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14e édition du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) : Un marché très peu satisfaisant pour les exposants

vendredi 4 novembre 2016.

 

Environ semaine après le début du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), l’affluence dans les stands est en deçà des attentes. Du moins, de l’avis de nombreux exposants. Nous nous sommes rendus sur le site.

Marchandises en grande quantité exposées et moins d’engouement autour, c’est ainsi que se présente le marché du 7e jour du salon international de l’artisanat de Ouagadougou. Il est 10 heures 30 minutes, nous sommes sur le site du SIAO, les stands sont ouverts, dans la cours quelques exposants à l’air libre sont installés avec de multiples articles. Ce sont entre autres, les fauteuils, les articles pour la décoration des maisons, les habits traditionnels de plusieurs nationalités, les encens pour parfumer les maisons, les bracelets et colliers pour les femmes, etc. Il y a quelques achats qui se font chez certains exposants mais d’autres sont dans l’attente.

A l’intérieur du pavillon climatisé arc-en-ciel, Il y a peu de monde également dans la salle, les exposants sont déjà installés, d’autres arrêtés, interpellent les visiteurs pour l’achat de leurs articles. Il se trouve que dans certains stands, des exposants ou exposantes sont couchés, regardant les visiteurs circuler faute d’acheteurs.

Les mines sont tristes, l’on remarque quelques visiteurs qui discutent les prix des articles avec les exposants. Dans le stand de la communauté guinéenne, monsieur Lassana T. et madame Chérif M. exposent des pagnes batiques, indigos, des chaussures en cuir de la Guinée, etc. Pour ceux-ci : « il n’y a pratiquement pas d’achat, les articles vendus par jour ne dépassent pas souvent trois et c’est décevant ». C’est ce que confirme monsieur Boubacar DOUMBIA, un exposant malien. Pour lui, la vente de façon générale n’est pas satisfaisante. Et il se demande s’il pourra rentabiliser au moins les dépenses effectuées.

Dans le pavillon rouge, pavillon non climatisé, la question est la même, le manque de clients dans les stands. Moussa OUEDRAOGO, un exposant de Faso danfani, quant à lui, espère qu’il pourra faire un bénéfice avant la fin de cette édition ou avoir des contacts.

Yvette Zongo (Stagiaire)
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