Littérature : Izak Kagambèga prévient contre les « Fruits incomestibles »LEFASO.NET | Jacques Théodore Balima
jeudi 6 avril 2017.Izak Kagambèga a procédé ce jeudi 6 avril 2017 à la dédicace d’un recueil de sept nouvelles. Première œuvre littéraire de cet assistant de police, « Fruits incomestibles » a été porté sur les fonts baptismaux en présence du directeur général, Lazare Tarpaga, et d’autres gradés de la Police nationale. La famille des écrivains burkinabè s’est agrandie avec l’arrivée de Izak Kagambèga. En effet, cet assistant de police a dédicacé son premier opus littéraire en présence de ses responsables hiérarchiques. « Fruits incomestibles », c’est le nom que porte ce bébé nouvellement sorti des officines des Editions Jéthro. « Fruits incomestibles » est un recueil de sept nouvelles traitant des faits de société. « Je l’ai titré « Fruits incomestibles » parce que j’ai tiré l’inspiration à partir des expériences que nous rencontrons quotidiennement », a indiqué l’auteur. « Je suis responsable de ce désastre », « déchirante séparation », « l’enfant, un don de Dieu », « le Sacrilège », « L’Afrique us et coutumes », « Ma belle-mère » sont entre autres les titres des nouvelles. A propos de la dernière citée, « Ma belle-mère », l’auteur explique que c’est une manière pour lui de dénoncer les pires formes du lévirat. C’est en 150 pages que l’auteur fait part de sa désapprobation des pratiques néfastes qui ont la peau dure dans nos sociétés. Il y dégage des sentiments antinomiques qu’a relevés Pierrette Kyelem/Lingani. « En parcourant le livre, on découvre l’amour et la haine, la joie et l’amertume », a relevé celle qui a enseigné la langue de Molière à l’auteur pendant ses années au lycée. Pour Mme Kyelem, Izak Kagambèga fait son autoportrait. « A la lecture, je m’attendais à voir un auteur, mais finalement c’est un homme que j’ai trouvé », a-t-elle ajouté. Un auteur qui fait l’unanimité Izak Kagambèga est un assistant de police. Il a fait la série D au lycée. Mais avec ce premier ouvrage, il a mis l’assistance d’accord sur ses qualités d’écrivain. Les intervenants n’ont pas tari d’éloges à son égard. « Je suis fier de savoir qu’entre le temps de dégoupiller une grenade et la lancer pour faire reculer des manifestants, qu’entre le temps de bien positionner son fusil et tirer juste pour arrêter le terroriste qui arrive, il a eu le temps de se recueillir, de se concentrer pour écrire un livre. Je suis fier d’avoir un tel policier dans mes rangs », s’est enorgueilli le directeur général de la police nationale, Lazare Tarpaga. Il a, en outre, appelé les autres jeunes policiers à prendre exemple de l’auteur. Pour l’encourager, le directeur général a acheté 20 exemplaires du livre et exigé que tous les policiers présents dans la salle prennent chacun un exemplaire. Cri de cœur de l’assistant Izak Kagambèga à propos des mauvaises pratiques dans nos sociétés, « Fruits incomestibles » est « une véritable garniture à consommer sans modération ». Le livre est disponible dans les librairies au prix de 3000 francs CFA. Jacques Théodore Balima |
Vos commentaires
1. Le 6 avril 2017 à 19:26, par mobutu En réponse à : Littérature : Izak Kagambèga prévient contre les « Fruits incomestibles »
du courage et félicitations petit frère. un proverbe moaga dit que quand "une dent est seule elle doit être propre et brillante".
2. Le 6 avril 2017 à 19:34, par Yako En réponse à : Littérature : Izak Kagambèga prévient contre les « Fruits incomestibles »
Félicitations mon frère.Comme quoi on peut être à la fois flic et homme de lettres.
Svp donnez au moins le nom de la maison d’édition si vs ne vlz pas faire la pub d’une librairie,sinon à 6000 km ça va être dur de faire ses courses dans les librairies Ouagalaises.
Félicitations encore
3. Le 7 avril 2017 à 10:57, par pile a l’heure En réponse à : Littérature : Izak Kagambèga prévient contre les « Fruits incomestibles »
felicitation mon frere tu fais la fierte de la Police Nationale en particulier et des jeunes Burkinabe en general. Comme quoi on peut tenir la kalachnikov a la main droite et avoir le stilot sur l’autre main. soit beni
4. Le 7 avril 2017 à 17:46, par noonga sida En réponse à : Littérature : Izak Kagambèga prévient contre les « Fruits incomestibles »
Félicitations mon frère ! Je suis très fier de toi. Par ce acte, tu as contribué au rayonnement de la famille à l’échelle nationale et internationale. Que Dieu te donne suffisamment d’inspiration et de courage pour toujours exprimer ta passion de l’écriture. Comme quelqu’un l’a dit plus haut, si une dent est seule, elle doit être blanche.
Félicitations et bon vent.