Attentat du 15 janvier 2016 : « Ma mère conjure de résister au mal qui divise »Par Justin Ilboudo
mercredi 18 janvier 2017.Un an après l’attaque terroriste du 15 janvier 2016 à Ouagadougou, l’association des étudiants burkinabè de Québec à l’Université Laval a rendu un hommage aux victimes à travers une soirée mémorial. Au cours de cette cérémonie, un mot a été dit. Un message empreint de douleur mais dont l’écho rime avec optimisme et détermination. Un message qui rappelle sans cesse avec dignité que la mère patrie ne courbera pas l’échine mais « résistera au mal qui divise ». Lisez Justin Ilboudo ! Hier, avant le coucher du soleil, Hier, avant le coucher du soleil, La blessure de ma mère est profonde, La blessure de ma mère est encore ouverte, Mais ma mère blessée m’envoie vous dire, Ma mère blessée dit à tous les blessés de la terre, Ma mère blessée vous prie de renoncer Partagez demande-t-elle Et alors seulement le temps du repos reviendra ! W. Justin Ilboudo |
Vos commentaires
1. Le 19 janvier 2017 à 09:10, par nacambo En réponse à : Attentat du 15 janvier 2016 : « Ma mère conjure de résister au mal qui divise »
Merci pour ce poème qui m’a fait essuyé mes yeux...j’ai compris par votre message qu’on n’oppose pas l’intolérance par l’intolérance, on ne répond pas à la force par la force, on combat la violence par l’amour...Vivement que ce message fasse le tour de la terre afin que des Hommes d’une autre époque réapprennent à vivre ensemble...à guérir , à pardonner...A toutes les familles endeuillées, je sais qu’aucun mot ne saurait vous apaiser mais je prie que DIEU qui est consolateur, vous adoucisse le coeur...stay strong
2. Le 19 janvier 2017 à 13:22, par OuvronsLeBonOeil En réponse à : Attentat du 15 janvier 2016 : « Ma mère conjure de résister au mal qui divise »
Tout à fait d’accord avec vous, merci pour ce beau poème qui invite au pardon et à la tolérance, la haine est un piège inextricable pour qui y tombe !