Le rapport « les femmes, l’entreprise et le droit 2016 : Parvenir à l’égalité » à la loupe des experts de la Banque mondialeLEFASO.NET | Par Aïssata Laure G. Sidibé
mercredi 9 novembre 2016.Ouagadougou abrite les 10 et 11 novembre prochains, un atelier de lancement du rapport « les femmes, l’entreprise et le droit 2016 : prévenir à l’égalité » du Groupe de la Banque mondiale (GBM) en collaboration avec le ministère en charge de la femme. En prélude à cet atelier, des experts du GBM conduite par la représentante résidente, Tazeen Hasan, veut permettre à l’opinion nationale et internationale de s’imprégner du contenu dudit rapport. C’est ce qui a motivé l’organisation d’une conférence de presse, le mardi 8 novembre 2016 à Ouagadougou. L’existence de différences de traitement juridique entre hommes et femmes est un phénomène courant. En effet, 90% (155/173) des économies étudiées avaient au moins une loi qui entravait la capacité des femmes à poursuivre des opportunités économiques. C’est en substance ce qui ressort du rapport « les femmes, l’entreprise et le droit 2016 : Parvenir à l’égalité », présenté à la presse ce mardi 8 novembre 2016. En effet, depuis 2009, le rapport « les femmes, l’entreprise et le droit » accueille des données sur les obstacles juridiques au travail et à l’entreprenariat féminin afin d’éclairer le dialogue et de promouvoir la recherche sur les liens entre la loi et les perspectives économiques des femmes.
Le rapport 2016 s’est appuyé sur sept indicateurs, à savoir : l’accès aux institutions, jouissance de la propriété, obtention d’un emploi, incitations au travail, actions en justice, accès au crédit et protection des femmes contre la violence à l’égard des femmes. De nouveaux domaines sont couverts par ces indicateurs. Il s’agit, selon la représentante du GBM, de la législation sur des questions telles que l’absence de discrimination dans l’accès au crédit, le congé pour s’occuper d’un parent malade, l’âge légal du mariage et les ordonnances de protection pour les victimes de violence domestique. Cependant, la représentante du GBM a révélé qu’au cours des deux dernières années, 65 économies ont adopté 94 réformes visant à améliorer les perspectives économiques des femmes. Et la plupart de ces reformes ont été introduites dans des économies en développement. « Au total, 19 réformes ont été adoptées en Europe et en Asie centrale, 18 en Afrique subsaharienne, 16 dans la région Amérique latine et Caraïbes », a-t-elle indiqué. En effet, l’obtention d’un emploi est le domaine qui a enregistré le plus de réformes (26). Il est suivi par la protection des femmes contre la violence (23) et l’accès aux institutions (18).[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ] Aïssata Laure G. Sidibé |