Commémoration de la 1ere journée des femmes sankaristes : En souvenir de Thomas SankaraLEFASO.NET | Yvette Zongo (stagiaire)
jeudi 18 mai 2017.Les femmes sankaristes de l’Union pour la renaissance parti sankariste (UNIR-PS) commémorent le 20 mai prochain leur première journée. Elles l’ont fait savoir au cours d’une conférence de presse ce mercredi 17 mai 2017. Informer le public sur la tenue de la commémoration de la première journée des femmes sankaristes de l’UNIR-PS, une date correspondant à l’arrestation de Thomas Sankara et ses compagnons le 17 mai 1983, c’est l’objectif visé par cette conférence de presse. A l’issue de cette commémoration prévue pour le 20 mai 2017 prochain, il y aura une conférence publique sur le thème « place et rôle de la femme sankariste dans le rayonnement du parti ». En plus de cette conférence publique, les femmes sankaristes de l’UNIR-PS exposeront le Faso Danfani que celles-ci ont tissé. Par ailleurs cette exposition du Faso Danfani répond à l’idéal de Thomas Sankara qui incitait le peuple à consommer « burkinabé » pour valoriser les produits locaux souligne Mme Germaine Pitroipa, commissaire politique des femmes sankaristes de l’UNIR-PS. Parlant de la modalité de la journée à choisir, Mme Hama Binta Ouédraogo, secrétaire nationale chargée de la question féminine affirme que « ladite journée sera tournante au niveau des provinces afin que nos sœurs qui y sont puissent bénéficier de cet éveil des consciences ». Pour ce qui est de l’impact de la commémoration de cette journée, Mme Ouédraogo laisse entendre qu’elle constitue un des points de départ de la prise de conscience du peuple burkinabé et de son armée face aux manifestations de l’impérialisme au Burkina Faso. A cet effet, celle-ci explique qu’instaurer cette journée sera davantage l’occasion d’une prise de conscience au niveau des femmes, un fait contribuant au développement du pays. Et Mme Pitroipa d’appuyer que cette journée est un souvenir pour Thomas Sankara qui était attaché à l’émancipation de la femme en général et pour la femme burkinabè en particulier. Cependant, « il faut dire de façon concrète que la contribution de cette journée par rapport au dossier de l’assassinat de Thomas Sankara est de dire que la lumière doit être faite sur ledit dossier et cela grâce au peuple burkinabè parce que la justice est en marche », a indiqué Mme Germaine Pitroipa. Yvette Zongo (Stagiaire) |