RD Congo : Plusieurs morts et trois sièges de partis d’opposition incendiés ce mardi, selon l’AFPPlusieurs personnes ont été tuées mardi dans de nouvelles violences à Kinshasa, où trois sièges de partis d’opposition ont été incendiés dans la nuit après les affrontements mortels de lundi en marge d’une manifestation réclamant la tenue d’une présidentielle d’ici la fin du mandat du président Kabila en décembre.+ Vers 08h45 (07h45 GMT), le siège de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), premier parti de l’opposition à l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), brûlait vivement, selon des journalistes de l’AFP. "C’est un commando du camp du pouvoir" qui a attaqué le parti, a lancé à l’AFP Félix Tshisekedi, secrétaire national de l’UDPS, parti fondé par son père, le vieil opposant Étienne Tshisekedi. "Est-ce qu’un Etat normal répond par des représailles ?", a interrogé Félix Tshisekedi en faisant référence aux incendies ayant dévasté la veille plusieurs bâtiments de partis de la majorité, avant d’ajouter : "nous avons affaire à un État voyou". Deux autres sièges de partis ont également été incendiés pendant la nuit : celui des Forces novatrices pour l’union et la solidarité (Fonus) et celui du Mouvement lumumbiste progressiste (MLP). Réuni autour d’Etienne Tshisekedi, un "Rassemblement" de l’opposition avait appelé lundi à manifester dans tout le pays pour exiger le départ du président Joseph Kabila au terme de son mandat le 20 décembre et l’organisation dans les temps de la présidentielle censée avoir lieu avant cette date. Selon la Constitution, ce mardi est la date limite pour convier les électeurs aux urnes pour ce scrutin, qui apparaît aujourd’hui impossible à tenir dans les temps. Lundi soir, le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, avait exhorté toutes les parties "à s’abstenir de tout autre acte de violence susceptible d’aggraver la situation". Des affrontements entre étudiants et forces de l’ordre ont également été signalés à Ngaba, dans le sud de la capitale. Dans un message sur Twitter, Ida Sawyer, chercheuse de l’ONG Human Rights Watch (HRW) récemment expulsée du Congo, écrit que son organisation "a reçu des rapport crédibles que les forces de sécurité ont tué au moins 20 personnes" lundi à Kinshasa. La brusque montée de tension dans la capitale congolaise survient alors que la majorité et certains représentants de l’opposition discutent dans le cadre d’un "dialogue national" rejeté par le "Rassemblement". Lundi, la Belgique, les États-Unis, la France et l’Union européenne ont appelé toutes les parties à calmer la situation et à s’entendre sur l’organisation rapide de la présidentielle, alors que le "Rassemblement" a appelé lundi à intensifier la mobilisation pour exiger le départ de Joseph Kabila. AFP |
Vos commentaires
1. Le 20 septembre 2016 à 13:44, par karfo wendso En réponse à : RD Congo : Plusieurs morts et trois sièges de partis d’opposition incendiés ce mardi, selon l’AFP
Afrique mon Afrique !
Kabila animé de mauvaise volonté et entouré de mauvais conseillers a sifflé sa fin.l’heure de la volonté ferme des congolais d’en decoudre avec lui a sonné.
Ce dont j’ai peur pour nos frères congolais c’est la représaille sauvage qui risque de s’empirer si les manifestations se poursuivent.
2. Le 20 septembre 2016 à 15:38, par EBENEZER En réponse à : RD Congo : Plusieurs morts et trois sièges de partis d’opposition incendiés ce mardi, selon l’AFP
"La loi fondamentale interdit à M. Kabila, au pouvoir depuis 2001, de se représenter, mais celui-ci ne donne aucun signe de vouloir quitter son poste."
Être grand c’est d’abord l’être moralement.Être président d’un pays est nettement différent d’être chef de village où généralement on autorise le roi de régner à vie.
Dommage que les genres ATT et Alpha KONARE se fassent très rares en Afrique.
Mes condoléances aux familles éplorées.
3. Le 20 septembre 2016 à 16:40, par Alexio En réponse à : RD Congo : Plusieurs morts et trois sièges de partis d’opposition incendiés ce mardi, selon l’AFP
Tant l Afrique s est cloisonner dans les debris de la Francafrique et manipuler par nos faux macons dans les secteurs cles de l Etat, la democratie n aura pas lieu sans sacrefices de sang humains. Voila des dirigeants de l Etat qui ont sermentes la loyaute aux decrets de leur loge. Les ressources de l Etat sont utilisees pour teneir les peuples d Afriques dans la servitude. Kabila atrahi son peuple comme notre Blaise a son temps. Oubliant qu ils ont sermenter a bien la gestion de l Etat avec les pouvoirs que le peuple les ont confere.
Nos roi negres veulent mourrir au pouvoir, parce que leurs armoires sont bourrees des affaires lugubres qui ont peur de la lumiere. Sinon comment se mettre dans cette situation tres compromettante ?
Les systemes mafieux de gouvernance ont discredite les dirigeants africains egoistes une fois au pouvoir, il renie leur source. Plumer son pays pour ainsi plasser l argent dans les paradis fiscaux, alors la grande majorite du peuple ne boucle pas les dollards par jour.
Comment en ont t-on arriver la ?