore à du fuir la queue entre Les jambes. Di vous insister vous verrez le peuple réel du BURKINA debout comme un seul homme contre vous. À bon entendeur Salut !
6. Le 9 juin 2017 à 08:32, par le Gnès En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
c’est parce que vous avez peur que la presse ne publie vos tares, que vous voulez lui jeter toute cette somme ? Sinon comment comprendre qu’on improvise 3 000 000 pour le super galian qui, devait avoir 2 000 000 et une villa. Et j’espère qu’il ne sera pas un mppiste déguisé qu’on va récompenser pour son griotisme. la commission n’a qu’à ouvrir l’oeil et le bon.
7. Le 9 juin 2017 à 09:13, par Bouma En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Mr Siméon Savadogo, je vous ai entendu hier sur la RTB vous demandez si vous aviez fait l’école. Moi je vous donne la réponse : en réalité vous vous n’avez pas fait l’école, vous avez traversé l’école.Sinon vous aurez compris, le sens de la réprobation. La suppression de la CENI n’est écrit nul part dans le projet de code électoral. Mais elle existe bel et bien dans les intentions avouées et non avouées. Inutile de défier qui que ce soit sur ce terrain.Croyez vous que c’est seulement le pouvoir qui peut infiltrer l’opposition ? Détrompez vous. La veille citoyenne vous suivra même dans les messes noires.
Le 9 juin 2017 à 15:02, par BILL En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Hé barvo comme on dit chez nous la-bas.Donc comme ça tu lis dans les pensées des gens ?Hé le Burkina Faso a encore un long chemin, avec des gens qui lisent dans les pensées des autres on est mal barré.
8. Le 9 juin 2017 à 09:56, par Maat En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Selon les dires du Ministre sur le document de travail relatif au code électoral, on peut conclure que le CFOP est en train de mentir à la population (suppression de la CENI, pas de vote des burkinabé de l’étranger, vote possible avec extrait). Nul part cela existe dans le document. J’invite chacun à télécharger le document et le lire. Ce que le ministre dit est vérifié. Il est question d’une Autorité Administrative Indépendante, pas une autorité administrative ministérielle, sous a tutelle d’un ministre ou je ne sais quoi ... Pour les extraits, c’est juste pour l’enrollement sur la liste électorale qui donne droit à une carte d’électeur. c’est la carte d’électeur qui est autorisée pour le vote.
Ma préoccupation c’est pourquoi une telle précipitation de la part de l’opposition avec des menaces d’instabilité du pays ? a-t-on vraiment besoin de ça ? Il est temps que chacun se ressaisisse. La construction de la nation est une oeuvre commune mais pas une opposition systématique à tout projet venant d’un camp.
A mon avis, il fallait d’abord poser les questions d’éclaircissement. Les réponses que vous obtiendrez constitueront donc vos preuves avant de défendre votre position à l’opinion nationale si besoin. Mais le mal est dejà fait.
A l’avenir, il faut aussi que le gouvernement fasse des séances d’explications en réunissant l’opposition dans une salle et leur expliquer le contenu au lieu de les balancer sur clef usb. Oui il faut expliquer et réexpliquer pour que les gens comprennent. C’est plus lent, mais il faut reconnaître que le Burkinabé (Voire l’Africain) ne lit jamais, il survole. C’est dommage mais .... Beaucoup ont réagit négativement dans les radios et médias sans lire aussi en se contentant des versions dictées par l’opposition, sans explications du gouvernement.
Le 9 juin 2017 à 13:51, par Pol En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Donc vous voulez dire que Zeph et son CEFOP sont des illettrés ! n’est ce pas ? Ne prenez pas les gens pour bêtes, vous pensez qu’on ne connait pas les intentions de ces gens du MPP. Le MPP va disparaître dans peu de temps et vous avec
Le 9 juin 2017 à 15:08, par menteur !!! En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Toi même tu n’as pas lu tout le document car tu es un africain comme tu le dis, sinon tu verras que les dispositions transitoires sont claires. Ou bien tu as fait la même école que Siméon. Ces dispositions disent qu’en attendant la mise en place de l’Autorités administrative indépendante la CENI est ses démembrements restent compétents. En français facile, pour toi et pour Siméon, ça veut dire que la CENI va faire son travail et après on va mettre en place l’Autorité Ad. Ind. en charge des élections.
Pour les pièces de vote, il est dit, en français facile, que la pièce qui a servi pour s’inscrire (par exemple, acte de naissance) sert de carte d’électeur, ça veut dire qu’on peut voter avec ça.
9. Le 9 juin 2017 à 10:15, par Bigbalè En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Mr Zéphirin Diabré, vous êtes un opposant mais attention, les électeurs des partis d’opposition ne sont pas des idiots ! Vous tombez progressivement dans l’indignité à la manière des hommes qui mentent à leurs électeurs pour juste se faire voir et sans raison. C’est trop facile de clamer à tous vents que le gouvernement veut supprimer la CENI et empêcher le vote des burkinabè de l’étranger ! Si vous êtes un digne fils de votre père donnez les preuves de ce que vous dites dans ce document que vous avez qualifié de "Projet de Loi" alors qu’il n’est qu’à un stade de "document provisoire de travail ". Si vous êtes incapables de contribuer par écrit laisser votre place aux vrais opposants. De toute façon, vos compromissions avec les assassins du CDP et ses alliés vous couteront cher car on a l’impression que vous continuez de prendre vos électeurs comme des moutons. Ils ne "mangent pas chez toi", comme on le dit dans le langage courant. Ressaisissez-vous et essayez de retrouver votre dignité d’homme sinon, votre descente aux enfers va commencer.
En ce qui concerne la visite des bandits chez Eddie et Achille Tapsoba, nous pensons que ces gens ont oublié très vite qu’ils sont comme tous les autres burkinabè qui ont été braqués, tués au cours des 27 ans de leur règne. Hier encore, au moment du coup d’Etat du fantoche général Diendéré, ils ont envoyé leurs mercenaires pour agresser et tuer des pauvres civils innocents dans leurs domiciles. Qu’ils sachent que la vulnérabilité peut s’installer dans chaque camp d’une journée à l’autre et c’est leur tour de vivre avec, comme ils l’ont imposé aux burkinabè pendant rois décennies.
Mr Zéphirin Diabré, on vous conseille de garder au moins un peu de dignité et d’avoir un peu décence dans vos manière d’accuser les autres, même si vous êtes en politique. Ces dernières déclaration sur le document provisoire du code électoral ne vous honorent.pas du tout !
A ce rythme, vous ne serez jamais président d’un quartier de village et encore moins Président du Faso dans ce Pays !! Vous avez le loisir de continuer sur votre option et on verra bien les résultants !!
Le 9 juin 2017 à 13:38, par Pol En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Vous les MPPistes vous avez étés endoctrinés pour semer la haine et le désordre. Rassurez vous que si le torchons brûle demains vous n’allez pas échapper on se connait et on va se bouffer.Soyez prêt !
10. Le 9 juin 2017 à 11:02, par NulNePeutVaincreLePeuple En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
En tout cas vous ne pouvez pas tromper le peuple. Ce peuple n’est plus ’mouton’. Personne ne vous laissera nommé vos gens (de votre administration) pour les élections à venir. Ne politiser pas l’administration. Notre CENI s’est montrée capable et impartiale dans l’organisation de nos élections. Le peuple a d’autres problèmes qu’il faut chercher à résoudre au lieu de faire reculer. Nous vous demandons simplement de renoncer.
11. Le 9 juin 2017 à 12:28, par Keneth En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Eh !! Moi j’ai une inquiétude qui n’a rien à voir avec l’objet de ce débat. Je ne sais pas si un jour dans sa vie, Zéphirin DIABRE a pu rire ou sourire, décoincé sa mine et parler sans colère. Ca m’inquiète parce que cela joue sur la santé de l’Homme. En tout cas je sens qu’il aurait mieux gérer ce pays mais ce seul fait me préoccupe. Même Blaise avec tout ce qu’on lui reprochait, souriait, riait même au éclat, taquinait, plaisantait, parlait sans colère....N’en parlons même pas de l’actuel PF !!! Excusez moi, je sais que cela n’a aucune importance pour diriger un pays, mais cela fait partie du management !!! Que Dieu me pardonne, c’est peut être sa nature
12. Le 9 juin 2017 à 12:43, par méfiance En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Mr Zephirin,
Excusez moi, j’ose attirer votre attention sur une chose : servez vous de vos bonnes résolutions pour votre pays, celles que vous aviez avant l’insurrection (car je suis en train de douter de votre capacité de faire mieux que le pouvoir actuel ) et restez zaine et analysez les événements avant de vous lancer, car c’est votre personne avant tout qu’on utilise pour porter la voix donc ne vous laisser pas faire facilement ! Faites attention, cdp, nafa et autres sont malins, cherchent à vous discréditer aux yeux de vos électeurs, et comme ça ils essayeront de vous ravir votre titre ou plus ; je vous en prie, on vous apprécie bien mais depuis un certain temps, je vous trouve trop spontané et d’aucuns analyseraient cela de façon négative.
NB : le nombre de membres de votre parti ne justifie pas que tous vous éliront le moment venu, attention !
13. Le 9 juin 2017 à 12:56, par Damis En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Je m’aligne derrière l’analyse de "Bigbalè", internaute N°9. Votre analyse est pleine sincérité et démontre à la fois, la volonté de l’opposition actuelle de voir le Burkina sombrer afin que eux puissent se ressurgir. Il faut quitter dans ça.
En fait Zeph ne fait que tomber aux enfers avec son attitude. Ce qui énerve, c’est Zeph en qui les honnêtes citoyens croyaient sérieusement et qui aujourd’hui est en train de chavirer.
Ce qui est dommage dans les forums, il y’en a qui ne lisent pas les autres et même ce qu’un internaute normal devrait lire, avant de réagir.
On vous défie de prouver dans le document où est-ce qu’il est inscrit les 3 points de critiques des opposants farfelus, et vous continuez vos critiques sur le gouvernement !
Que voulez-vous ? que les gens vous suivent comme des aveugles ? Détrompez-vous car si c’était ainsi, on n’allait pas chasser Blaise.
14. Le 9 juin 2017 à 13:11, par souobou boalidi En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Es-tu le rois des rois(Dieu) pour prédire l’avenir de quelqu’un sur cette planète terre ? je ne crois pas mon fr. votre réveil sera douloureux continuer. Allons seulement. réponse de l’interno9
15. Le 9 juin 2017 à 15:03, par le Gnès En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Le MPP a encore envahi la toile. Il faut qu’on libère le plancher. Ils sont là en train de discrediter l’opposition et Zeph. donc bye bye
16. Le 9 juin 2017 à 16:02, par Cequejenpense En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
« Nous avons constaté par exemple, que les promoteurs immobiliers font plus de la promotion foncière dérapant sur la spéculation foncière que la construction de logements. »
Demandez aux promoteurs immobiliers. Ils vous diront que les maisons ne se vendent pas. Pour plusieurs raisons dont les principales sont :
Le prix. Le prix des maison proposes par les promoteurs sont chers et cela est du a plusieurs parametres dont le cout des materiaux, mais aussi les marges confortables que les promoteurs veulent.
Les clients (nombreux) n’ont pas acces au credit bancaire pour acheter un logement.
Ceux qui ont les moyens d’acheter (cash ou a temperament sur 12 mois) ne veulent pas des formules standards proposees par les promoteurs. Si je peux payer cash, autant construire moi meme une maison personnalisee. A quoi bon d’acheter une maison pour ensuite faire des travaux ?
Demander au promoteur de construire une maison personnalisee couterait plus cher et prendra plus de temps que de le faire par soi-meme.
Du coup, tout le monde prefere une parcelle. Chacun construira son modele et a son rythme selon ses moyens. Un des avantages est qu’on peut batir une dependance sur son terrain, y loger le temps de construire sa villa. Ce qui n’est pas le cas avec les promoteurs qui tardent a remettre les cles.
Maintenant, ce que l’Etat doit faire cest de veuiller au respect du standing des construction et d’informatiser tout le foncier y compris ceux des promoteurs de telle sorte que personne ne puisse en acheter plus que 2.
17. Le 9 juin 2017 à 17:21, par jacquisma En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Monsieur le Ministre, si ce n’est pas un coup fourré, expliquez-moi pourquoi "autorité administrative indépendante" au de Commission Electorale Nationale Indépendante (ENI) ?
18. Le 9 juin 2017 à 20:49, par Celui qui est accroupi En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Monsieur le Ministre !
Je relève le défi : voici la preuve que vous voulez supprimer la CENI
TITRE VIII : DISPOSITIONS TRANSITOIRES
« Article 384 :
Jusqu’à la mise en place effective de l’autorité administrative indépendante en charge des élections, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses démembrements demeurent compétents pour l’organisation et la supervision des opérations électorales conformément aux dispositions du chapitre I du Titre I de la loi n°014-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoraL. »
CET ARTICLE VEUT DIRE, MÊME EN FRANÇAIS FACILE, QU’A PARTIR DE LA MISE EN PLACE DE L’AUTORITÉ ADMINISTRATIVE INDÉPENDANTE, LA CENI ET SES DÉMEMBREMENTS NE SERONT PLUS COMPÉTENTS POUR L’ORGANISATION ET LA SUPERVISION DES OPÉRATIONS ÉLECTORALES.
En d’autres termes, l’autorité administrative indépendante chargée des élections viendra REMPLACER la CENI dans ses domaines de compétences... Alors, Monsieur le Ministre, si cela ne s’appelle pas SUPPRIMER LA CENI, dites-nous ce que c’est !
19. Le 9 juin 2017 à 22:55, par Yayele En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Mr le Ministre simeon Sawadogo ; que ton document de travail soit compris ou pas, on en veut pas.Nous demandons son retrait pure et simple. Point barre.Pour un premier coup d’essai à la tête du MATD , le constat est claire c’est un coup d’échec.
20. Le 10 juin 2017 à 09:19, par Deb En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
Que le ministre arrête de nous faire prendre des vessies pour des lanternes, les dispositions transitoires le disent clairement : art. 384 : "Jusqu’à la mise en place effective de l’autorité administrative indépendante en charge des élections, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses démembrements demeurent compétents pour l’organisation et la supervision des opérations électorales conformément aux dispositions du chapitre I du Titre I de la loi n°014-2001/AN du 03 juillet 2001 portant Code électoral." Vous êtes attendus de pied ferme, soyez rassuré.
21. Le 10 juin 2017 à 09:24, par Deb En réponse à : Révision du code électoral : ‘’Je défie quiconque de me donner un passage qui dit que la CENI doit être supprimée ’’ Siméon Sawadogo, ministre de l’administration territoriale
C’est à se demander si certains ignorent ce pour quoi ils sont là où ils sont. Chers messieurs du pouvoir nous connaissons nos problèmes, la CENI n’a jamais été un problème pour les Burkinabè trouvez nous des solutions à nos PROBLEMES nom de Dieu !